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GRAPHISCOP II - La nouvelle Graphiscop est parmi nous | GRAPHISCOP II (Micro 7) | GRAPHISCOP II (Amstrad Magazine n°5) | GRAPHISCOP II (Microstrad) |
Vous vous souvenez sûrement de notre banc d'essai, de la Graphiscop, seule tablette graphique française pour micros familiaux. De conception radicalement différente de sa concurrente anglaise Grafpad, Graphiscop est commercialisée par MMC International. Aujourd'hui, MMC nous présente sa nouvelle version. En janvier 86, sur Amstrad, une tablette graphique française est commercialisée : la Graphiscop. Cette première tablette, pourtant d'un prix relativement élevé pour le budget d'un hobbyiste, est construite en grande série et remporte déjà un vif succès auprès du public qui voit en elle un outil efficace de création graphique, à mi-chemin entre les logiciels de dessin "classiques" (avec joystick ou souris) et les tablettes professionnelles coûtant plusieurs centaines de milliers de francs. Il est vrai que la Graphiscop révolutionne la création graphique sur Amstrad. De nombreux professionnels ne s'y trompent pas et se lancent à leur tour dans l'aventure. Travaillant en mode 0, avec des grosseurs de pinceaux allant jusqu'au simple point (en 27 couleurs), Graphiscop est utilisée par différents professionnels (Ere Informatique/Gasoline Software), par des illustrateurs, comme José Torrès (vous le connaissez bien : c'est notre dessinateur de couverture préféré !). L'un des points forts de la petite société MMC est d'être toujours à l'écoute de son marché et de ne pas hésiter à mettre en application les suggestions données par les utilisateurs et à chercher des solutions aux remarques des détracteurs. Ainsi, après environ six mois d'existence, sort une nouvelle Graphiscop, au look résolument design mais qui ne se contente pas d'être un recarossage pur et simple de la précédente. Description Ce qui frappe d'abord, c'est l'aspect de l'appareil. Il fait plus professionnel, donne une grande impression de solidité. En fait, la tablette est désormais composée, à la livraison, de deux éléments principaux en plastique moulé de couleur. Le nouveau modèle évite ainsi absolument tout montage mécanique qui pouvait exister sur le premier modèle. Il n'y a donc plus ni vis, ni écrou, ni réglette... seulement deux éléments principaux qui s'emboîtent (étroitement et solidement). L'ensemble gagne donc surtout si l'on considère que la potence supportant le stylo est plus basse de six cm, en rigidité. Le premier modèle comprenait des fils apparents à connecter, un boîtier d'interfaçage indépendant et externe ; ce dernier est maintenant intégré à la tête de la potence (qui possède une fenêtre suffisante pour pouvoir effectuer, le cas échéant, des réglages sur les quatre potentiomètres) et seuls sortent, à l'arrière, les deux fils nécessaires au fonctionnement : alimentation (le concepteur a d'ailleurs pensé à mettre désormais une prise mâle/femelle qui permet de brancher une souris, par exemple, sans avoir à débrancher la table) et le connecteur du port joystick. Une autre grande amélioration est la suppression du bouton poussoir (pour valider les actions) sur la tablette elle-même. Ce poussoir est maintenant incorporé au bout du stylo suspendu – qui, mentionnons-le pour les détracteurs, n'a plus rien d'un "Bic" –. L'utilisateur peut donc valider et dessiner d'une seule main. Pratique et efficace. Le "jeu" qui pouvait exister dans le montage du mécanisme du stylo a complètement disparu et l'appareil a donc encore gagné en précision. La tablette – blanche – de travail est amovible et même réversible (un côté brillant et un côté mat). L'avantage de l'emboitage des deux pièces maîtresses est le montage et démontage de la tablette en moins d'une seconde, ce qui rend plus aisé le rangement d'une tablete quand même encombrante (de plus chaque élément, totalement indépendant, peut être rangé séparément). Le Hardcopy Pouvoir dessiner à l'écran, sauvegarder des images en vingt-sept couleurs sur disquette, c'était bien. Pouvoir en garder une trace sur papier, c'est mieux... Désormais, avec la nouvelle Graphiscop, vous trouverez un logiciel en Assembleur qui vous permettra de sauvegarder sur imprimante les dessins présents à l'écran. Le logiciel fonctionne par menus déroulants. Dix-sept trames remplaceront les couleurs sur nos "pauvres" imprimantes monochromes. Détail intéressant : c'est l'utilisateur qui fixe la correspondance Trame/Couleur. Après choix, la trame sélectionnée vient prendre place à l'écran (dessins tramés d'ailleurs sauvegardables sur disquette). L'impression peut se faire en simple ou double passe. Le logiciel est, pour l'instant adapté pour les Centronics (Horizon 80...), Gemini 10, DMP 2000 et compatibles Epson. Considérablement améliorée par rapport à une première version déjà perçue comme "semi-professionnelle", cette nouvelle Graphiscop a vraiment de quoi séduire. Sa fabrication solide, son look et son prix en font une tablette hautement compétitive, au rapport qualité/prix plus qu'intéressant. La première version avait ses fanatiques, la deuxième risque fort de vous transformer en inconditionnels...
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