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Rappelez-vous. Il y a quelques mois sortait, des manches de l'éditeur Lankhor, "La Maison infernale".
Une enquête policière fort bien menée avec une gestion à ne plus oublier lors de la programmation des prochains jeux d'aventure. Eh bien mes cocos, vous avez été nombreux à m'envoyer la solution! Oliveira Diego, Isabelle et Anne-Alexandra Attias, Delphine Blanke, Catherine Thiebaud, Fab... Et j'en passe car la liste est longue. Voici donc la solution proposée par les sœurs Attias qui est en soi un Véritable petit roman. Bravo les filles!
Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé ce vendredi 13 avril 1990, et ce que j'ai dû faire pour sauver mon amie Sophie, prisonnière dans une maison très spéciale. J'étais arrivé devant cette " Infernal House n. J'entrai. Je fouillai dans le placard. Un tournevis, ça peut toujours servir, je le prends. Je soulevai le tapis, à tout hasard: un message que je m'empressai de lire. Après un bref coup d'œil au tableau, je filai au nord. Là, il y a l'escalier qui mène au premier étage, mais il est protégé par des rayons. Si je monte, je déclenche l'alarme. Je fouillai dans le meuble et ne tardai pas à trouver un papier dans la soupière: étrange cachette pour une partition de musique, non ? A l'ouest, une pièce transitoire. Au hasard, j'ai pris le nord: J'accès au sous-sol. La chance était avec moi, le boîtier de l'alarme était là. Je dévissai les deux vis, ouvris le boîtier et abaissai la manette. Débranchant ainsi l'alarme. Sur l'étagère du bas, je trouvai un jeu électronique. J'avoue y avoir joué quelques minutes, ce qui ne se révéla pas inutile car je gagnais un indice. Je retournai sur mes pas (E, S) afin de monter au premier étage. Rien d'intéressant en haut de l'escalier. J'allai au sud, où se trouvait une chambre que j'ai fouillée rapidement: pas grand-chose, une facture dans l'armoire (poches pantalon), une bouteille de dissolvant sur l'étagère à côtéd'une bande dessinée. Je suis ressorti et, cette fois, j'ai pris au SE. Une autre chambre mais plus intéressante, jugez plutôt: dans le tiroir de la table de chevet, j'ai découvert un mètre et une ampoule. Et c'est en allumant la lampe que j'ai eu droit à un nouvel indice. Puis, je regardai dans l'armoire: horreur ! La gourmette de Sophie. Elle est bel et bien en danger! Que faire?
J'essayai de déplacer les tableaux. Le premier, une toile de maître ne cache rien. En revanche, il s'avère impossible de bouger le second, il est comme soudé au mur. En cherchant un mécanisme quelconque pour le faire bouger, je vis de l'huile sur un des montants du lit. Je tirai dessus: oui! Le cadre se déplaça, laissant apparaître une clé. Je suis sûr que je brûle! Après être ressorti de cette chambre, je montai au second et me retrouvai devant une porte fermée à clé. Hé ! hé ! la clé que je venais de trouver était la bonne. J'ouvris et pénétrai dans le laboratoire. Des éprouvettes, un tableau rempli d'équations... Et une seringue marquée "Anit-L31". Qu'est-ce que cela veut dire ? Intrigué, je suis ressorti et suis redescendu au rez-de-chaussée où je n'ai pas terminé mes investigations. De retour dans la pièce transitoire, je retournai au nord, puis descendis au sous-sol. Au bas du pilier de l'escalier, un dessin, comme un X. Le message! Ausitôt, je me servis du mètre pour mesurer 3,0 m en direction du N.-E. et je creusai à l'aide d'une pelle qui se trouvait là. Oui, il y avait bien une carte magnétique enterrée là, du genre de celles qui ouvrent certaines portes blindées. J'abandonnai la pelle et pris la massue avant d'aller à l'est. Entre le chauffe-eau et l'étagère, le mur était fait bizarrement. Pas d'hésitation: je flanque un grand coup avec la massue, une grotte apparaît au nord. J'y pénétrai sans hésiter mais je n'étais pas préparé à la vision qui m'attendait: hélas! pour ce pauvre homme, il est trop tard mais il est encore temps pour sauver Sophie! La bague qu'il porte au doigt m'apprend qu'il s'agit de Rainer. Sur le sol, je ramassai une corde et quittai cette pièce au plus vite, incapable d'en supporter davantage.
LES PIECES SECRETES
S, O, Haut, E, O, je suis à présent dans la bibliothèque. A part les livres se trouve une étrange statuette: sa base est en forme de delta! Je découvris aussi une clé, posée au-dessus des livres, à gauche. Hélas! elle n'ouvre que le placard vitré, à droite, qui ne contient que des alcools. Mais, en feuilletant quelques livres, je m'aperçus que l'un d'eux (le plus gros) était faux! J'appuyai dessus, une porte secrète s'ouvrit. J'entre, évidemment. Qu'il fait sombre! A tâtons, je trouvai une lampe qui n'a plus d'ampoule mais peu importe: j'en ai trouvé une, vous vous souvenez? Bref, je la mets et je l'allume. Le livre sur le bureau et la lettre dans le 2' tiroir me font frémir: que vont-ils faire à ma Sophie? La peur d'arriver trop tard me galvanisa. Sous le bureau, je tirai une planche de travail intégrée. Dessus, un code secret. Magnifique!
Je ressortis en vitesse et allai au salon, au NE de la pièce transitoire. La première chose que je remarquai, c'est un trou sur la cheminée, un trou en forme de delta! Bien sûr, j'y mis aussitôt la statuette. Rien ne se passa. C'est alors que je me souvins du papier dans la soupière. Quatre notes de musique. Facile pour qui a des connaissances de solfège: j'ouvris le piano et jouai ces notes: do, mi bémol, sol, si bémol (voir croquis pour les non-musicos). Hourra! Un passage secret dans la cheminée! J'allais y descendre, mais juste à temps, je me dis que c'était profond! Heureusement, il y a la corde que je place solidement. Une fois en bas, je découvre un étrange décor: on dirait un blockhaus! Au nord se trouve une porte blindée et au-dessus d'elle une pancarte que je passai au dissolvant pour pouvoir lire: " Danger, bactéries L31". L31 ? La seringue me protégera ! Je m'injecte ce qu'elle contient dans le bras puis entre la carte magnétique dans le système d'ouverture de la porte.
Un code à taper: pas de problème, je l'ai. La porte commença à s'ouvrir... Une lumière insoutenable... Ce que je vis alors me coupa le souffle...
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