La guerre a son revers, crever la gueule ouverte, ou bien, dans le moindre des cas, croupir pour de longs mois dans un camp de prisonniers. Mais un soldat digne de ce nom doit tout tenter pour s'évader afin de se remettre au service de son pays. The Great Escape (la Grande Evasion) fait allusion à un film célèbre. Dans un premier temps, vous ne faites rien, ce qui nous change des stakhanovistes de l'auto-fire. Le prisonnier moyen, en effet, goûte d'abord le calme et la sérénité du camp avant d'aller se jeter, une fois de plus, dans l'enfer du combattant. Vous assisterez ainsi à la journée tumultueuse d'un prisonnier choyé, délicatement réveillé au petit matin, grassement nourri et luxueusement logé aux frais de la princesse, compté et recompté à l'appel et bouclé dans sa chambrée dès l'heure du couvre-feu. FIRE est le signal des prépara-lits. Dès maintenant, vous devrez fureter un peu partout dans le camp, planquer dans des caches tout ce qui pourra vous servir. Mais attention, si vous manquez à l'appel, ou à la cantine. les gardes auron tôt fait de découvrir ce que vous mijotez et vos préparatifs seront déjoués.   
La nuit, les projecteurs balayent le camp silencieux et des molosses veillent. Méfiez -vous aussi des systèmes d'alarme aux abords de la barrière. Sous leur mâle déterminalion, les prisonniers de guerre cachent portant une âme fragile : après un certain nombre de tentatives vouées à l'échec, le moral baisse dangereusement, la déprime gagne du terrain. A quoi bon insister ? Bientôt, le malheureux looser traîne dans le camp son âme en peine. Il ne faut plus compter sur lui. Mais vous, vous êtes d'une autre trempe, vous saurez vous échapper, n'est-ce pas ? AM-MAG
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