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La vie de héros, même masqué, n'a pas que de bons côtés. Vous, tranquille devant votre écran de télé, vous ne voyez que les actes de bravoure et le courage indomptable de cet homme drapé de sa cape noire, surmonté de son sombrero noir et caché derrière son loup noir. Eh bien sachez que certains jours, j'en ai marre de tout ce noir. Pourquoi un justicier devrait-il toujours se cacher sous la couleur de l'ombre ? Ce n'est vraiment pas juste, c'est même terriblement injuste ! Malgré tout, dès que la veuve ou l'orphelin paraît en danger, mon sang ne fait qu'un tour et je saute sur mon destrier noir, entièrement vêtu de noir et mes pensées sont claires comme de l'eau de roche : je libérerai de l'infamie toute personne innocente et je pourfendrai le mal de mon épée.Il suffit que je parle de malheur pour que toutes les catastrophes imaginables nous tombe sur le coin de la gueule. Pour une fois que j'avais le temps de laisser mon imagination vagabonder il faut que cette sacrée Esméralda se fasse enlever par les sbires du sergent Garcia. Tiens pendant que j'en parle de celui-là, autant dire tout de suite que cet homme (si on peut appeler ça un homme) est le suppôt du mal dans notre belle région du nord du Mexique. Je ne pense qu'à une chose : arriver à faire mordre la poussière à cette vieille baderne. En plus, je suis sûr que ses galons, il les a achetés. Il est aussi militaire que je jeux être sommelier. On devrait les supprimer ces gars-là.
Chaque fois que je pense au sergent Garcia, la moutarde me monte au nez. Mais il faut d'abord me préoccuper du sort d'Esméralda. A propos de cette satanée fillette, je devrais me décider à lui demander sa main. Mais ne mettons pas la charrue devant les bœufs. La seule planque que je connaisse, c'est l'hacienda de Garcia. Le seul problème à résoudre, c'est comment forcer ce gros porc à baisser son pont-levis Allez je vais aller récupérer quelques objets essentiels au bon déroulement des opérations : fer à cheval, bouteille de porto, pot de fleur, verre de bière en cristal... Dès que j'aurai accumulé un trésor suffisamment important, j'arriverai sans doute à faire sortir le cochon de sa bauge ! Entièrement basé sur la mythologie de Zorro, ce logiciel propose un ensemble de casse-têtes à résoudre dans n'importe quel ordre. Seuls comptent votre sens de la déduction et votre humour (pour se servir du bide d'un buveur comme tremplin, il faut lui donner à boire). La musique, hispanisante en diable, vous envoie en plein dix neuvième siècle, à la rescousse de votre future fiancée. Le graphisme sobre et bien fini rappelle Bruce Lee, avec un progrès certain dans la gestion du personnage. Jetez-vous dessus ! HEBDOGICIEL n°126 - 14 Mars 1986 |
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Page créée en 647 millisecondes et consultée 5929 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
