★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TAU-CETI (c) CRL ★ |
Amstrad Magazine | Aktueller Software Markt |
Une vedette, présente dans les hits-parades anglais depuis plus de deux mois ! Le test confirme ce succès : si Tau Ceti reste un jeu très difficile à manier et plutôt long à maîtriser, la réalisation est impeccable, et rénigme passionnante à résoudre. Un régal pour les amateurs de SF-micro.Vous souvenez-vous du scénario de Crafton et Xunk ? Deux robots en mission pour reprendre aux humains le contrôle de leur énergie vitale... Tau Ceti reprend exactement le même thème, mais à l'inverse : les humains ont abandonné aux robots le contrôle d'une planète (Tau Ceti III) productrice d'énergie atomique ; il s'agit de reprendre aux robots ce pouvoir exorbitant, qu'ils défendent d'ailleurs avec la dernière violence !... Pour cela, vous disposez d'un module de transport, puissamment armé, et parfaitement adapté au survol en basse altitude, aux atterrissages et décollages fréquents. Vous êtes DANS le module : l'affichage est donc à la fois un écran de visualisation (large fenêtre de gauche) et un tableau de bord. On vous y indique à la fois votre position sur un scanner, vos réserves de carburant, de missiles, d'énergie laser, d'écrans protecteurs, et d'ogives antimissiles... Le tout est judicieusement réparti, et donc lisible dès la première partie. On notera l'élégance de la présentation : un panneau bleuté, métallique, bien mis en relief par des ombres et des tramés, entoure chaque fenêtre.
Mais comment piloter cette merveille technologique ? La manœuvre est différente au sol ou en l'air. Au sol, vous tapez des ordres au clavier, comme dans un jeu d'aventure : LAUNCH pour décoller, MAP pour voir s'afficher la carte de Tau Ceti, LOOK pour examiner l'endroit où vous vous trouvez, EQUIP pour réparer, etc. En l'air, chaque ordre est une touche-clef : L pour Land (atterrir), M pour envoyer un Missile... Une option bienvenue permet de définir toutes les touches à son gré. Nous vous conseillons d'ailleurs d'attribuer les commandes de mouvement au joystick, et le tir laser à son bouton d'action, c'est le plus commode. Résume : ordres complets + clavier + joystick, ça c'est du pilotage ! Reste la mission. Il semble, d'après notre expérience, (le manuel de règles laisse planer le mystère) qu'il faille retrouver sur Tau Ceti six noyaux radioactifs, et les porter au centre du réacteur principal pour reprendre le contrôle de la planète. Mais dans quelles villes sont cachés ces noyaux ? Comment se déplacer ? Car la carte montre des "rails d'hyperespace" entre les villes. Sans les utiliser, n'espérez pas vous déplacer : les distances sont trop longues, et les robots mettent rapidement le module en morceaux... Il faut donc trouver, au sortir des villes, les points d'accès aux rails. Jusqu'à présent, nous n'en avons découvert que trois sur une bonne vingtaine !... Vous devrez encore apprendre à accoster en douceur aux différentes bases, à ne pas détruire les installations neutres ou amies, à éviter les regroupements trop importants de robots... Difficile, très difficile ! Mais passionnant. Car la difficulté vient du principe de jeu lui-même, et non de sa programmation. Graphisme impeccable et maniaque (de nuit, quand vous utilisez les infra-rouges, tout se dédouble ; au coucher du soleil, les pylônes sont à demi-éclairés, puis disparaissent ; émouvant...), animation rapide et réponse instantanée aux commandes. Et tout est prévu : même un bout d'écran “bloc-note”, à plusieurs feuilles, pour prendre des notes en cours de partie ! Du soft de première classe. Didier Cane , AMSTRAD MAGAZINE n°9 |
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Page créée en 267 millisecondes et consultée 4119 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |