★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TOTAL RECALL (c) OCEAN ★ |
A100% |
Retour de Schwarzy en muscles et en sprites sur l'écran de nos CPC. Après Commando, Red Heat ou Running Man, Arnold recherche son identité dans un soft de science fiction qui a ravi la rédaction de Cent Pour Cent Dont Matt Murdock, qui a foncé tête première dans ce jeu aux innombrables casse-tête.Le film Total Recall a été réalisé par Paul Verhoeven. un cinéaste hollandais prodigieux qui, avec deux films surpuissants (Robocop et celui dont nous parlons en ce moment) a mis Hollywood à genoux. Petite précision : pour rendre hommage à un réalisateur qu'on adore à Cent Pour Cent. Quoi qu*il en soit, le jeu ne fait aucunement honte au film. Et loin de là... UNE PREMIERE (BONNE) IMPRESSION Run "dise... Le drive du CPC clignote quelques secondes.. Clac ! Une page écran apparaît révélant un superbe portrait de l'acteur-héros. Suit un menu pour sélectionner les high scores, ou l'instrument utilisé pour attaquer la partie (doigts + touches sélectionnables, ou joy), quelques notes concernant l'histoire, pour se mettre dans l'ambiance, et hop ! le jeu commence... Si le sprite censé représenter Schwarzy ne s avère pas très ressemblant (pour le visage, car côté muscles, ça va), on est frappé par la luminosité des graphismes e( leur précision. C'est beau, coloré ... LAPALISSADE : QUAND ON MEURT, ON MEURT! La première action à réaliser est digne de l'acteur en question : asséner deux terribles coups de poing à l'individu qui vous barre la route. Votre vie est comptabilisée en points d'énergie (80 au départ), mais tomber dans les flammes, ou avoir n'importe quel autre problème entraînant la mort d'un homme normalement constitué (j'entends par là ni bionique, ni cyborg. ni zombie ou déjà mort), renvoie illico au début du jeu. C'est énervant, car au début, on n'arrête pas de mourir, mais c'est normal.. C'est vrai, quoi vous trouvez pas bizarre que dans la plupart des jeux micro, on dispose de plusieurs vies, ce qui signifie que quand on meurt, à la différence de la réalité, on ne meurt pas vraiment ? Dans Total Recall. quand on meurt, on meurt, et quand on prend un coup de poing ou une balle dans le bras, on a mat donc nos points d'énergie baissent JEU DE BASTON ? NON. CASSE-TETE ! Après s'être débarrassé du premier adversaire, on marche, on évite un courant électrique alternatif, et on saute d'une plate-forme à l'autre. Problème, on tombe vite sur une plate- LE PLAISIR DE CHERCHER, ET DE TROUVER On tourne en rond des heures, on cherche à en devenir fou. mais quand on trouve, quel plaisir ! Les programmeurs s'en sont donné à cœur joie. Tel interrupteur coupe tel rayon barrant le passage vers un autre interrupteur actionnant un ascenseur caché permettant d'aller trouver l'un des objets recherchés. Evidemment il m'est difficile de vous donner des indications pour vous sortir des situations inextricables dans lesquelles ce jeu va vous plonger. Ce serait dommage pour votre plaisir. LA RECHERCHE D'IDENTITE Jetons un œil (que l'on prendra soin de récupérer) sur les buts du sprite incarnant Schwarzy dans Total Recall. Le sprite s'appelle Quaud, et doit trouver cinq objets cachés représentant son identité. Une véritable prise de tête, capable d'arracher les neurones de n'importe quel professionnel du joystick. Le pire, c'est qu'une fois les cinq objets réunis, les programmeurs ont tout mis en œuvre pour vous empêcher d'atteindre le second niveau. Barrières électriques, plates-formes vicieuses, aïe... j'ai mal ! Prenez votre mal en patience, ce soft est composé de cinq niveaux... Et tout est fait ici pour enflammer votre pauvre cerveau qui n'en demandait pas tant. Quand je pense que certains se plaignent de finir trop rapidement les jeux, en voilà un qui insque de les clouer devant l'écran pour quelques années de lumière. En plus, les animations sont d'une fluidité sans faille (Schwarzy se baisse, court comme une gazelle, et saute comme un cabri), les graphismes (très technos) frôlent la perfection, et les gags abondent, comme le sang qui gicle chaque f ois que l'on touche un adversaire. Bonne musique, ergonomie parfaite (aussi bien au joystick qu'au clavier), mais difficulté accrue. Voilà un jeu destiné à tous ceux qui se prennent pour de véritables professionnels du joystick... Dommage quand même que les bruitages manquent un peu d'envergure... Et c'est sûrement le seul défaut que l'on puisse attribuer à un jeu si difficile qu'il semble étonnant qu'il ne nous arrive point d'Espagne... Matt MURDOCK , A100% n°35 , p22-23 |
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Page créée en 354 millisecondes et consultée 4926 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |