★ HARDWARE ★ IMPRIMANTE - AMSTRAD DMP 2000 ★ |
Ca y est ! Annoncée depuis 4 mois, la DMP 2000 est enfin disponible. Vous qui l'attendiez depuis si longtemps, allez enfin être livré 1 Nous avons voulu voir à quoi cette brave imprimante ressemble...Vite, ouvrons le carton : dans son cocon de polystyrène expansé, , elle est là qui sommeille. Ce qui frappe le plus, c'est l'aspect de cette imprimante, de présentation assez inhabituelle. Sa carrosserie en plastique nous a paru moins solide que celle des jouets "Fisher Price", et le bouton mol-leté d'avance papier acccentue cette impression. Pourtant, elle est belle, dans sa livrée assortie aux couleurs de l'AMSTRAD. Curieusement, elle est posée sur deux béquilles métalliques qui permettent de disposer, sous l'imprimante, la réserve de papier. Un capot en plastique transparent grisé couvre le dispositif d'impression. En le soulevant, on découvre avec surprise la position inhabituelle de la tête et du ruban encreur. La tête "vole" au-dessus du papier. Le ruban est un système à bobines, de boucle assez courante ; évitez les recopies graphiques trop nombreuses ! Le connecteur CENTRONICS se trouve à l'arrière ; à ses côtés, deux ensembles de 8 "dip-switches" commandant diverses options, il est à noter que, si l'AMSTRAD a une sortie imprimante hérétique, sur 7 bits, la DMP 2000, elle, peut travailler sur 8 bits et sera utilisable sur d'autres ordinateurs. Profitons de ce qu'elle soit de dos pour y brancher le cordon, livré avec la machine : pas d'achat supplémentaire de ce côté ! Gag ! à l'arrière, une étiquette invite l'utilisateur à brancher le cordon secteur sur une prise reliée à la terre, or le cordon ne le permet pas ! En face avant, on dispose de trois commandes ("On Une", "Avance Papier", "Interligne") et de trois indicateurs ("Mise sous tension", "Fin de papier", "On Une"). Sur le flanc droit se trouve la commande de mise sous tension. Sur le haut de l'imprimante, on trouve la commande "Traction-Friction" et le réglage d'épaisseur papier. Super, la mise en place du papier ! S'il est des imprimantes où l'alimentation en papier est acrobatique, sur celle-ci, l'opération est d'une simplicité enfantine. Le papier est entraîné par des bandes crantées (listing) ou par un dispositif de friction. Le fonctionnement est sans surprise. Le niveau de bruit, capot fermé, reste acceptable. Quant à la rapidité, elle varie en fonction du mode d'impression : 100 cps en standard, environ 20 à 30 cps en NLQ. Un caractère normal est formé par une matrice de 9x9 points. Nous avons testé les différentes possibilités de l'imprimante, aidés en cela par une notice très bien conçue, tant au niveau du texte qu'en mode graphique. Il est à signaler que, dans ce dernier mode, une recopie d'écran prévue pour imprimante EPSON fonctionnera sans problème. La sélection des différents modes s'effectue par une séquence ESCape + un ou deux caractères. A titre d'exemple, nous indiquons la séquence (la plus longue) permettant de passer en "proportionnel NLQ". Comme en témoignent les exemples reproduits ici, la finesse du tracé est excellente. En mode NLQ, on est très près de la qualité obtenue avec une machine à écrire. Pour un prix très acceptable, de l'ordre de 2300 F, les possibilités offertes par la DMP 2000 sont séduisantes. Seule la fiabilité pourrait être mise en doute pour des utilisations intensives, mais ce n'est pas là le but de ce matériel plutôt destiné à des applications familiales. CPC n°7 |
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