| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ THE TINY SKWEEKS (c) LORICIEL ★ |
| A100% | JOYSTICK |
Vous connaissez déjà une partie de la famille Skweek. Il y a quelques années ,vous contrôliez papa Skweek, roi de la peinture rose et tartineur de bitume de première. Tiny Skweeks va vous permettre de faire connaissance avec sa vaste progéniture, tous ses mômes vous attendent dans des tableaux, des énigmes, à vous exploser le crâne. Le principe de base de ce jeu de réflexion est extrêmement simple: un ou plusieurs Tinyss sont dispersés dans des tableaux qui s'affichent devant vous. Les bestioles peuvent être de 4 couleurs différentes et, pour chaque Tiny, existe une plaque de sommeil de la même couleur. But du jeu: placer chaque Tiny sur une plaque de sa couleur afin qu'il s'endorme. Quand ils ronflent tous bruyamment, vous passez au tableau suivant. Premier problème, les Tinies ne s'arrêtent que s'ils rencontrent un obstacle: mur, objet ou autre bébé Skweek. C'est là que la réflexion entre en action, vous devez trouver le chemin qui permettra, par mouvements successifs, d'acheminer un Tiny jusqu'à sa plaque de couleur. Deuxième problème: le temps qui vous est alloué pour résoudre un tableau est limité. Nombreux autres problèmes: au fur à mesure que le jeu avance, les tableaux sont de plus en plus compliqués et des pièges apparaissent.
Les 101 tableaux que propose Tiny Skweeks sont séparés en groupes de 10, chaque groupe proposant son monde, son ambiance et ses graphismes différents. Régulièrement, quand vous traverserez des mondes complets, vous verrez apparaître de nouvelles difficultés, de nouveaux pièges: unités de téléportations, bombes qui pulvérisent vos Tinies et vous font perdre du temps, blocs qui ne disparaissent que devant des Tinies d'une couleur donnée, flèches qui dévient la route de vos bestioles, plaques de sommeil qui ne s'allument que si vous passez sur un commutateur, cubes qui vous renvoient dans la direction opposée si vous les percutez. Heureusement, des bonus sont disséminés un peu partout eux aussi, vous permettant ainsi obtenir du temps supplémentaire, un joker ou même une vie de plus. Chaque tableau dispose de son propre mot de passe, ainsi, vous n'aurez pas à vous retaper les tableaux ar-chi-simples du début (tableaux étudiés pour vous apprendre les ficelles du jeu) si vous faites une nouvelle partie. Pour contrôler les Tiny Skweeks, vous dirisez un curseur que vous placez sur la bestiole à déplacer, vous cliquez, vous l'envoyez dans la direction voulue avant de recliquer pour récupérer la main et, éventuellement, déplacer un autre Tiny. Impossible d'effectuer des actions simultanées; quand un Tiny se déplace, vous ne pou/ez rien faire d'autre qu'attendre qu'il arrive en bout de course avant de se lancer dans une autre action. Même si la technique a peu d'importance dans ce genre de jeu, réflexion avant tout, Tiny Skweeks est tout de même très réussi à ce niveau. De très nombreux bruitages accompagnent vos actions. Quand vous ne les déplacez pas, les bestioles couinent et s'animent, sautent sur place ou bougent dans tous les sens. Rien à redire au niveau de la maniabilité, les commandes sont hyper-simples, et l'enchaînement des tableaux est bien étudié, avec une difficulté progressive et une évolution logique des bonus et des pièges.
Tiny Skweeks est un véritable jeu de réflexion, prenant, que l'on a du mal à lâcher quand on commence une partie, et qui demandera beaucoup d'astuce et de rapidité au joueur s'il espère en voir le bout. Les tableaux se compliquent à partir du 50ème, et deviennent difficiles à partir du 70ème. Seb, Joystick n°33 |
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Page créée en 064 millisecondes et consultée 4486 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |