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Ciel! mon loopingLe vol acrobatique en formation procure les sensations les plus fortes. Aile contre aile, à mille à l'heure, une nouvelle race de simulateur. La simulation que nous vous présentons aujourd'hui dépasse, et de loin, en difficulté ce qui existait jusqu'alors. En effet, vous allez apprendre à garder votre place au sein d'une formation aérienne, « Les Flèches Rouges » (Red Arrows).
Pour cela vous devez monter à bord et prendre les commandes du Faucon. Il s'agit d'un monoréacteur de 11,85 mètres de long et de 9,39 mètres d'envergure. Sa vitesse de pointe dépasse les 1 000 km/h et il peut monter jusqu'à une altitude maximale de 15 000 mètres environ. Votre tableau de bord vous renseigne sur l'état des principaux paramètres qui contrôlent le vol. Les freins peuvent être activés à des degrés variables, mais cet indicateur s'éclaire dès que la commande est effectuée. Les deux types de frein sont sélectionnés automatiquement en fonction de votre position : au sol, il s'agit des freins de roues, tandis qu'en vol, ce sont les freins aériens qui sont éventuellement en action. Deux autres voyants vous renseignent sur l'état des volets et du train d'atterrissage. L'indicateur de poussée vous permet de connaître la poussée de votre réacteur à un moment donné. Un peu plus à droite du tableau de bord se trouvent les indicateurs «ASI», « VSI » et « ALT » qui correspondent respectivement à votre vitesse relative par rapport à l'air (en fait ici, il s'agit de votre vitesse absolue car le vent est toujours considéré comme nul), votre richesse ascentionnelle ou de descente (il s'agit ici de l'altitude par rapport au sol). Sur l'écran central, vous visualiserez au choix votre position par rapport aux autres avions de l'escadrille, ou votre position dans la figure que vous voulez effectuer. Plus à droite, on trouve l'horizon artificiel, symbolisé par un petit avion, avec l'indication du degré d'inclinaison latérale et bien entendu son sens. Enfin à l'extrême droite, l'indicateur d'inclinaison de l'appareil sur le plan vertical (correspondant à la montée ou à la descente). Cet indicateur change de couleur quand il dépasse 90 degrés, ce qui est fort utile, car on ne dispose pas toujours de l'horizon pour se repérer. En revanche rien ne renseigne sur le cap, mais ce n'est pas capital pour cette simulation. Avant de vouloir tenter votre premier vol en formation, nous vous conseillons fortement de lire et relire le manuel. Il contient la description des formations et des manœuvres que vous aurez à effectuer. Les formations correspondent à la disposition les uns par rapport aux autres des neuf avions qui constituent le groupe. Etudiez bien votre position dans chacune des huit formations : Arrivée du grand 9, Losange, Pyramide, Apollo, Aigle, Manhattan, Viggen et Concorde. Les manœuvres pour leur part sont les figures que vous devez effectuer en vol, tout en conservant bien sûr la formation ou même en la modifiant pour une autre. Là encore, nous vous conseillons de vous imprégner soigneusement des virages et changements de hauteur que vous aurez à effectuer, d'autant que les manœuvres proposées sont complexes. Maintenant sélectionnez à partir du menu général l'option « entraînement » et choisissez le vol en solitaire, pour vous habituer aux commandes. A ce propos, celles-ci peuvent être contrôlées à partir du clavier seul ou de joysticks (un ou deux selon le type) plus clavier. Cette dernière option est nettement plus agréable car, vu le nombre de commandes disponibles, vous avez toutes les chances de vous perdre au clavier. Pour faire décoller votre avion, activez les volets (il n'y a qu'une seule position, donc pas de risque d'erreur de ce côté) et poussez le réacteur à son régime maximum. Vous décollerez tout seul, sans même avoir besoin de tirer sur le manche ! Dès que vous aurez décollé, rentrez vite le train d'atterrissage qui ne vous servirait plus qu'à vous ralentir et à vous déstabiliser. Puis lorsque vous aurez atteint une vitesse suffisante, rentrez les volets. Ne le faites surtout-pas trop tôt car vous risqueriez alors