★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ VICTORY ROAD: THE PATHWAY TO FEAR (c) IMAGINE SOFTWARE ★ |
A100% | Amstrad Action | AMMAG |
Un jour, peut-être proche, les logiciels ludiques deviendront bucoliques, charmants, gentils, pleins de jeunes filles en fleurs et de bons sentiments. Toutes les mères pourront enfin apprécier les douces et saines occupations de leurs rejetons. Mais, pour l'instant, ce temps est bien loin, et pour notre plus grand plaisir (et le vôtre), voici encore un jeu violent, destructeur, peuplé d'horribles monstres verts et d'araignées gluantes. Un jeu qui défoule et qui rend fou !
LA DIMENSION Victory Road n'est pas un soft de guerre. Il en a le nom, la saveur, le style même. Sur les routes de la victoire, ne vous attendez pas à croiser le général Bîgeard au coin d'une tranchée, mais plutôt une horde d'ogres affamés ou de magiciens verdâtres, aux intentions visiblement malsaines. Victory Road serait, en fait, Ikari Warrior 2, Imagine ayant préféré, semble-t-il, changer le titre pour ce deuxième épisode. Tout au long du parcours s'ouvrent, devant vous, des portes qui permettent de changer de dimension. Vous êtes ainsi aspiré de manière amusante par une porte géante semblant sortir d'une BD de Max (publiée dans AMSTRAD 100%). Ce passage vous téléporte dans une sorte de salle de bain carrelée, dans laquelle il vous faut détruire un monstre gigantesque en forme de masque grec... Je sais, tout cela peut sembler bizarre, mais c'est comme ça.
AU MENU, Pour les armes, les concepteurs du jeu ne sont pas allés chercher midi à quatorze heures. Au départ, vous tirez des balles, sans grand effet, et des grenades, en gardant le doigt appuyé sur le bouton tir. (Si vous jouez au joystick, il est bien sûr inutile d'enfoncer comme un forcené les touches de votre clavier.) Mais je vous conseille de vous ruer sur le lance-flammes qui vous attend en chemin : il est si puissant et destructeur que l'on croirait presque entendre griller la chair des magiciens que vous venez de brûler. Ce qui n'est pas désagréable, ces saletés d'encapés vous en faisant voir de toutes les couleurs. Mais c'est qu'ils tirent, les bougres, et qu'ils se cachent. Ils jouent même à chat perché sur les colonnes et les blocs bordant la route. Dans ce cas-là, d'ailleurs, brûlez ennemis et blocs, car ces derniers recèlent parfois des surprises pas désagréables : une invincibilité temporaire, une mégaexplosion dévastatrice, ou tout simplement des points. LA VICTOIRE La possibilité de jouer à deux est une bonne chose. Les deux scores sont séparés, et chacun marque des points selon le nombre de monstres qu'il abat. Ce qui donne du piquant à l'action, genre "c'est moi qui vais prendre le lance-flammes". Dommage, pourtant, que l'on ne puisse plus réintégrer le jeu après être mort (comme dans Double Dragon), et qu'il faille, après chaque partie, recharger le jeu pour reprogrammer une partie mixte. Sinon, le jeu est assez agréable et facile d'accès, quoique un peu répétitif. Mais tous ceux qui ont bien aimé Ikari Warrior prendront plaisir à dévaler les routes de la victoire. Matt MURDOCK , A100% n°10 , p93 |
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Page créée en 203 millisecondes et consultée 4657 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |