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Disquette - Produire des Diquettes - Affaire de Precision (Science et Vie Micro) |
Produit banal, la disquette est aussi un objet technologique, résultat d'un processus de production complexe. Il n'y a actuellement qu'une dizaine de fabricants qui le maîtrisent de bout en bout SVM est allé dans les usines françaises de Rhône-Poulenc Systèmes pour apprendre la genèse de la disquette.Photos Armand BORLAND Au départ, une bande de polyester de 75 microns d'épaisseur (1) est enduite d'une couche, d'enuiron 1 à 2 microns, d'un oxyde magnétique de fer lié par des résines et contenant aussi des solvants pour permettre une bonne fluidité de la couche (2). Les deux faces sont enduites l'une après l'autre et, après séchage et calandrage (compression de la surface entre des rouleaux), on ua découper les disques (3), Après divers contrôles d'épaisseur et de rugosité les 'cookies'(4) sont prêts à être brunis. Cette opération consiste en un polissage de la surface, pour la rendre parfaitement lisse et plane (5). Certains fabricants effectuent aussi une lubrification, pour atténuer les frottements entre la tête de lecture du drive et le disque. Par ailleurs, il faut fabriquer la pochette. Sur une bande de PVC (polychlorure de vinyle), on soude un intissé pour nettoyer te disque des poussières qui s'y glissent lors de la lecture (6). Ensuite, la pochette est découpée par emboutissage (7) puis pliée et fermée par soudure sur deux de ses côtés (8). On ua alors insérer le disque dans sa pochette (9), et procéder aux contrôles de fidélité de reproduction appelés "certification": les impulsions manquantes et parasites sont mesurées à l'occasion d'écritures et de lectures à vitesse rapide. Selon les résultats de ces tests, les disquettes sont classées en catégories (simple face, double densité, etc) ou rejetées (11). Il ne reste plus alors qu'à fermer la pochette sur son dernier côté et à l'étiqueter (12): elle est préte à l'emploi. Hervé KEMPF - SVM n°14
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