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Les joueurs de Bridge possesseurs d'Amstrad ont attendu longtemps avant d'avoir quelque chose à se mettre sous la dent, mais après Bridge Player 3 et Bridge (Info-grammes) tous deux testés dans nos précédents numéros un troisième logiciel fait son apparition sur le marché : Colossus Bridge 4.
Avec le logiciel vous entrez également en possession d'un manuel de 12 pages et d'un livre de 125 pages intitulé « Begin Bridge » mais comme le titre du livre le laisse entrevoir l'ensemble est malheureusement en anglais. Le logiciel comporte une face Jeu de Bridge et une face Tutor. La face Tutor vous permet de tester vos connaissances sur dix types de donnes préétablies allant de l'ouverture simple aux enchères de chelem en passant par les enchères défensives, et ce fonction de ce que vous avez, appris dans la méthode fournie avec le logiciel. Lors de ces données, le Tutor vous impose la façon de jouer, et ne vous permet, et c'est dommage, d'essayer aucune variante. A la fin du jeu, un commentaire de la donne et du jeu sont faits, mais là aussi pas d'option française. A nos dictionnaires ! Attaquons la face Jeu proprement dite. Dès le début nous trouvons un nombre impressionnant d'options : distribution « truquée », enregistrer ou charger une donne, retour en arrière en cours de partie, vitesse de jeu variable, changement de couleur du fond, démonstration, sortie des donnes sur imprimante vous sont proposées en plus des options habituelles dans les logiciels de ce genre. On vous dit dès les premières lignes de la notice que Colossus Bridge joue le système Acol (propre aux Anglo-Saxons) avec les conventions Stayman, Blackwood, Baron, et deux trèfles fort. Mais première surprise, dans les nombreuses options proposées, vous ne pouvez pas choisir les conventions Jacoby, Gerber, et Sans-Atout Faible, si couramment joués par certains, pas plus que d'autres conventions d'ailleurs. Vous ne pourrez pas plus jouer la Majeure Cinquième (méthode la plus utilisée en France de nos jours). Les enchères sont ici aussi insuffisamment développées, ce qui nous amène parfois à jouer, parfois, des contrats fantasques. Le curseur mobile ou les fenêtres ne sont pas utilisées dans le fonctionnement du logiciel. Il vous faut donc utiliser le clavier tant pour afficher le contrat choisi que pour les cartes à jouer. Cela entraîne souvent des erreurs d'autant plus que le logiciel ne vous laisse pas le loisir de confirmer votre choix, ne serait-ce que par l'appui sur la touche Le jeu de la carte reste très moyen, mais dans Colossus Bridge, nous n'avons pas l'impression que l'ordinateur connaît le jeu des différentes mains comme cela paraissait être le cas dans Bridge Player 3. Un autre regret : pas moyen de faire rejouer une donne par l'ordinateur. Vous ne pourrez donc pas comparer votre façon de jouer à la sienne. En conclusion ce logiciel qui, il y a quelques mois, nous aurait paru d'assez bonne qualité, est maintenant un peu dépassé. C.D.S. Software nous avait habitué à mieux avec Colossus Chess. Parmi les logiciels de Bridge proposés pour votre CPC c'est donc pour l'instant toujours (au diable les chauvins), un logiciel français qui reste le meilleur. J.-M. Henry, AMMAG 32 |
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Page créée en 458 millisecondes et consultée 3245 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
