★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TECHNOCOP (c) GREMLIN GRAPHICS ★ |
AMSTAR&CPC | JOYSTICK HEBDO | A100% |
Business oblige, les jeux micro obéissent aux mêmes lois commerciales que les films, livres, disques, ou tout autre support "culturel". Donc, qui dit succès dans un style donné, dit imitation ou récupération. Dans le cas présent, nous nous trouvons face à un logiciel qui va profiter du succès des flics-machines du futur. Steve Austin et Super Jaimie étaient les premiers d'une longue série de justiciers techno. Le mégasuccès de Robocop inspirant les programmeurs, Technocop est-il une pâle, terne, ou bonne imitation ?COURSE-POURSUITE AU MILIEU DES SAPINS Qui dit techno dit machine, technologie (ne m'appelle-t-on point Matt La Palice), qui dit cop, dit flic. Technocop est donc un défenseur de la loi mi-homme (les raybanes), mi-machine (la capacité d'encaisser les coups), ayant pour mission l'arrestation de caïds dangereux. Le jeu est en fait composé de deux parties bien distinctes. Lune pendant laquelle Technocop conduit sa voiture sur une route campagnarde, l'autre se déroulant dans les couloirs d'un immeuble. Bon, je vous ai parié d'une route campagnarde, il s'agit en fait d'un décor (les Alpes ?) bucolique. La première partie est inspirée de Road Blaster ou Fire And Forget. Les véhicules ennemis feront tout pour vous y faire oublier la beauté du paysage. Heureusement, vos fusées (bouton de tir) et missiles (barre espace) cloueront vite le bec de ces cloportes se croyant plus malins qu'un flic, tout techno qu'ils soient
MAZETTE, QUEL TABLEAU DE BORD ! C'est donc à vitesse maximale (tout en dégommant sans sourciller les véhicules se trouvant sur son passage) que Technocop va recevoir ses ordres, sur le tableau de bord très joli. Celui-ci comprend aussi la vitesse (très belle représentation du levier), les dommages, un portrait digital du gangster et le score. Les ordres sont clairs, à la portée du premier flic venu : par exemple, un appartement a été dévalisé, trouvez et arrêtez le voleur. On passe ensuite à la seconde partie du jeu. La voiture s'arrête et Technocop, à pied, se retrouve dans un immeuble, visitant les étages, prenant l'ascenseur à la recherche du gros et vilain gangster.
ALLO, AMNESTY? Technocop peut descendre ses adversaires (attention aux coups de fouet et aux balles meurtrières), récupérer de l'argent, ou libérer des prisonniers enfermés dans des cages qui donneraient des frissons à Amnesty International. Ce niveau n'a rien d'original, mais permettra aux plus perspicaces d'arrêter le voleur, ce qui est tout de même l'ordre de mission. Les déplacements, le graphisme et le scrolling sont assez moyens, mais assez intéressants pour accomplir la mission.
SYMPA, MAIS PAS GENIAL... En fait, Technocop est un jeu tout juste sympathique, dont l'intérêt réside dans son association d'idées, pour peu que vous ne tapiez pas dans le haut de gamme. Je peux même vous assurer que beaucoup s'y amuseront, et que, malgré sa relative simplicité, il donnera du plaisir aux amateurs de deux genres de jeu sur CPC, la course et la baston. A vous de voir ! Matt MURDOCK , A100% n°12 , p79 |
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Page créée en 579 millisecondes et consultée 5710 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |