Malgré le dernier assaut effectué par les envahisseurs de cette planète dont nous ignorions même jusqu'à l'existence, quelques rares spécimens de l'espèce humaine ont réussi à survivre. J'ai la chance de faire partie de ceux-là et maintenant l'heure de la vengeance a sonné pour moi. Pour l'instant, je me trouve dans la première forteresse de l'ennemi qui est un curieux complexe de labyrinthes se situant sur quatre niveaux. J'avoue qu'au début, j'avance complètement au jugé et pénètre dans la première pièce qui se trouve devant moi; je découvre sur le sol une réserve d'oxygène ce qui me fait regarder mon propre niveau d'oxygène, et c'est ainsi que je découvre que l'atmosphère de ces labyrinthes est toxique et qu'il va me falloir faire un plein régulièrement. Essayant de repérer la position de cette réserve, je pénètre dans une seconde salle où je fais ma première rencontre avec un gardien envahisseur. J'en viens rapidement à bout et il me livre des cartouches supplémentaires pour mon fusil; par la suite, d'autres vont me livrer des canes passe pour pouvoir utiliser l'ascenseur me permettant ainsi de changer de niveau. Suivant leur couleur.certaines de ces cartes me permettent d'avoir accès aux ordinateurs qui, par l'intermédiaire d'un jeu pourront me livrer des bouts de plans me permettant de retrouver les composants de la bombe que je recherche. Ma quête dans cet endroit s'avère difficile; quand je pense qu'après ce complexe m'attendent encore une course sans fin sur la terre désolée et une visite dans les catacombes pour trouver le grand maître, je bous d'impatience ! Au niveau du graphisme, Vindi-cator ne paraît pas spécialement engageant au début : les sprites sont bien sûr de taille honorable mais il y a des détails un peu gênant comme le fait, par exemple, de tuer de côté, lorsque vous faites face à l'écran ou les changements de direction dans les labyrinthes. Mais il faut parfois savoir persévérer alors avis aux plus patients d'entre vous... CPC n° 38, Octobre 1988 |