★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ WEC LE MANS (c) IMAGINE SOFTWARE ★ |
A100% | Amstrad Action | Amstar&CPC | JOYSTICK HEBDO |
Peut-être avez-vous déjà vu, dans une salle d'arcade, cette drôle de demi-voiture rouge et blanche, qui entraîne son passager dans de drôles de virevoltes ou qui le secoue lorsque le pauvre a le malheur de sortir un tant soit peu de la piste ? Wec Le Mans, c'est ça, et l'adaptation, sur notre CPC, de cette merveilleuse machine est plutôt séduisante. Il y avait longtemps que je rêvais de participer à cette course, certainement la plus prestigieuse du monde.Alors, sans me dégonfler, je lis le tour des constructeurs et finalement Porsche m'offrit un volant Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que veut dire obtenir un volant de la part de Porsche, cela signifie non seulement que je conduirai une Porsche, mais surtout que ce sera une voiture d'usine avec tout le matériel et tous les techniciens que cela comporte. Je suis fou ! Pincez-moi, je rêve, ou plutôt non, laissez-moi rêver, c'est pas du luxe, par les temps qui courent, de pouvoir rêver d'aussi belles choses. SUR LA GRILLE DE DEPART Je me retrouve tout de suite sur la grille de départ, prêt pour vingt-quatre heures de vrombissements incessants, et d'odeurs d'huile, aussi bien celle de moteur que celle des marchands de frites, qui ont envahi les abords du circuit depuis le matin. Attention, dans trois secondes, il sera 4 heures. J'appuie à fond sur les gaz, j'enclenche ma vitesse, c'est parti. Les quatre voitures qui me précédaient sur la grille sont dépassées dès la première ligne. Quand je vous disais qu'une voiture d'usine s'était quelque chose de fabuleux. Ma voiture va plus vite que toutes les autres. Mais, cela ne veut pas dire pour autant que je suis sûr de gagner, les autres, pour moi, ne sont que des figurants. En fait, je me bats contre moi-même et surtout contre le temps. Le circuit est divisé en trois tronçons ; à chaque fois que je passe sous une passerelle, qui indique la Gn d'un tronçon, je gagne du temps supplémentaire. Au départ, soixante-deux secondes sont allouées pour parcourir le premier tronçon, une véritable partie de plaisir. En dehors d'un virage assez serré, la route est relativement droite ou alors en grande courbe. De plus, les concurrents ne sont pas trop nombreux. UNE DECOUPE EN RONDELLE Le début du second tronçon est encore plus facile, je me tape une petite moyenne de 215 mph. eh oui, aussi bizarre que cela puisse paraître sur une voiture allemande, le compteur est anglais. Enfin, de toute façon, ce n'est pas le compteur qui donne l'impression de vitesse, mais bien plus le paysage qui défile ainsi que les bandes de la route. Vous vous demandez peut-être si je ne pourrais pas aller plus vite. Malheureusement, à cet endroit une côte empêche ma voiture de tourner à pleine vitesse. Mais, une fois la route plate, le pied à fond sur la pédale, ma voiture atteint le 222 mph, ce qui correspond à peu près à 360 km/h, une belle vitesse de pointe. Mais je ne peux pas m'y maintenir trop longtemps, car, devant, deux voitures me bouchent le passage. Je ralentis, en attendant que la circulation se décongestionne. BRIS ET DEBRIS Tout à coup, c'est l'accrochage. Deux voitures viennent de se percuter et de la fumée sort de chacune d'elles. Il ne semble pas y avoir trop de mal, puisqu'elles se rangent sur le bord. Heureusement, j'ai vu l'accident de loin et j'ai pu l'éviter de justesse. Imaginez que je sois justement en train de les doubler, c'en était fini de moi. Je sens des sueurs froides me couler le long du dos. Mais, j'y songe, je n'ai jamais été pilote de course. Oui, mais ce n'est pas le problème, car ce n'est pas une vraie course, il ne s'agit pas de gagner contre les autres voitures mais déjouer le plus longtemps possible de façon à augmenter son high-score. EN PLEIN BAQUET Bien installé dans mon fauteuil, je relance la mécanique, il ne me reste plus beaucoup de temps pour atteindre le troisième tronçon. Heureusement après une ligne droite vallonnée et un virage assez serré à droite, j'aperçois enfin la seconde passerelle. Je me retrouve avec quatre-vingt-deux secondes pour finir le tour, c'est faisable. Hélas, le parcours tourne de plus en plus, et si les voitures ne sont pas encore légion, les doubler dans les virages n'est jamais très facile. D'une part, ma propre voiture se déporte dans un crissement de pneus, dès que je rentre trop vite dans un virage et, d'autre part les autres font à peu près la même chose. Il faut donc aussi évaluer leur trajectoire pour les doubler, retarder au maximum le freinage pour les passer dans les petits tronçons de ligne droite, quitte à filer un grand coup de patins dans le virage. Mais, sur ce chapitre, la tenue de route de la voiture est impeccable, même si elle n'est pas très réaliste. Dans la réalité, lorsque l'on rentre trop vite dans un virage et que l'on freine, il y a de grandes chances de partir tout droit alors qu'en freinant avant et en accélérant pendant, la voiture regagne de l'adhérence. Ici, c'est le contraire, on peut freiner tant qu'on veut dans les virages. Il suffit donc d'adapter sa technique de conduite à cette petite bizarrerie. TOUR OU TONNEAU, IL FAUT CHOISIR Après une légère montée et un petit virage à droite, je vais enfin passer le premier tour. Bien sûr, avant d'arriver à le finir, j'ai pas mal pratiqué. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de cette course ; tout en restant jouable, ce soft ne pardonne pas trop de fautes. Evidemment il est possible de faire quelques accrochages ou quelques tonneaux et de passer au tronçon suivant mais il n'est pas toujours évident de réussir à boucler un tour. Et on est parfois obligé de stopper sa voiture, faute de temps, à quelques mètres à peine de la passerelle, une horreur. Mais, que voulez-vous, c'est la course. A la fin de la partie, un tracé du circuit apparaît et vous indique jusqu'où vous avez mené votre bolide. En tout cas, une fois qu'on est lancé, il est très dur de s'arrêter ; comme le jeu ne possède pas de pause, je vous conseille de décrocher votre téléphone avant de commencer. Malgré ces quatre couleurs dues à l'emploi du mode 1, un jeu à ne surtout pas louper pour les fans de simulation d'arcade. A100% n°12 , p28-29 |
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Page créée en 060 millisecondes et consultée 8350 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |