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Arcade/AventurePalace Software, vous connaissez ? Sinon : stop, commencez donc par aller lire notre reportage sur le fameux éditeur de Cauldron I et II. Vous allez dire : "Ça y est, la citrouille est de retour et bonjour Cauldron III...", et vous aurez tout faux ! Toutes les bonnes choses ayant — momentanément — une fin, les programmeurs de chez Palace vous ont préparé un autre sujet de divertissement : devenez Tal, le héros porteur d'espoir d'une ère post-atomique. Vous devrez affronter une nouvelle aventure : l'Armure Sacrée d'Antiriad. (Entre nous, une sacrée armure, oui...)
Une situation explicite Terre 2086. Vous vous doutez bien que si l'humanité a été si loin dans le temps, malgré son arsenal guerrier, c'est pour mieux se détruire. L'histoire raconte que cette année 2086, après une période de calme relatif, voit se préparer la guerre. La tension monte et chacun des pays, sûr de ses propres défenses, déclenche l'holocauste. Attaques et représailles se succèdent et épargnent une poignée de survivants qui doit faire face aux rigueurs d'une terre dévastée. Peu à peu, l'humanité — ou ce qu'il en reste — surmonte les obstacles pour donner une race "puissante et audacieuse", comme le dit la légende. Ce peuple vécut des années d'une vie calme et tranquille jusqu'au jour où, le sort s'acharnant, les villageois durent subir l'invasion "d'Êtres venus d'ailleurs"... Les sages préparèrent en secret la riposte contre l'envahisseur et choisirent un héros, VOUS, pour retrouver "l'Armure Sacrée d'Antiriad" qui seule peut libérer votre race...
Un scénario bien construit Il faut admettre que ces "diables d'Anglais" ont encore bien fait les choses. En prélude à votre aventure/arcade, vous aurez droit à toute une situation, en bande dessinée et en français (et oui !) dans le texte. C'est rare et cet effort de traduction des textes, autres que ceux concernant les règles, les commandes ou le chargement du logiciel, mérite d'être signalé. Pas seulement signalé, d'ailleurs, car la B.D. d'une quinzaine de pages est fort bien dessinée et réellement très intéressante (quoiqu'un peu déprimante quant à l'avenir Love and Peace, Paix à tous les hommes !) Sacrée armure ! Trouver et porter l'armure d'Antiriad n'est pas une véritable partie de plaisir. Des yeux, peut-être, mais pas du poignet qui est mis à rude épreuve. Votre héros, Tal, est vraiment très éprouvé. Des pièges de toutes sortes viennent troubler sa quête et l'armure peut sembler — sans entraînement — une quête plus que difficile. Quelques heures de jeu devraient vous suffire pour maîtriser votre personnage, la direction de ses forces. Le pire, est qu'une fois endossée, l'Armure demeure une énigme. Quelle est sa magie, comment tester sa puissance ? Lorsque vous aurez réussi à mettre Tal dans l'armure, le tableau de commandes au bas de l'écran, resté éteint jusque-là, se met à clignoter. L'écran de visualisation, plus ou moins brouillé par les radiations, semble vouloir vous donner des indications. L'affichage tactique fait défiler des messages (tous les messages à l'écran sont également traduits en bon français). Une situation claire, une tâche bien définie mais des moyens pour y parvenir volontairement laissés dans l'ombre... Nanti de son armure Tal se sent un autre homme. Mais même en surveillant le panneau de contrôle qui, outre l'affichage tactique et l'écran de visualisation, vous renseigne sur la vigueur de Tal, le niveau d'énergie de l'armure, le niveau de radiations et votre score, pas grand'chose ne se passe. Après un passage dans l'armure, armé de votre courage, c'est parti pour une balade à travers des tableaux agréablement dessinés. L'ensemble du logiciel est d'un niveau graphique d'une très bonne tenue. Les écrans, colorés, sont parfois (à la longue) un peu monotones. Les animations sont superbes et les bruitages corrects. Peut-être n'avons nous pas trouvé le moyen de parvenir à des écrans plus variés ? Sans doute... La quête risque d'être longue encore... To be Tal or not to be? L'Armure sacrée d'Antiriad est un bon logiciel. Il est certain qu'il est à déconseiller aux fanatiques de "boum-boum" qui réclament des résultats immédiats. Cette aventure est avant-tout une quête, ce qui veut dire qu'il vaut mieux avoir une patience à toute épreuve et un bon joystick (l'ensemble du jeu est contrôlé par joystick, ce qui lui vaut l'appellation d'aventure/arcade). Mais n'allez surtout pas croire que, mis à part les cabrioles de votre héros et les pièges qui lui sont tendus, rien ne se passe... Vous aurez à combattre, et ce, depuis le début du jeu. A vous d'être adroit et méritant. Ce jeu bien conçu et agréablement réalisé mérite sûrement, quant à lui, toute votre attention d'amstradiste et d'aventurier impénitent. Frédéric Nardeau , AMSTRAD MAGAZINE n°19 (Fev 87) |
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Page créée en 608 millisecondes et consultée 12246 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
