En avant pour la distribution de multibaffe. Et bing, boum ! Wild Streets arrive sur GX 4000 dans une version plus rapide, plus colorée, et bien mieux animée que sur Amstrad CPC.
Des adversaires d'une intense sauvagerie, un héros pour qui le combat de rue n'a plus de secret, une panthère apprivoisée, et un otage à libérer. Tous les ingrédients sont réunis pour un bon jeu de bas-ton. Jeu qui avait déjà usé les nerfs des joueurs sur CPC. L'otage à libérer n'est rien moins que votre patron, une bonne raison pour le sortir vivant des griffes de ses tortionnaires. Evidemment, la route va être longue avant d'entrevoir le tableau final dans lequel il vous attend. Vous aurez tout loisir d'admirer les décors lumineux du jeu, passant du très rupin au sordide terrain vague. LE MONDE DU MULTIBAFFE Voyons les coups de base. Coup de poing, coup de pied, saut finissant par un shoot dans la tête, et revolver (six balles maximum, et chargeurs à amasser en route). Mais les programmeurs ont su mettre en valeur les capacités de la GX 4000. D'abord, le jeu va plus vite. Il est donc plus difficile. Il y a aussi une nouvelle botte, le multibaffe. Un coup diabolique : vous vous trouvez à gauche de l'écran. Un rocker aux chaussures vert fluo arrive par la droite. Vous l'attendez, puis lui mettez des coups de poing en le traînant jusqu'à l'extrémité droite de l'écran. Hilarant. De la châtaigne en rafales. ET ELLE SERT A QUOI LA PANTHERE ? Elle ne sert pas à grand-chose ! Vous ne la dirigez pas, elle vous suit comme un chien, et dévore simplement un adversaire de temps en temps, et ce d'une manière aléatoire. En fait, elle n'est là que pour apporter au jeu un petit plus esthétique, un peu plus de frime, quoi. EN PLACE POUR LA STONBA ! Attention ! Ne jubilez pas trop en atteignant le dernier tableau. Car la partie n'est pas finie. L'otage doit être ramené au point de départ. Seul problème, il ne faut pas uniquement protéger votre vie, mais aussi la sienne. En plus il ne se défend pas, et vous perdez de la vie quand il prend un mauvais coup. Evidemment, certains se croiront malins en jouant à Wild Streets manière Kangourou, c'est-à-dire en sautant sans s'arrêter (en évitant les adversaires). Et ils auront tort, car Wild Streets est un jeu défoulatoire qui fera passer un bon moment à tous les amateurs d'action. Matt Murdock , Player One n°3 - dec 90 |