GAMESEDITEURS ★ SPRITES, DANGEREUX ★

Sprites, DangereuxSprites Logiciels

Sprites, l'éditeur maudit des 101 nullités est devenu dangereux pour ses fournisseurs et ses auteurs.

Scandale, pour les pauvres auteurs qui n'ont jamais été payés ou si peu, des royalties sur la vente de leurs logiciels. Coup dur pour quelques fournisseurs à qui il ne reste que les yeux pour pleurer. L'histoire commence en août 1984, Bertrand Ravel (ancien pigiste de la revue Tilt) et Alain Richelle créent une société de logiciels avec l'ambition d'alimenter essentiellement en Soft les Hypers, Supers et autres marchés. Des logiciels avec les boîtes de petits pois, pourquoi pas... Pour cette digne tâche, il fallait un catalogue abondant, et ils décidèrent d'éditer toutes les super-nullités de l'époque. Pour relever le niveau de leurs produits, ils n'hésitèrent pas à débaucher plusieurs programmeurs de Loriciels en leur promettant « monts et merveilles ».

Très rapidement Sprites connaît des difficultés financières, et les premiers touchés sont les auteurs qui, constatant des ventes honorables sur leurs logiciels n'arrivent pas à se faire payer les royaltys correspondants. Les auteurs quittent le navire, c'est la grande dérive. Profitant de cette situation sans issue apparente, le chevalier sans foi, Philippe Kerezeon, qui avait déjà fait connaître quelques déboires à Loriciels (Laurent Weil a souhaité être discret à ce sujet) persuade Bertrand Ravel que grâce à sa société de distribution IDF, il va réaliser des miracles. D'un coup de baguette magique, Sprites fait de la pub à la télé, des campagnes d'affichage, profite de vastes locaux à Cergy, etc... enfin l'espoir d'écouler les stocks, mais surtout une affaire en or pour Kerezeon qui dispose de softs au prix du kilo de matière plastique, nets de droits d'auteurs et sans prendre de risques.

Enfin nous épargnons à nos lecteurs tous les détails troubles que nous avons découverts dans cette affaire, déclenchée par les plaintes de fournisseurs comme la société KBI qui s'est fait avoir de plus de 100 000 F, et par les auteurs comme Christophe Grosjean qui ne recevra jamais le solde de son jeu Sprites-Man sur MSX ou Éric von Ascheberg qui attend toujours les royaltys de Comblot ou quelques 20 000 F pour Intérieur, l'un des rares Best-sellers de Sprites. Nous avons décidé de vous conter cette histoire banale pour plusieurs raisons:

— Auteurs et futurs auteurs, choisissez sérieusement vos éditeurs pour ne pas connaître ce genre de situations.

— Nous avons « branché » Hebdogiciel sur cette affaire, afin que la rédaction publie les listings d'Intérieur en version Amstrad et MSX.

— Nous publierons nous-mêmes dans un prochain numéro les Listings d'Intérieur, Comblot et Sprites Man à la demande de leurs auteurs. Si vous ne possédez pas encore ces jeux, alors patience vous les trouverez gracieusement dans votre magazine préféré.

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.