★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TRANTOR: THE LAST STORMTROOPER (c) GO! ★ |
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Transtor fait partie de la nouvelle gamme de logiciels distribués par US Gold ; Go ! Gamme qui commence très fort, vue la qualité à peine croyable de ce logiciel... Et pourtant, le scénario est plutôt simpliste : banni de sa planète on ne sait pourquoi, le super soldat Trantor se retrouve sur une planète aussi déserte qu'inhabitée, si ce n'est par d'affreux bestiaux avides de chair fraiche. Armé seulement d'un lance-flammes dévastateur, notre courageux héros n'a dès lors qu'un seul et unique but : retrouver l'ordinateur central du gigantesque complexe dans lequel il est enfermé, et lui soutirer le code secret qui lui permettra de s'échapper. Avouez qu'on a déjà vu mieux... Ronn, zzzz... La version cassette est plutôt longue à charger. Ceci est dû au fait que les programmeurs ont prévu trois superbes pages de présentation, dont deux animées. Profitons que j'ai (enfin) un peu de place pour m'exprimer librement pour vous les décrire : la première est un superbe dessin représentant Trantor en train de carboniser un vilain monstre, genre Alien en plus moche. Histoire de montrer que le CPC continue à bosser, un compteur indique le nombre de blocks restant à charger. Une fois ce compteur arrivé à zéro, une voix digitalisée se fait entendre, qui baragouine quelques mots en anglais (je ne sais pas lesquels, n'étant pas doué pour la langue de Shaekspeare). Vient ensuite la deuxième page de présentation, matérialisée par un vaisseau énorme qui emprunte un immense couloir vertical, apparemment sans fin. Ça fait déjà dix minutes que j'ai tapé le fatidique RUN. Et c'est pas fini.
On a maintenant droit au logo de l'éditeur (Probe Software), dont les lettres se baladent dans tous les sens, jonglent sur l'écran, jusqu'à ce qu'on appuie sur une touche. Enfin le jeu en lui-même se charge. C'est pas trop tôt. Wooooshhh ! Premier plan du jeu : Trantor est seul sur une espèce de plate-forme. Cette solitude ne dure pas très longtemps ; déjà, les immondes bébêtes dont il est question plus haut l'attaquent. Le lance-flammes entre alors en action, et les ennemis explosent en des milliers de points lumineux sur l'écran. Il faut parcourir le premier niveau du complexe, jusqu'à découvrir un terminal qui donnera d'une part, du temps supplémentaire (car il est limité (à 90 secondes (eh oui), et d'autre part, une lettre de l'alphabet, au hasard (il faut en découvrir huit, qui, une fois remises en ordre, formeront un code qui servira à mettre en marche l'ordinateur central). Une fois cette lettre découverte, il faut retrouver la plate-forme de départ, et s'en servir comme d'un ascenseur pour le niveau inférieur. Les plus doués d'entre vous auront compris que pour huit lettres, il y a huit terminaux à découvrir, donc huit niveaux à explorer, donc huit trie (jeu de mots interne à la rédaction. Vous pouvez pas comprendre. Déjà, moi j'ai du mal). En plus de ce terminal, Trantor peut découvrir des coffre-forts, qui, d'après leur contenu, lui redonnent de la vitalité, le rendent invulnérable pour un temps limité, ou bloquent le compteur de temps, pendant un temps limité également. Il y en a sûrement d'autres, mais je ne suis pas allé assez loin pour les découvrir. On peut aussi découvrir des bonbonnes (sûrement de gaz), qui rechargent le lance-flammes. Scrash ! Boum ! Niark ! Le plus frappant dans ce jeu, est certainement à coup sûr sans conteste à l'évidence, la taille des sprites, alors que la plupart des jeux affichent des bombonnes de la taille d'un pixel à peine, Trantor (le jeu, pas le héros) se permet d'avoir des sprites énormes, tout en couleurs. Et qui ne clignotent pas, malgré le scrolling permanent qui anime le décor. Le tout est d'une extrême beauté graphique, et accompagné de bruitages fort réussis. A noter également la petite musique bien stressante comme il faut du début du jeu, et la possibilité de redéfinir les touches pour le jeu au clavier. Des jeux comme ça, on en redemande beaucoup... mais en disquette, svp... Stéphane Schreiber , Amstrad Magazine n°29 |
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