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| OXFORD PAO (Amstrad Cent Pour Cent) | OXFORD PAO (c) SIREN SOFTWARE (CPC Revue) |
Et un logiciel de PAO, un ! Siren nous apporte sa contribution au domaine très réservé de la publication assistée par ordinateur. Que faut-il posséder pour obtenir la page nécessaire à votre accomplissement rédacto-imprimo-journa-listique ? C'est très simple : un 6128 même d'occasion ou un 464 "gonflé” constitueront le support de vos délires calligraphiques. Une souris type AMX 30 complétera délicieusement l'ensemble en lui apportant 3 touches indispensables de convivialité.
Mais bien sûr cet accessoire animalier n'est pas forcément en votre possession et les touches du curseur et celles du pavé numérique peuvent suppléer à l'absence de la bêbête à boule. Sur le premier écran, grandiose de dépouillement et de simplicité (ce ne sont pas forcément des défauts), la page réservée à l'observation du résultat final. Sur le côté dans un grand rectangle sont inscrites les différentes options. Parmi celles-ci on trouve MENU qui, comme son nom l'indique, vous transporte jusqu'au menu principal ou bien à l'un des menus secondaires. Si l'on déplace le curseur, il se meut dans la limite de l'écran de présentation. La feuille présentée est au format A4 vertical mais vous pouvez obtenir d'autres formats : A4 horizontal et une bande horizontale. Pour sélectionner une de ces options, vous utilisez soit la souris (le plus confortable) soit les touches du clavier. En effet, à chaque option : MENU, projet, bloc et nouveau dans le cas présent, sont associées des lettres. Les possesseurs de souris n'ont pas à se préoccuper de ce genre de chose puisque la sélection est entièrement contrôlée par l'animal. Bloc autorise 3 opérations sur la feuille entière : effacement d'un bloc, copie (donc reproduction) et mouvement (l'ancienne position est effacée). On aurait pu remplacer "projet" par brouillon. En effet, vous avez sans doute remarqué que les revues sont constituées de colonnes, de paragraphes, d'encarts etc. La page est donc construite morceau par morceau. Cela exclut donc une construction directe sur l'écran de la page. Il est même préférable de dessiner sur une feuille la forme générale et la disposition des éléments avant ae commencer les opérations sur l'écran. Ainsi vous n'aurez plus qu'à tenter d'obtenir les effets désirés au lieu d'avoir en permanence la construction finale en tête. D'ailleurs, vous constaterez bien vite qu'il s'agit là d'une obligation technique : l'écran de l'Amstfad ne présente pas une assez grande surface pour que l'on obtienne à la fois une page entière et une résolution graphique acceptable. Donc l'option projet nous propose tout d'abord de définir la fenêtre de travail. Cette fenêtre correspond à la taille d'un écran réel. Vous déplacerez donc un rectangle à la force de la souris jusqu'à l'endroit voulu. A propos de déplacement, il peut vous sembler un peu lent, mais un appui sur la touche CONTROL (ou CTRL) accélérera quelque peu le processus.
Une fois satisfait, un petit "clic" et un nouvel écran ainsi que de nouvelles options apparaissent. Au bas de l'écran de travail un bandeau contient les "icônes". Il ne s'agit pas ici des symboles utilisés par GEM mais de petits dessins chargés d'illustrer vos pages ou d'apporter de nouvelles polices de caractères. Passons en revue les nouvelles options : ZOOM est tout à fait parlant. Après définition d'une zone de travail. L'intérêt du zoom réside non seulement dans l'agrandissement de la zone mais aussi dans la possibilité de travailler en demi-pixels. Ceci permet d'atténuer l'effet "d'escalier" propre aux diagonales. Bloc trace un rectangle "élastique" c'est-à-dire que celui-ci peut-être étiré afin d'occuper la surface desirée. Vous rencontrerez alors un mode de déplacement propre à Oxford : une croix est placée sur une des extrémités de la figure. Lorsque vous déplacez la souris, l'objet est "déformé" dans une direction. En appuyant sur la touche centrale, la croix "saute" à l'autre extrémité et il est alors possible d'étirer la figure dans cette autre direction. Ceci est assez déroutant au départ, mais finalement assez pratique. Une fois la surface définie, il est possible de l'effacer, de la déplacer, de la copier et de la stocker. Le déplacement d'un bloc, à la différence de la copie, efface l'ancienne position du dessin. L'option stocker est utilisée par la fonction glue. Attention le bloc en question ne doit pas être trop grand sinon un message d'erreur apparaît. Puis, grâce à glue, l'objet pourra être placé n'importe où sur l'écran et ceci en vidéo inverse ou normale avec inversion latérale ou horizontale. Nous fasserons rapidement sur les onctions de tracés de figures : rectangle, cercle ovale, triangle, ligne et anale (uniquement les angles à 90°). Enfin pour finir ce tour d'horizon, une RSX intitulée CONVERT vous permet de transformer vos écrans (en MODE 1 ou 2) en images compatibles avec Oxford PAO. Vouloir faire de la vraie PAO sur un Amstrad est peut-être un peu illusoire surtout lorsque l'on compare ses performances avec celles affichées par les différents constructeurs : Apple, IBM, Atari, mais peut-être avec Oxford PAO prendrez-vous goût à la mise en page. CPC n°34 (Mai 1988) |
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