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Le sacre des icônes

Convivialité et simplicité sont les deux piliers du logiciel de création graphique contemporain. Les remakes de Mac Draw se ramassent à la pelle. Spectrum en fait les frais, Amstrad s'en tire bien. La couleur met du piment.

Décidément l'esprit qui enfanta Mac-Draw est génial. Qui dit succès commercial voire inspiration, dit aussi imitation . Après Digital Research et son Gem Draw pour machines 16 bits, voilà que Loriciels jette son grain de sel avec Lorigraph pour Spectrum et Amstrad. S'il s'affirme utilitaire de dessin pour le premier avec des graphismes en noir et blanc (précisons-le tout de suite médiocres), sa vocation sur Amstrad oscille entre le bussiness d'affaires, camemberts et histogrammes, et la création graphique plus artistique. Couleur oblige. L'atout numéro un de Lorigraph s'impose dès le chargement : sa présentation basée sur la présence d'icônes, de fenêtres et de menus déroulants avec des répercussions en termes de convivialité et d'accessibilité aux diverses fonctions. Le clavier entièrement redéfinissable et la manette de jeu font office de souris. Comme de bien entendu on « clique ». Enfin quelqu'un qui pense aux manchots et gauchers de toute espèce. Les traditionnels droites, crayons, rectangles et ellipses (le rond n'est pas trop cabossé) voisinent avec des formes plus typées comme les polygones à bouts arrondis, bien plus chics dans les schémas. On apprécie énormément les icônes pleins qui permettent de superposer une figure à une autre sans transparence. Combinés à l'usage du robinet de remplissage on arrive par ce biais à obtenir des effets d'ombre sans bavure disgracieuse. Drôle de robinet d'ailleurs. Avant de se couvrir du motif sélectionné, faire se remplit de noir à partir d'un losange grandissant en strates à une lenteur particulièrement irritante sur Spectrum. Les surfaces doivent être fermées. Il ne faut pas trop en demander. Côté «fioritures» le Spectrum fait pauvre figure. Sept motifs de base disponibles sont affichés en bas de l'écran que l'on peut modifier à volonté par superposition ou soustraction des rayés, briques ou pointillés originels, à l'aide des divers modes logiques. Extrêmement ouverte dans l'absolu cette possibilité se révèle confuse sur le terrain. On se mélange souvent les pinceaux entre les « and », « or », « over », « xor » (tout bonnement et/ou inclusifs et exclusifs symbolisés par une croix en bas de l'écran) pour arriver à des motifs saturés de noir pratiquement illisibles dans un schéma.

Il en va autrement sur Amstrad. On travaille en technicolor avec vingt-sept couleurs dont quatre affichables simultanément agrémentées de neuf nuances. Le fond, les bords, comme les traits peuvent être modifiés. C'est très bien, c'est très beau, reste qu'il y a un détail idiot auquel Loriciels n'a pas pensé. Essayez de dessiner en rose-rouge et jaune-orangé sur gris pour voir. Les instructions à l'écran qui prennent ces teintes deviennent tout simplement invisibles. Mieux vaut avoir une bonne mémoire visuelle ou choisir le dessin contrasté. L'usage de la fonction « mode » revêt plus d'importance, notamment si l'on veut modifier la composition d'un titre. Obtenir des effets de dégradé par exemple nécessite uniquement trois manœuvres. Les motifs interviennent également dans la fonction « spray » cachée derrière un petit vaporisateur. Un léger saupoudrage par ici, une petite frise par là. Dommage qu'on ne puisse choisir alors l'épaisseur du trait. L'aspect « pro » se reflète à plusieurs échelons. On dispose par exemple de trois systèmes d'effacement qui vont de l'ultra-classique gomme à la réinitialisation de l'écran en passant par l'effacement des dernières instructions. Les pinceaux se comptent à la pelle : vingt-sept au total que l'on clique dans la fenêtre fonction. Si la gamme est vaste, l'usage l'est moins. Face à un nombre impressionnant de double ou triple traits (forts pratiques au demeurant) on cherche en vain des tracés pointillés ou des flèches. Innovation de taille, des icônes tampon et ciseau, particulièrement bien vus, permettant de saisir une partie du dessin, de la garder en mémoire et de la dupliquer un peu plus loin. Fini le recopiage imbécile. Vous voulez dessiner Saturne et son anneau, c'est facile : deux ellipses imbriquées l'une dans l'autre que l'on remplit. Un petit coup de ciseau pour sectionner une partie de l'anneau. On insère un rond et on remet le bout d'anneau manquant. A noter quelques problèmes de recouvrement, bénins sur Spectrum, lorsque l'on découpe et colle sur les bords de l'écran. Pas de problèmes pour la fonction miroir, qui permet de transformer les symétries, si ce n'est la sécheresse de la notice. L'empirique est de mise. Cette option qui peut paraître anodine se révèle primordiale, non seulement dans le tracé de sentiers bien parallèles mais aussi dans toutes les formes géométriques possédant des axes de symétrie. De l'indispensable pour un utilitaire de dessin. Comble du luxe : certaines icônes couvrent deux fonctions. C'est ainsi qu'avec les lunettes on pourra accéder aux parties cachées par les bords de l'écran, regarder ou corriger un dessin grossi à la loupe lorsque combiné à la fonction « magnifier » (pourquoi ce franglais bâtard?).

C'est en visualisant le dessin pleine page que l'on appréhende le principal défaut de Lorigraph : le manque de place, avec ou sans cache, d'autant plus gênant sur Spectrum qu'on est amené à réaliser des schémas peu compressibles. Pour peu que le personnel de votre club de voile porte des noms plus sophistiqués que Luc Pic ou Paul Poe vous n'arriverez jamais à réaliser un organigramme légende. Surface disponible restreinte, caractères de texte standard disproportionnés (vingt-cinq signes par ligne pour le plus petit, douze signes par ligne pour le plus gros) : tout déborde, rien ne tient. Fort heureusement le dernier problème a été résolu sur Amstrad. Les caractères, toujours quatre tailles, sont plus petits et plus jolis (trente et un signes par ligne pour le caractère standard). Par ailleurs on peut même créer son jeu de caractères personnels en éclairant ou éteignant les soixante-quatre points d'un carré de définition. Chaque dessin est sauvegardable et édita-ble en pleine page. Malgré quelques défauts de jeunesse dont l'absence de toute animation, un très bon logiciel de dessin pour Amstrad qui fleure bon le Mac dans son accessibilité. On se fait vraiment plaisir. Pour Spectrum on prendra soin de faire des schémas taille timbre poste sans texte. Un peu gênant pour un utilitaire qui vise le graphique d'affaires. (K7 et disquette Loriciels pour Amstrad et Spectrum).

TILT - n°28 - (janvier/fevrier 1986) - page050 et page051

★ EDITEUR: LORICIELS
★ ANNÉE: 1985
★ CONFIG: 64K + AMSDOS
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: COMMERCIALE
★ AUTEUR: DR R. ARRANHADO ou R. ARRANDMADO , Pierre FOUILLET (Pochette)

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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.