Solution : L'affaire Sydney (c) Infogrames

James Sidney git sur le pavé gris, une malette à ses côtés et la tempe marquée d'un trou rouge. Lorsque l'on pari de rien, une seule solution : passer au peigne fin les abords du crime. C'est primordial pour la suite de l'enquête. Vous ne quitterez ces lieux ' qu'après avoir rassemblé tous les indices. Dans la rue, fouillez consciencieusement le coips à la recherche du portefeuille et de la clef. Ouvrez la malette et repérez également le point d'impact de la balle sur le mur. Non loin de là, la planque de l'assassin recèle une douille, un mégot de Camel et... l'empreinte du meurtrier. L'interrogatoire des proches de James Sydney peut commencer. (Ils sont tous domiciliés â Jaurès.) La veuve semble naturellement être la première personne concernée. Rien à dire, à l'en croire le foyer baignait dans une douce harmonie, son mari était aimé de tous. La même vision angélique ressort des dépositions de la fille et de la servante. Quant au témoin qui affirme avoir aperçu un homme sortir de l'appartement peu après les détonations, il vous sera bien plus utile par la suite. En revanche, une visite chez maître Hubert Décol, avocat à Jaude, fait tomber les masques : James et Marianne étaient en instance de divorce à la demande de Marianne. Le mari jaloux faisait tout pour retarder l'échéance et aurait même engagé un détective privé pour surveiller sa femme. Vous trouves son nom dans le carnet de la victime. Renseignements pris, le sieur Renard était effectivement sur les traces de l'épouse infidèle qu'il avait photographiée en compagnie de son amant. La fille reconnaît tout de suite Tony Di Mallo, ami de la famille, sur la photo. Nous tenons notre homme ! Enfin presque, car ce dernier se refuse d'abord à tout commentaire pour reconnaître finalement les liens qui ?" l'unissent à la veuve Sydney. Mais i! possède un alibi infaillible. Vous seriez-vous laissé entraîner sur une fausse piste? Pas tout à fait. A travers le témoignage du fils, un second larron entre en scène. Languille Patrick, surnommé le sergent, a fait la connaissance de Tony di Mallo à l'armée. Le CRRJ de Lyon et le CIAT de Clermont donnent è l'écran des détails sur l'homme qui a purgé récemment une peine d'un an à Clermont.
Les dépositions de Tony et du sergent mises en parallèle sont révélatrices de leurs rapports troubles. Le sergent affirme : « je ne connais pas Tony Di Mallo s, alors que Tony déclare d'emblée : « En effet, je le connais de longue date.* Une comparaison des informations recueillies achève de vous convaincre : Languille a déposé peu après le crime 20 000 F à sa banque, il possède l'arme qui a tué James Sydney, il fume des Camel et son empreinte est en tout point semblable à celle trouvée sur la vitre. Pour couronner, le tout il a été reconnu formellement par le témoin ; Jeannot Estrade. De son côté Tino avait retiré peu avant 30 000 F de son compte en banque. Ce dernier invoque une dette de jeu mais ne tarde pas à craquer sous là pression de votre interrogatoire. Désespéré de pouvoir caresser un jour l'espoir de vivre au grand jour avec Marianne, i! avait contacté le sergent. Un être sans scrupule qui avait maintes fois affirmé pouvoir tuer pour de l'argent. Il ne vous reste plus qu'à procéder aux arrestations et recevoir les lauriers de la préfecture. Une fois de plus le célèbre adage « cherchez la femme » a fait ses preuves.


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