★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TEENAGE MUTANT HERO TURTLES 1 (c) IMAGEWORKS ★ |
A100% | JOYSTICK |
Même si vous ne les supportez pas (qui ? mais les Tortues Ninja !), vous aurez toutes les chances de succomber au charme du soft. C'est mignon tout plein, bien réalisé (donc bien adapté), et surtout assez varié pour éviter l'ennui. C'est du moins ce qu'en pense mister Matt Murdock !Nous, à Cent Pour Cent, les Tortues, on les adore. Vous pensez, ces héros de BD, dès le premier jour de leur création, avaient déjà tout pour devenir de parfaits petits personnages de jeux vidéo. Et leur parfaite maîtrise des arts martiaux les rapprochaient déjà de la famille des Dragon Ninja, Double Dragon, et des autres sprites bastonneurs...
L'UNION FAIT LA FORCE Les Tortues sont quatre. Je sais, je sais. vous étiez au courant, mais je le rappelle car il vous faudra en profiter tout au long de cette méga stonba sur CPC. Attention, n'allez pas vous imaginer des choses : vous ne déplacez pas les quatre personnages en même temps... Vous n'avez pas encore quatre mains que je sache (quoique Robby envisage sérieusement d'essayer la chose en ayant recours à la chirurgie esthétique, et ce pour pouvoir jouer à plusieurs jeux en même temps !). Non, vous déplacez un seul personnage, mais en ayant la possibilité de le remplacer par un de ses camarades à n'importe quel moment de la partie. Le mieux est donc d'avancer en faisant des ravages dans les rangs ennemis, tout en gardant un œil sur les points de vie de votre tortue. Dès que ceux-ci commencent à flirter méchamment avec le zéro (ce qui signifie la mort de la tortue jouée), vous changez de tortue (un menu s'affiche en appuyant sur la touche Retum du clavier de votre CPC). C'est le meilleur moyen de ne pas perdre de personnages (si c'est le cas, prenez votre mal en patience : vous pourrez les délivrer dans les niveaux suivants). OH ! LA BELLE BOUCHE D'EGOUT ! Le soft est très varié, chaque partie caractéristique de New York devenant un nouveau type de terrain de combats entre les tortues mutantes et les mercenaires de Shredder. On commence d'ailleurs directement dans les rues de la ville, qui deviennent un véritable labyrinthe. Les chars et les fantassins vous coursent le tout avec des sprites très réduits et des graphismes minimaux. Cette partie fait d'ailleurs penser au premier stage de Moonwalker (sur CPC). Vos chances de survie étant limitées, le mieux est d'emprunter les bouches d'égout (des petites taches jaunes sur les roules). C'est par ce biais que vous pourrez délivrer la belle journaliste April O'Neil des griffes du Fbot Clan ! DONATELLO, RAMASSE LES SHURIKEN Les égouts (tout comme les immeubles que vous devrez visiter) sont habités de toutes sortes de créatures dégénérées. Des horreurs que l'on se fait plaisir à dégommer. Chaque tortue manie une arme différente, bien qu'il soit dommage qu'elles aient toutes le même effet sur les adversaires. Par contre, les sprites se sont cette fois agrandis, et le jeu y gagne en jouabilité, les Tortues frappent, sautent (superbe saut Ninja avec le joystick vers le haut), et trouvent même des armes en chemin. Des petites merveilles de grande utilité (tirs, invisibilité, missiles pour détruire les barrières, cordes pour passer d'un gratte-ciel à l'autre), mais malheureusement livrées en quantité limitée... Un petit détail quand même pour les utilisateurs de joystick : on change d'arme en appuyant sur la touche « S » du clavier. GLOIRE AUX PIZZAS ! Que fait une Tortue Ninja quand elle est blessée et n'a vraiment plus le moral ? Dans le film ou la BD, elle appelle SOS Pizza. Eh bien, c'est la même chose dans le soft. Quand vos points de vie viennent flirter avec le zéro absolu, priez pour trouver une pizza sur votre route, car elle seule, pourra vous redonner une énergie suffisante pour exploser à coups de nunchaku (c'est l'arme de Michael-Angelo) les caïds de fin de niveau. Tiens, en passant, pour les vilains qui encaissent coup sur coup, utilisez plusieurs tortues. Vous porterez ainsi un maximum de coups à l'adversaire, gardant vos quatre personnages en vie.
AU SECOURS ! Après avoir délivré la jolie journaliste April O'Neil, les Tortues vont devoir désamorcer les bombes placées par Shredder dans les eaux polluées de l'Hudson. Cette fois, pas de baston, mais une épreuve de course contre la montre. En nageant ! Gloup, gloup, c'est pas évident mais vous serez obligés de réussir cette mission pour partir à la recherche de Shredder au volant du mythique bus des Tortues Ninja. UN BUS LANCE-MISSILES Conduire un bus en écrasant les piétons, c'est rigolo. Mais le problème, c'est que ce petit malin de Shredder a mis plein de barrières partout, vous empêchant ainsi d'atteindre les buildings importants. Une seule solution : vous précipiter dans les immeubles rencontrés et y dénicher des missiles. Boum ! ah ! ha ! ah ! les missiles font de gros dégâts ! GLOIRE AUX TORTUES Le soft est mignon, et possède surtout une grande jouabilité. On s'éclate, on découvre, et on se bat pour le finir. Il y a dans les Tortues Ninja une bonne dose d'arcade pure, mais aussi un petit côté aventure (où trouver les objets, à quel endroit servent-ils) et tactique bien sympathique. On attendait impatiemment leur arrivée sur CPC, et on n'a pas été déçu. Encore merci les Tortues ! Et puis, n'hésitez pas aller voir le film. Ce n'est pas un chef-d'œuvre du septième art, mais il est très très drôle. Un véritable jeu d'arcade aventure sur écran géant... Matt Mardock A100% n°33, p18-19 |
|
Page créée en 414 millisecondes et consultée 9501 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |