★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ STORMLORD 2: DELIVERANCE (c) HEWSON ★ |
A100% | Amstrad Action | JOYSTICK |
8 août 1990. Il régnait un silence de mort dans les locaux de la rédaction de Cent Pour Cent Tous les yeux étaient fixés sur la porte d'entrée dans l'espoir de voir entrer le grand aventurier Stormlord.Un bruit sur le palier. La porte grinça et on aperçut une silhouette, un bras taché dune mixture de sang séché et de boue. Des vêtements en lambeaux et la démarche de celui qui vient de connaître l'enfer.
C'était bien lui, les regards des journalistes étaient braqués sur l'homme, quant aux yeux de notre belle Miss X, ils se remplissaient de larmes, exprimant son immense joie à la vue de Stormlord. DE LA GRANDE EMOTION Un moment de silence et c'était le délire dans la rédac. tout le monde parlait en même temps :
DE LA GRANDE AVENTURE Après de longues semaines de marche, j'approchai enfin de mon objectif : le pays où le mal était roi. Ayant traversé la rivière de feu en m'aidant d'un tronc et sauté par-dessus les quelques mini volcans, j'arrivai devant un lac de lave. Je ne vous raconte pas, plusieurs heures de réflexion mont été nécessaires pour comprendre que mon salut dépendait seulement des quelques bulles d'air qu'il fallait utiliser pour passer de l'autre côté de ce lac. C'est à ce moment bien précis que les belles fées me sont apparues. En les touchant, comme par magie, je les délivrai de leur sort et montai dans l'estime des dieux. Je ne pourrai trouver les mots pour vous expliquer l'agréable sensation que leurs baisers en signe de reconnaissance me procuraient. Après ce doux moment, je me suis trouvé coincé par des lézards et des araignées sans scrupules. Le secret pour sortir indemne de cette dangereuse situation était de garder un certain timing pour arriver devant la porte de la cité. DE LA GRANDE FATIGUE A nous deux nous fîmes un bout de chemin. Plus loin dans une vallée, il me laissa et, en deux battements d'ailes, disparut de mon champ de vision. Je pense qu'il devait retourner voir sa bien aimée.
DU GRAND POUM Vous savez, Délivrance est la suite du chef-d'œuvre de Raffaele Cecco , Stormlord. C'est pour cette raison qu'il porte en sous-titre le même nom agrémenté d'un petit II, La première chose qui frappe l'œil du joueur, ce sont les dessins. Fins, beaux et très colorés, juste ce qu'il faut pour le montrer aux copains. Après votre globe occulaire, c'est au tour de vos tympans d'être caressés par les musiques et des sons en tout genre. En effet, toutes les bébêtes sont sonorisées, et avec quel talent, celui de Dave Rogers. Il va de sot qu'il n'y a aucune déception en ce qui concerne l'animation et le scrolling horizontal. Par contre, la difficulté du jeu, je n'ose même pas vous en parler. Il est digne des Espagnols comme les machins-Move et autres jeux TDPEMELMDPV (trop durs pour être mis entre les mains du premier venu). Dans les deux premiers levels, vous pouvez prendre trois types d'armes différents. Il y a des grosses bombes très efficaces pour dégommer un bon paquet de bestioles réunies, l'arbalète qui trouve son utilité pour viser bien et loin. Enfin, les boules-à-pic, qui rebondissent sur les monstres tout en les rayant de la surface de la planète. Si vous me te permettez, je vous donne quelques précisions en plus du récit de notre ami. Il parlait de l'enfer et, croyez-moi, une tonne de cailloux sur la tête, c'est plus moche et ça fait plus mal que les flammes des démons. Pour s'en sortir, il y a une astuce : marcher sur les œufs (non pas ceux que l'on voit). En ce qui concerne les œufs (les vrais de vrai), c'est en les prenant que l'oiseau vous acceptera sur son dos. Un dernier détail, ausssi pas-belles que soient les araignées, vous pouvez leur monter dessus sans aucune crainte, cela vous aidera à finir le deuxième des six niveaux. DE LA GRANDE RECHERCHE Je vous signale que, vu la difficulté du jeu, nous sommes tous preneurs de bidouilles, pokes, codes et autres recherches sur l'original de Stormlord II. Le dieu du CPC, le plus beau des plus beaux, le grand blond aux chaussettes noires est là pour recueillir vos bafouilles. Alors, à vos plumes et bonne chance ! Poum , A100% n°29 |
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Page créée en 095 millisecondes et consultée 6932 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |