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Loriciel n'en est pas à son coup d'essai: il y a trois ans (comme le temps passe...) Ils avaient déjà sorti un tennis qui, pour l'époque, était des plus sympas. Depuis, la programmation a évolué et les joueurs sont devenus plus exigeants. Fini les petits sprites, place aux personnages animés! Le problème, sur un 8-bits comme le CPC, est qu'animation rapide rimait souvent avec fil de fer. Jusqu'à présent, les tennis men étaient inesthétiques quant ils n étaient pas carrément transparents! Entre le jeu efficace mais austère et les belles images, il fallait choisir. Tennis Cup nous offre désormais les deux, avec en prime des joueurs d'un réalisme stupéfiant qui savent frapper une balle. Le jeu se joue contre l'ordinateur ou bien à deux. Un système de pourcentage permet de définir les qualités du joueur: fort à la volée, un service impeccable mais un revers à améliorer, etc.. Afin que les avantages ne soient pas forcement acquis au détriment d'un autre paramètre, trente points supplémentaires sont alloués, libre à chacun de les utiliser à son gît. Un joueur expérimenté pourra augmenter ce crédit de points. En toute modestie, l'ordinateur se réserve d'office 250 points, mais rien ne vous oblige i les lui affecter. Ensuite, on pourra choisir entre un terrain en ciment, en terre battue ou gazonné. Ce choix ne fait pas que changer les couleurs du court, ce serait trop facile, il détermine aussi le rebond de la balle. La vitesse du jeu est réglable, rapide ou lente, ce qui évitera quelques revers aux débutants. Apres avoir choisi entre un match en l, 2ou 3 sets gagnant, on peut enfin se rendre sur le court. Deux fenêtres montrent le terrain en champ/contrechamp. Le décor est réduit a ressentie! certes, mais les Joueurs ont été graphiquement soignés avec des jeux d'éclairage, une tenue de tennis et surtout une richesse d'attitudes et de gestes étonnante. Comme c'est A eux que ton s'identifie beaucoup phts qu'a ta beauté d'un court, Tennis Cup s'avère très prenant. On pourra relever le côté un peu mécanique du déplacement des Joueurs, mais il ne faut pas oublier la masse de calculs exigée pour afficher tes nombreux éléments qui les composent; de plus, les lois de la perspective sont respectées lorsque le Joueur monte au filet ainsi que pour la balle. Rien que de ce point de vue, le jeu est une réussite de programmation. Les coups et effets de batte sont extrêmement variés, avec revers, battes liftées, lobs et j'en passe. Le maniement du joystick demandera un peu d'exercice. En effet, il faut appuyer sur Pire pour se préparer à la frappe et relâcher pour frapper. Difficile dans ces conditions de bondir sur une boue et de la frapper dans la même envolée. Mais, comme Use trouve que dans la réalité aussi il faut maîtriser entièrement la situation, on ne pourra reprocher cette façon de procéder. L'adversaire contraint a utiliser le clavier devra savoir monter ses doigts! Le son mat de la balle frappée participant aussi à l'ambiance, loriciel ne pouvait négliger ce point: le bruitage est des plus convaincant, on se croirait sur le court, ou tout au moins à la télé. Comme le soft coûte moins cher qu'une bonne place à Rolland Garros, vous savez ce qu'il vous reste a faire. Bô TGV, Joystick n°5 mai 90 , p148-149

CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c Page créée en 950 millisecondes et consultée 5626 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.