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Le voici enfin, ce Barbarian II ! Et avec quels moyens... Regardez la boîte : un culturiste tout blond vêtu d'un pagne et d'une hache, musculature superbe mais air hargneux pas si convaincant. Et une amazone dans le plus simple appareil, soutien-gorge à armatures totalement métalliques sur poitrine à la Samantha Fox/Sabrina, un cache-sexe doré tout petit ( mais juste ce qu'il faut ) et une épée, tenue avec l'énergie d'une mégère brandissant son rouleau à pâtisserie, : ça fait de l'effet ! Et encore plus à l'intérieur de la boîte, où vous retrouvez nos deux aventuriers en poster géant, et de profil, ce qui met en valeur leurs formes avantageuses... Serait-ce anecdotique ? Pas du tout. Voilà un package qui pose bien l'ambiance du jeu, héroîc-rantasy à tout crin, bravoure et brutalité.
Rappelons que dans le premier et précédent épisode, Barbarian (c'est le nom du gros musclé ) a vaincu le prince du mal Drax et ses vilains guerriers, tout en délivrent de ses griffes empoisonnées la délicieuse Mariana (Samantha Fox/Sabrina, comme vous voulez). Mais Drax est en fuite, et il faut l'exterminer. Nos deux aventuriers gonflés de culturisme vont donc partir à sa poursuite, mais séparément, puisque vous choisissez en début de jeu de jouer avec Barbarian ou Mariana. Ce qui, en fait, ne fait pas une grosse différence au niveau du jeu, la hache de Barbarian semblant parfois un peu plus efficace. L'aventure se déroule sur 4 niveaux successifs : les terres désolées, les cavernes, le donjon, et tableau final, le sanctuaire secret de Drax. Chacun des trois premiers niveaux est formé de 28 écrans, qui forment à choque fois un labyrinthe assez embrouillant, étant donné que l'orientation de l'image dépend de l'orientation de l'aventurier. Heureusement, l'épée du dessin du bas de l'écran pointe toujours vers le nord, ce qui vous donne une sorte de boussole, mois ne vous empêchera pas de souvent multiplier les allers et retours stupides... Attention : on ne vous demande tien pour passer au niveau suivant, si ce n'est de survivre assez longtemps pour trouver l'écran qui y donne accès. C'est un piège. Car certains objets du niveau où vous vous trouvez sont absolument indispensables au niveau suivant...
Méfiance ! Heureusement, la règle de jeu a l'amabilité de vous indiquer la liste de ces objets, mais dons le désordre ! Au niveau du jeu, c'est simple, on est dons l'arcade-aventure pure souche. L'aventurier fait tout au joystick:, il marche, court, saute, pivote et passe les portes quand le bouton de tir est relâché, et effectue quatre figures de combat quand le bouton de tir est appuyé. Les habitués des jeux de combat style Kung Fu ou Karaté seront déçus par ces seules quatre figures, mais elles ont l'avantage d'être faciles à manier en évitant les directions diagonales du joystick toujours hasardeuses, n'est-ce-pas ?. En outre, elles sont bien différenciées et ont chacune leur intérêt selon les monstres elles situations. Une trouvaille amusante aussi : bien sûr, il y a des gouffres à sauter, et l'aventurier doit prendre son élan. Si le saut est un peu raté, ce n'est pas tout de suite la chute mortelle, comme habituellement, mais vous avez une chance de rattrapage... Le héros vacille ou bord du gouffre... Agitez rapidement la manette de gauche à droite, il arrivera peut-être à reprendre son équilibre ! Le reste est sans surprises, mais justement dosé. Barre multicolore d'énergie vitale qui baisse à chaque coup reçu, mais remonte quand vous ramassez un crâne. Vingt types différents de monstres. Une fenêtre pour le score, une autre pour les objets transportés. Et le décor ? Superbe, On commence par le plus beau à notre goût, l'univers des terres désolées étant particulièrement réussi graphiquement. Le donjon est plus banal, plus terne, c'est le niveau le plus ennuyeux. Enfin, les monstres sont fabuleux, tous très nettement différents, animés avec souplesse et rapidité. Enfin, pour ceux que nous avons vus !..
Car-il faut être honnête nous n'avons même pas aperçu le bout du nez de Drax et de ses derniers gardes du corps... Barbarian II peut sembler facile, mais oe n'est qu'une apparence. Les plus forts d'entre vous ( allons, ne rougissez pas ! ) mettront bien une trentaine d'heures de jeu à en venir à bout. Un jeu solide. Micronews n°15 |
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