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U-DOS 1.3 (Amstrad Magazine)U. DOS (c) Logicys (Cahier de l'Amstrad)
Le Basic des micro-ordinateurs Amstrad CPC présente, en ce qui concerne la gestion des fichiers sur disquette, une lacune importante : il ne connaît pas l'accès direct et ne sait utiliser que des fichiers séquentiels.
Sous la dénomination UDOS, la société Logicys commercialise un mini SED destiné a combler au moins partiellement cette lacune. UDOS est, en effet, un ensemble RSX Basic vous permettant d'utiliser des fichiers à accès direct et d'accéder aux enregistrements de ces fichiers à partir de leur numéro.

L'ensemble vous permettant de mettre en œuvre UDOS se compose de :

  • un manuel utilisateur,
  • une disquette contenant quelques utilitaires et le programme de création des RSX Basic autorisant l'accès direct.

Le manuel utilisateur

Il présente bien les différentes possibilités de UDOS et les utilitaires livrés avec le SED.

Toutefois, on peut lui reprocher d'être un peu fouillis et de manquer d'ordre dans la présentation de certaines contraintes. C'est ainsi que, si la présentation des instructions Basic permettant de gérer l'accès direct est faite en début de manuel, il vous faudra attendre la page 26 pour lire que tout fichier à accès direct doit être défini et initialisé avant son utilisation par UDOS ! Si cette contrainte peut sembler évidente à nombre d'entre vous, il ne faut pas oublier qu'il existe certainement des acquéreurs de UDOS qui désirent simplement l'utiliser pour réaliser des applications bien précises et ne sont
pas forcément rompus aux différentes subtilités de la gestion de fichiers.

En plus du manuel utilisateur, vous avez droit à vingt-quatre pages d'explications sur écran. Ceci ne remplace pas un manuel complet. Essayez un peu de travailler sur votre micro et de faire dérouler simultanément ces explications. C'est... vous avez dit impossible... c'est bien ça ! C'est impossible. Donc l'utilité réelle de ces explications est très proche de zéro. D'autant que, pour accéder à un renseignement particulier, il vous faudra dérouler tout ce qui précède. C'est d'autant plus regrettable que ce guide sur écran est nettement plus complet que le manuel qui vous est fourni. Il explique clairement et de façon détaillée les procédures d'utilisation des instructions Basic propres à UDOS. Alors, pourquoi ne pas l'avoir édité sur papier en lieu et place du manuel ?

Les utilitaires

Sept utilitaires vous sont proposés avec UDOS. Il s'agit de programmes permettant les fonctions suivantes :

- Liste de directory de disquette : il s'agit simplement d'un utilitaire donnant le catalogue d'une disquette, mais de façon plus complète dans la mesure où il vous donne l'implantation physique de chaque fichier sur la disquette.
- Description du fichier : il vous donne la description complète de chaque fichier. (Taille fichier, longueur enregistrement, etc.). Cet utilitaire vous permet aussi d'initialiser un fichier en remplissant ses secteurs par des 0 binaires.
- Dump et modification de secteur : le plus intéressant des utilitaires livrés avec UDOS. Il vous permet d'éditer à l'écran un secteur de disquette et de modifier celui-ci si vous le désirez. Vous avez toutes les commandes vous permettant de vous balader sur la disquette en allant lire le secteur précédent ou le secteur suivant celui sur lequel vous êtes positionné.
- Gap File qui vous permet d'avoir une représentation graphique et une représentation physique de l'occupation de la disquette.
- Définition de fichier indexé : peut-être pas le plus intéressant, mais assurément le plus utile de tous les utilitaires proposés ici. Sans lui, pas question de pouvoir utiliser UDOS.

Il vous permet de définir des fichiers qui seront ici gérés par l'accès direct. De plus, après la définition d'un fichier, il se branche directement sur la phase d'initialisation de celui-ci, autre partie indispensable de la création d'un fichier à accès direct.

- Suppression de fichier : permet de supprimer des fichiers sans passer par la commande |ERA simplement en déplaçant un curseur devant le nom des fichiers affichés sur l'écran.
- Copie de fichier : permet de copier des fichiers sans passer sous CP/M.

Ainsi que vous pouvez le constater, l'éventail des utilitaires est assez étendu. Leur utilité réelle est toutefois assez inégale et je regrette, pour ma part, qu'il n'y ait pas d'utilitaire permettant le compactage de la disquette, c'est-à-dire effectuant le regroupement de tous les fichiers sur des secteurs contigus. Cela aurait été plus utile qu'une copie ou une suppression de fichiers.(Il est toutefois vrai qu'un tel utilitaire n'est pas évident du tout à réaliser).

