LITTÉRATURE ★ L'ASSEMBLEUR FACILE DU Z80 ★

L'Assembleur facile du Z80
L'assembleur facile ? Ce titre n'est-il pas paradoxal, se demanderont certains ; comment l'assembleur peut-il être autrement que difficile ?

A vrai dire, l'assembleur n'a pas la réputation qu'il mérite : tantôt on le considère comme étant réservé aux spécialistes, tantôt on le boude sous prétexte qu'il est trop ésotérique, trop codifié et en tout cas trop éloigné d'un langage comme le Basic.

Certes, les noms des instructions de ce langage symbolique diffèrent sensiblement de ceux d'un langage évolué comme le Basic, mais ce n'est pas là le point le plus important.

La différence essentielle réside dans le fait qu'en assembleur on travaille plus près de la structure interne du processeur ; cela implique donc de posséder des notions de cette structure et d'adopter une nouvelle façon de programmer.
L'auteur entend nous initier à l'assembleur du Z-80, d'une façon douce et progressive : tout d'abord en comparant l'assembleur au Basic, puis en présentant le processeur et sa façon de calculer. Les chapitres suivants concernent strictement le Z-80 : on étudie ses registres et ses modes d'adressage ; ensuite commence l'étude de l'assembleur et de ses instructions... qui sont nombreuses, ne le cachons pas !

La comparaison entre le Basic et l'assembleur est judicieuse : pour le néophyte, c'est passer du connu à l'inconnu ; c'est aussi comprendre les avantages et les inconvénients de ces deux langages, ainsi que leurs domaines privilégiés.

Nous apprenons ainsi que l'assembleur prend moins de place mémoire que le Basic et qu'il est beaucoup plus rapide en exécution ; de plus, le langage machine est intimement lié au processeur mais indépendant de tout système d'exploitation ! Malgré cela ses programmes sont plus longs et plus difficiles à lire que ceux du Basic, qui demeurent plus avantageux pour les calculs arithmétiques compliqués.

Le chapitre présentant le processeur paraît trop succint ; nous aurions aimé trouver quelques schémas, de même que pour les registres du Z-80. En outre, nous aurions souhaité avoir un exemple détaillé d'un programme écrit en assembleur, afin d'illustrer quelques instructions présentées.

Néanmoins, s'il présente l'inconvénient d'être un peu trop résumé, ce livre a le mérite d'être clair et d'un accès très facile pour le débutant. C'est un bon livre d'introduction qui devrait inciter le lecteur à pratiquer l'assembleur du Z-80 (qui est le cœur de nombreux ordinateurs individuels) et à lire des ouvrages plus approfondis sur ce sujet.

L'assembleur est surtout difficile pour celui qui n'a encore jamais osé l'aborder mais son intérêt est grand : une étude attentive vous fera découvrir de nombreuses utilisations, dont les tris et les jeux d'action rapide.

TC, OI

★ EDITEUR: EYROLLES
★ ANNÉES: 1982 , 1983
★ LANGAGE: (112 pages)
★ LiCENCE: COMMERCIALE
★ AUTEUR: Olivier LEPAPE
★ PRIX: 60 FF ttc
 


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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.