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Soiree Mondaine Avec Amstrad - 1985 (CPC Revue) | Salon Salons |
A l'occasion du SICOB et de l'arrivée sur le marché du PCW 8256, AMSTRAD FRANCE organisait un petit cocktail au cours duquel il nous a été possible de voir et toucher ce nouveau matériel. Notons que, par la même occasion, nous avons découvert le 6128 : il est beau, mais beau... ! Autour du matériel, il y avait du beau monde (c'est normal, puisque nous y étions pour représenter les lecteurs de CPC). Mme. Marion VANNIER et M. François QUENTIN d'AMSTRAD FRANCE accueillaient, pour l'occasion, M. Alan SUGAR, PDG d'AMSTRAD. Si quelques questions furent posées, on ne peut pas dire qu'il y eut "conférence de presse", et c'est tant mieux : l'ambiance était détendue. Un portable dans la gamme AMSTRAD ? Pas question, paraît-il ! Pourquoi avoir choisi les disquettes 3" ? A cause de leur prix, pardi ! Et le risque de voir tomber ce format dans l'oubli ? Bref, ce ne sont, semble-t-il, que propos alarmistes ! La pénurie de disquettes ? Faux, on a ce qu'il faut pour continuer à alimenter le marché ! Nous voilà rassurés, que diable ! Soulignant sa combativité sur un marché en pleine ébullition, symbole des KO mémoire sans cesse croissants et... du KO infligé à la concurrence, AMSTRAD nous remettait, en partant, un petit cadeau : une splendide paire de gants de boxe rouges. Croyez-nous, on ne va pas les "raccrocher" de sitôt ! Et si l'on parlait un peu du matériel ? PREMIER CONTACT AVEC UN 6128 Ciblant une clientèle plus professionnelle (mais convenant aussi aux amateurs !). l'esthétique de la machine a été revue. D'allure très sobre (les touches de couleur ont disparu), la machine est moins longue et moins épaisse que les 464 et 664. De ce fait, l'encombrement dépasse à peine celui du clavier détachable de certains ordinateurs. Le contact avec les touches du clavier n'est pas désagréable. La position de la touche RETURN (noyée entre le clavier et le pavé numérique) est un peu déroutante. La touche COPY ne se trouve plus au milieux des touches curseur qui, elles-mêmes, n'ont plus la même disposition. Les commandes Marche/Arrêt et volume sonore ont émigré à l'arrière de l'appareil. Sur le flanc gauche, on trouve l'entrée joystick, la sortie stéréo et la prise cassette. Côté mémoire, c'est bien sûr 64 k supplémentaires répartis en 4 fois 16 k. Cette gestion par "pages" de 16 k est utilisée par le soft comme une sorte de disque virtuel. Le "BANKMANAGER" est le "plus" de ce CPC 6128. Il assure la gestion des 64 k supplémentaires. Il est ainsi possible d'effectuer des sauvegardes et rappels d'écrans ultra-rapides, ou d'échanger le contenu de deux écrans. Les commandes associées passent par le RSX (|BANKOPEN, |BANKWRITE, |BANKREAD, |BANKFIND). NOUVEAU La machine de traitement de textes à la portée des plus petites entreprises. A mi-chemin entre l'ordinateur (le PCW 8256 intègre un Basic rudimentaire), et le traitement de texte professionnel. La machine se présente sous l'aspect, agréable au regard, d'un écran monochrome et d'un clavier détachable. L'ensemble est de couleur crème, et le clavier n'est pas sans rappeler celui de certains ordinateurs "compatibles". Premier gros reproche : le clavier est QWERTY. La clientèle française (petits secrétariats, étudiants, etc.), s'y habituera-t-elle ? Même si les minuscules accentuées sont bien présentes, la disposition des touches est contestable. Sur le côté droit de l'écran, face à l'utilisateur et disposé verticalement, se trouve le lecteur de disquettes 3 pouces. L'écran est capable d'afficher 32 lignes de 90 caractères, limite extrême de la lisibilité sans fatigue visuelle. Complétant cette configuration, une imprimante dédiée, la DMP 2000 lui est connectée. Sa vitesse de travail avec, soulignons-le, un niveau de bruit très acceptable, est de 90 caractères par seconde. En qualité courrier, elle écrit à 20 cps. Il est possible de l'alimenter en feuille à feuille ou en continu. Le traitement de texte semble très puissant et il est capable de travailler en "multitâches", pendant l'impression, un spooler alimente l'imprimante, permettant à l'opérateur de poursuivre la saisie : pas de perte de temps ! Notons que la saisie semble ralentie dans ce cas. Le Basic, intégré au PCW 8256, ne vous permettra pas de jouer à SPACE INVADERS. C'est un Basic "sérieux" plus gestionnaire que joueur ; on s'en doutait ! La configuration présente, 256 k, 1 drive, évoluera vers un nouveau produit 512 k et 2 drives. Pour 7000 F, vous pouvez disposer d'un bon traitement de texte avec imprimante. Seule suggestion : l'adaptation au marché français avec un clavier AZERTY. Certainement un bon produit au rapport qualité/prix, mais saura-t-il séduire une clientèle ? On trouve des ordinateurs personnels compatibles IBM PC (avec 1 drive) pour 10 000 F. Reste à leur ajouter écran et imprimante pour déboucher sur une immense bibliothèque de logiciels. Le prix est double, mais on peut en attendre d'autres services. Eddy DUTERTRE , CPC n°4 ( Octobre 85 )
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