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Silipack est un ensemble de deux programmes : Silidrum et Silitone. les habitués de la langue anglaise auront tout de suite compris qu'il s'agit de logiciels musicaux concernant respectivement les percussions (arum : tambour) et les "sons" (il faut comprendre synthétiseur). Et heu, heu... Cet ensemble est réservé au 6128 pour cause de capacité mémoire. Silidrum se présente sous la forme d'un tableau à plusieurs colonnes. Chaque colonne correspond à un instrument : il suffit de déplacer la flèche sur une des colonnes et de valider la case pour obtenir le son de l'instrument correspondant (il y en a 13 au total : grosse caisse, caisse claire, cymbales, claquement de mains, etc.). Sur une même ligne, vous ne pouvez bien sûr placer plus de trois instruments, la limitation étant due aux possibilité de l'Amstrad en matière sonore. Le mode création est mis en marche grâce au bandeau de menu présent dans la partie supérieure de l'écran (Mode). Il s'agit du cœur du programme puisque c'est ici que vous allez créer vos séquences de rythmes, sur 3 ou 4 temps. Cette notion de séquences justifie une option du menu mode : TRANSFERT. En effet, chaque rythme peut être numéroté (de 0 à 15) et transféré dans l'une quelconque des 16 séquences (de A à P). On Trouve également des possibilités classiques d'édition d'une séquence avec transferts, une bascule entre les modes 3 et 4 temps (les temps sont visualisés sur la grille par des zones bleues alternativement claires et foncées. Vous pouvez jouer en direct avec l'option manuel qui utilise les touches de fonction pour rendre les 13 sons possibles.
La sauvegarde des données sur disquette peut s'effectuer sur 1 rythme, dons ce cas, l'extension du nom de fichier est .DRM ou bien sur les 16 rythmes (extension .TOT). Le générateur BASIC est bien utile : les rythmes créés sont sauvés sous forme de programme réutilisables à souhait. Enfin, inspirez-vous de rythmes de démonstration inclus dans le programme, ils vous donneront une bonne base de départ. Maintenant votre rythme est totalement achevé, il est très réussi (mais si, mais si !) et vous souhaiteriez y superposer une mélodie. C'est très simple, il suffit de choisir l'option Silitone et vous vous retrouvez d'un coup (ou presque !) avec l'écran du logiciel déjà cité sous les yeux. Silitone emploie également des "séquences" pour son fonctionnement. C'est-à-dire que des séries de notes sont enregistrées et peuvent être manipulées : ajout, suppression et transfert sont des opérations utilisées également avec les traitements de textes. Le clavier de Silitone est situé tout en bas de l'écran et permet de jouer sur 5 octaves. L'enregistrement des notes ne se fait pas par l'intermédiaire du clavier du CPC, mais grâce au joystick, ce qui est tout de même moins "naturel". Le résultat de vos appuis est visualisé sur une "portée" numérique constituée de 3 rangées de lettres (il s'agit ici de la notation anglo-saxonne : C, D, E, F, G, A, B pour do, ré, mi, fa, sol, la, si). Sous les trois rangées de lettres, on trouve trois rangées de chiffres. Ceux-ci représentent pour chaque pas (choque "colonne") les octaves de chaque note (de 0 à 4). Plus bas, on trouve le sélecteur de tonalités (10 au choix) et tout à côté, le sélecteur d'enveloppe de volume. La sélection joue ici pour un pas complet, avec ses 3 notes éventuelles et non pas sur une note isolée. Comme dans Silidrum, il est possible de transférer des séquences, de modifier le tempo et la mesure, ou encore de générer un programme BASIC. Finalement, Silipack est un utilitaire complet réservé aux amateurs mais qui, malgré les menus déroulants, présente des écrans un peu trop "chargés" et une validation à l'aide des flèches du curseur ou du joystick qui nuit à la "convivialité" du programme. CPC n°33 |
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