CODINGAMSLIVE ★ AMSLIVE n°03 - CREATION SONORE SOUS CPC 6128 ★

AMSLIVE n°03 - Creation SonoreCoding Amslive
Nous voilà partis pour un bout de chemin ensemble sur l'univers fascinant du son et de son utilisation sur notre CPC chéri et adore.

Dans un premier temps, et dans ce numéro d'ailleurs, nous allons nous pencher sur de la théorie pure et dure à propos du son en général (quand on aime on ne compte pas et on doit en passer par là pour comprendre le reste...). Dans un deuxième temps nous étudierons les possibilités du AY-3-8912 PSG, pour Programmable Sound Generator, i.e. générateur de son programmable en bon français (et non pas Paris Saint-Germain... Allez le TFC !!!) de chez Monsieur Général Instruments. Enfin, nous nous pencherons sur l'utilisation de ce dernier sous le Soundtracker 128.

LE SON, LEÇON DE CHANT
(Comprenne qui pourra...)
DE LA THEO RIT...

Qu'est-ce-que le son ? Très simplement et sans rentrer dans les détails physiques, Ô combien obscurs pour le commun des mortels (pour moi aussi d'ailleurs), c'est la vibration de l'air, qui, pénétrant dans nos oreilles et activant notre appareil auditif, fait travailler notre petit cerveau pour qu'il transforme ces vibrations en signaux compréhensibles pour tout être vivant.

Pour bien comprendre, allez du côté de la chaîne HI-FI de trente ans d'âge de votre paternel. Dirigez-vous vers les enceintes et retirez l'espèce de mousse noire opaque recouvrant les hauts-parleurs (Si ça ne vient pas, lâchez l'affaire et protégez, ainsi, vos fesses tendres et dodues du 44 fillette de votre vieux...).

Allumez la-dite chaîne, montez un peu le volume sur le dernier "Thunderdrome 126" (c'est les voisins qui vont être contents...) et voyez les membranes des baffles battre tel un Cœur de "raver" le samedi soir.

Voilà l'explication de ce que je disais plus haut. Il en est de même pour tous les instruments : une corde de violon, une peau de caisse claire (avec une peau de vache ça peut aussi marcher par temps sec.) ou encore le souffle émis par un pipeau.
Bah, finalement et en définitive, ce passage n'est pas trop ardu à la compréhension... Alors on passe à la pratique qui, bien que plus compliquée, vous apparaîtra limpide grâce aux «essplications» de Tonton Ker.

...A LA PRATIQUE
(Pratriiiiinique !!!)

Du temps où les instruments avaient une forme d'instrument et que chacun faisait un son particulier, on restait chez soi et les moutons étaient bien gardés. Mais rapidement, les luthiers modernes ont voulu recréer mécaniquement puis électroniquement les sons qui font la richesse de notre monde. Cette aventure commença à la fin du siècle dernier avec monsieur Thaddeus CAHILL qui, en 1897, recrée éléctromagnétiquement, grâce au Thellarmonium, des sons avec leur fondamentale (note servant de base aux accords. Exemple : DO pour l'accord DO majeur [DO-MI-SOL|) et leurs harmoniques (sons musicaux dont la fréquence est un multiple entier du son fondamental donnant, ainsi, le timbre de la fondamentale). Cet engin de deux cent tonnes (véridique !!!) produisait donc des sons basiques très éloignés des sons réels des instruments existants. Pourtant, cet "instrument" est à la base des générateurs sonores d'aujourd'hui.

Avec les progrès technologiques, on a pu étudier la vibration du son dans l'air et s'apercevoir que celle-ci était en fait des ondes, appelées formes d'ondes que l'on pouvait dès lors recréer grâce aux puces électroniques. Les synthétiseurs étaient nés... Versons une larme d'une joie non dissimulée.

Qu'en est-il des ces formes d'ondes ? Il en existe trois fondamentales qui permettent des variations. Il y a donc l'onde sinus, l'onde dent de scie (ou triangle) et l'onde carrée.

Ces ondes, lorsqu'on les représente sur un graphe, ont en abscisse la durée et en ordonnée la fréquence ; l'ensemble de la courbe étant appelée enveloppe. Il ne restait plus qu'à fabriquer des composants électroniques capables de reproduire ces enveloppes pour recréer des sons d'instruments "traditionnels" et créer de nouveaux sons : c'est la synthèse sonore gérée par des oscillateurs, qui, comme leur nom l'indique, permettent de faire varier la fréquence de l'onde sur le temps.

Mais lorsqu'on se penche sur un son, on voit que celui-ci est découpé en plusieurs phases : l'attaque (de rien jusqu'au volume maximal du son), le decay (le déclin, c'est à dire l'inverse de l'attaque à la fin du son) et le release (la libération du son lorsqu'on arrête le son). Il existe une quatrième étape, entre l'attaque et le decay qui est la phase de "tenir le son". Prenons un exemple : cette fois-ci, prenez le piano à chandelier légué par votre grand-oncle d'Amérique. Faites-le accorder pour éviter que votre chat ne vous lacère le visage de ses papattes griffues. Appuyez sur une touche du clavier :

1) Quand j'appuie c'est l'attaque;

2) quand je tiens mon doigt boudiné sur la même touche, c'est la phase de "tenir la note";

3) si je tiens encore la note appuyée, elle va petit-à-petit diminuer, c'est le decay;

4) et quand je vais délicatement relâcher la touche, la note va être encore audible, c'est le release.

Voilà pour cette fois-ci, j'ai essayé d'être le plus simple possible tout en expliquant les bases du son. Si toutefois certains trouvaient à redire sur mon exposé (erreurs, apports d'informations...) qu'ils fassent parvenir leurs avis à la rédac qui se fera un plaisir de me les transmettre. (NDSNN : Tu parles ! Tu prends ta caisse et tu viens chercher tes messages ! Non mais !) Et je vous dis au mois prochain pour la suite...

AMSLIVE n°3

★ ANNÉE: ???
★ AUTEUR: Ker

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.