Bonjour,
La petite société E.M.M., dont j'étais le gérant avait sorti le DIGIVOX qui permettait la numérisation de petites phrases stockées sur le la mémoire RAM statique, cette numérisation était conservée grâce à un petit accumulateur chargé d'alimenter ces mémoires lorsque le CPC était hors tension.
Une chose intéressante était que l'on pouvait également utiliser ces mémoires (2x32ko) comme un disque virtuel à accès plus rapide que les disquettes.
En raison d'une hausse de prix vertigineuse des mémoires RAM à l'époque, pesant sur le prix de revient, ce module n'a pas rencontré le succès escompté.
Nous avions également mis au point et commercialisé un appareil médical basé sur l'utilisation du CPC 6128 couplé à un module chargé du recueil des signaux de pression et de débit, leurs acquisition et numérisations 12 bits, grâce à une carte d'interface de notre conception, branchée sur le bus d'extension du CPC.
Le logiciel a été développé en C Hisoft et certaines routines en assembleur Z80.
Cet appareil a eu un certain succès auprès du corps médical hospitalier.

Très intéressant ! J'ignorais totalement que le CPC a été utilisé dans le domaine du médical!

Han! fabuleuse "anecdote" !

+1

Merci @IVI13 de nous avoir partagé ce cas d'utilisation vraiment pas commun.
C'est plaisant de voir l'inventivité informatique qui existait déjà autour du CPC dans le monde professionnel.

On en a encore trop peu d'exemples de ce type, ça serait pas mal si un topic était créé concernant l'utilisation de l'Amstrad CPC/CPC+ en entreprise. De la bureautique classique, en passant par des montages tout aussi surprenants...

Les machines de l’époque, Amstrad CPC 6128 et Apple II, permettaient l’étude et la réalisation d’extensions fort utiles (convertisseurs A/N par exemple), cela demandait toutefois un effort important du point de vue logiciel car les outils efficaces, tels que cross compilateurs, n’étaient pas encore vraiment disponibles et pour écrire du logiciel, il était nécessaire de connaître également le fonctionnement intime des ‘tripes’ de la machine !

Je me souviens avoir vu une photo quelque part d'un Amstrad utilisé dans un garage (avec un drôle de montage, le clavier était suspendu dans les airs)

Souvenir d'enfance: ma mère m'emmenant chez un docteur, le docteur gérait ses fiches clients avec un Amstrad CPC 6128 écran monochrome.
(Même à l'époque, j'aurais tout de même eu peur de stocker pour de bon des dossiers importants sur 3" )

Quelle histoire !!

Tu as peut etre des docs à envoyer pour scans à Amstrad CPC mémoire écrite ? https://acpc.me/

Bonsoir IVI13,

Je vous remercie d'avoir pris la peine de nous partager votre contribution à l'histoire du CPC.
Très surpris de savoir que cette machine ait finallement été utilisé dans le domaine médical.

- Avez-vous vendu beaucoup de Rhinomanomètre ?
- Combien d'établissements en France l'ont utilisé ?
- La solution c'est-elle exportée hors Hexagone ?
- Vous souvenez-vous de l'année et/ou du prix ?

Au plaisir d'en savoir plus,

TotO

Bonsoir TotO,
Il s'en est vendu 50 en France et une exportation en Suisse, le prix de vente s'établissait à 29.000F, soit l'équivalent de 4.440€ d'aujourd'hui, les ventes se sont réalisées de 1986 à 1990.
Malheureusement, les ventes ont été freinées dans le domaine de la médecine privée par l'absence de 'cotation du K' élaboré par la Sécurité Sociale, si bien que le cabinet privé, désirant s'équiper, ne pouvait pas voir son acte remboursé au patient.
Les services de pneumologie et d'allergologie en milieux hospitaliers ont pu s'en arranger.

Bonsoir IVI13,

Merci beaucoup pour ces informations complémentaires !
C'était une homologation qui aurait permis à la Sécurité Sociale de définir "K" ?