UDOS et ses instructions Basic

UDOS vous permet de gérer simultanément jusqu'à sept fichiers en accès direct. Chaque fichier peut contenir jusqu'à 65 536 enregistrements de 512 octets chacun au maximum. Cette capacité est assez importante pour qu'on puisse considérer que vous n'êtes limité, en réalité, que par la capacité de la disquette. Chaque fichier géré dans un programme doit se voir attribuer un numéro compris entre 1 et 7. La numérotation des enregistrements d'un fichier commence,elle, à 0.

L'accès direct vous permettra d'accéder à un enregistrement d'un fichier à partir de son numéro.

Après de nombreux essais concernant la création et l'exploitation de fichiers sous UDOS, je n'ai relevé aucune anomalie. Rien, ou du moins rien de visible avec des essais que j'estime complets, ne paraît avoir été oublié. La lecture et l'écriture d'enregistrements se font à une vitesse plus que convenable, et la présence d'un indicateur d'erreurs récupérable dans votre programme vous permet, en cas d'anomalie, d'effectuer le traitement correcteur qui convient. Je regrette seulement qu'il n'y ait pas d'instruction permettant d'allouer et d'initialiser un fichier à accès direct à partir d'un programme Basic. Vous devez obligatoirement effectuer ces opérations à partir de l'utilitaire de création de fichier indexé, et c'est dommage dans la mesure où ça limite légèrement les possibilités globales du système.

Les principales instructions Basic supplémentaires dont vous disposez sous UDOS sont les suivantes :

- |OPEN et |CLOSE destinées à ouvrir et fermer un fichier à accès direct.
- |READ.IND, et |WRITE.IND qui vous permettent de lire ou d'écrire un enregistrement sur un fichier à partir du numéro de cet enregistrement.

La possibilité qu'offrent ces instructions de transmettre et recevoir, pour un seul enregistrement, plusieurs variables, permet de définir de façon précise la structure des enregistrements de chaque fichier.

- |REMOVE qui permet de supprimer un enregistrement d'un fichier.
- |TEST.IND qui teste si un enregistrement d'un fichier est libre ou occupé.

Outre ces instructions de gestion de fichier et celles de gestion des erreurs, UDOS vous offre aussi deux instructions dont la puissance ne doit pas être sous-estimée et qui permettent le transfert d'un quelconque nombre d'octets (moins de 255 toutefois) entre une variable de type chaîne de caractères et la mémoire. Il s'agit des instructions |PUTM et |GETM.

Conclusion

A l'essai, UDOS apparaît comme un mini-DOS complet et bien réalisé qui atteint les objectifs pour lesquels il a été sûrement conçu : pallier, sur un micro-ordinateur personnel, l'insuffisance du DOS disquette fourni avec le matériel.

Sa capacité et sa facilité d'utilisation font qu'il devrait pouvoir convenir à la plupart des applications personnelles ou semi-professionnelles faisant appel à des fichiers à accès direct.

Avec un peu d'habitude, et pour peu que vous ayez le courage de vous lancer dans la gestion de fichiers d'index séquentiels, vous pourrez même simuler de façon parfaite le séquentiel indexé (j'ai essayé, ça marche).

Quelques regrets toutefois :

- UDOS une fois activé, il ne vous reste plus que 37 629 octets disponibles. Si vous utilisez simultanément des fichiers séquentiels, et compte tenu des 4k nécéssaires pour les buffers d'entrée, il ne vous restera qu'un peu plus de 32 Ko pour vos programmes. C'est peu et je me demande si il n'aurait pas été préférable de fournir un tel système dans une ROM d'extension. Cela aurait augmenté le prix de l'ensemble, mais aurait sans doute permis d'inclure des instructions Basic permettant d'allouer et d'initialiser des fichiers.

Le manque du précision du manuel utilisateur en ce qui concerne les RSX Basic. Je continue à penser qu'il aurait mieux valu éditer un guide contenant les instructions telles qu'elles sont présentées dans le guide affichable à l'écran.

Enfin, il ne semble pas que le module UDOS soit translatable. C'est dommage car cela interdit à qui n'est pas très familiarisé avec l'Assembleur Z80 ou qui n'a pas le courage d'écrire les instructions nécéssaires, d'utiliser ce système avec des extensions du genre de la carte PHOENIX M64 ou autres extensions pour CPC. C'est dommage car, pour ce qui concerne essentiellement la simulation de l'accès séquentiel indexé, la possibilité d'utiliser une quelconque des extensions 64 Ko existant pour les Amstrad CPC aurait ajouté un “sacré plus” à UDOS.

R.P. Spiegel, Amstrad Magazine

★ EDITEUR: LOGICYS
★ ANNÉE: 1986
★ CONFIG: 64&128K + AMSDOS
★ LANGAGE: ???
★ LiCENCE: COMMERCIALE
★ AUTEUR: R.MESTARI

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.