de décrocher. Certes votre avion ultra-perfectionné est bien équipé d'un système anti décrochage, mais il ne peut plus rien faire si vous avez vraiment trop exagéré. Deux anomalies du simulateur se font jour lors du décollage. Tout d'abord, votre vitesse au sol n'est pas limitée (sans doute ont-ils trouvé un nouvel alliage super-résistant qui garantit l'intégrité du train d'atterrissage quelle que soit la vitesse au sol !). Ensuite, vos volets eux-aussi semblent particulièrement solides, car ils échappent à la casse même à très grande vitesse ! Une fois en vol, prenez de l'altitude et essayez les figures de votre choix. En particulier, vous devez apprendre à accroître votre poussée très rapidement. Pour cela, mettez le régime du réacteur à son niveau maximum, activez le frein aérien et relâchez-le brusquement au moment voulu. Continuez à vous entraîner. En particulier, apprenez à évaluer la rapidité d'exécution des commandes. Descendez ensuite près du sol. Attention, c'est vraiment un moment difficile. En effet, vous allez vous entraîner à virer et à effectuer des retournements à basse altitude. Surveillez en permanence votre altitude et corrigez-la en conséquence pour ne pas vous écraser au sol. Lorque vous penserez avoir acquis la maîtrise complète de votre avion, prenez votre courage à deux mains et commencez l'entraînement en formation. Trois options supplémentaires vont vous faciliter quelque peu la tâche. Ainsi, vous pouvez demander au programme de vous guider en affichant au moment voulu les manœuvres à effectuer. Vous pouvez aussi le laisser contrôler la poussée des réacteurs et les freins ou les changements de direction horizontaux et verticaux. Votre score sera diminué en conséquence, mais vous avez tout intérêt à utiliser ces facilités au début. Lors des manœuvres, le leader signale au moment opportun les changements de formation. Il commence à les annoncer quelques instants avant pour que vous puissiez vous tenir prêt et, à son signal, la nouvelle formation doit se réaliser en quelques secondes. C'est l'un des moments les plus difficiles, et il faut déjà avoir acquis une bonne maîtrise pour passer avec succès ce cap épineux. D'ailleurs, le simple maintien de la formation pendant les manœuvres est déjà un exercice périlleux. En effet, vous volez à grande vitesse, avec d'autres avions très proches de vous, il faut donc veiller à ne jamais trop vous rapprocher de l'avion qui vous précède, ni de celui qui se trouve à votre côté. A la moindre erreur, vous risquez de percuter un autre appareil, ou, ce qui est moins grave pour vous mais pas pour votre moral, de voir votre formation disparaître de votre champ de vision et vous retrouver seul en plein ciel. Pour vous aider, vous pouvez observer sur l'écran radar les déplacements de Red 9 et tenter de faire des mouvements exactement symétriques. Si cela ne suffit pas, essayez de rattraper la formation si vous êtes suffisamment proche de votre place théorique, mais l'expérience prouve que vous n'avez quasiment aucune chance d'y parvenir si cet écart est trop important. Fort heureusement une option complémentaire vous permet de reprendre votre place au sein de la formation, avec comme seule conséquence une nette diminution de votre score. Lorque votre entraînement sera au point, laissez-vous tenter par le vol «réel». Vous enchaînez les figures les unes derrière les autres, selon des ordres du leader et changez aussi de formation à son signal. Voici quelques conseils pour vous aider. Tout d'abord votre poussée doit osciller entre 90 et 100 %. N'oubliez pas d'utiliser le relâchement du frein pour obtenir une accélération plus immédiate. La plupart des manœuvres s'effectuent à basse altitude, entre 75 et 1 500 mètres. Enfin, à titre de comparaison, votre vitesse au bas d'une boucle doit être proche de 650km/h. Les commandes réagissent vite et les graphismes sont corrects. Un très bon programme, à recommander aux amateurs de difficultés. TILT - n°27 - decembre 1985 |
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Page créée en 210 millisecondes et consultée 3897 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |