★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SPHERICAL (c) RAINBOW ARTS ★ |
A100% | Amstar&CPC | GEN4 |
Avez-vous, comme moi, passé une nuit blanche sur Titan pour atteindre le 40e tableau ? Etes-vous resté des heures à cogiter sur Tetris, Bumpy ou même Sentinel, des jeux très différents mais où réflexion et stratégie sont indispensables ? Enfin, et surtout, avez-vous aimé Solomon's Key ?Si ce n'est pas le cas, la lecture de cet article ne vous concerne sans doute pas. Se lancer dans Spherical c'est s apprêter à rester des heures devant son écran, sans d'autre but que de terminer 80 tableaux, tous plus infernaux les uns que les autres. La prise de tête par excellence ! AU DEBUT ON PEUT : ... — Choisir de jouer tout seul comme un grand. — Choisir de jouer en duo comme deux moyens. Décider de maîtriser son pouvoir (qui consiste à créer et supprimer des blocs) en s entraînant dans un tableau vierge de tout ennemi volant, marchant, rampant, etc. — Entrer un code qui permet de passer directement aux niveaux atteints (faites un tour à la rubrique "Pokes" dans un ou deux mois. Si on ne paume pas ma fiche, normalement...). Voilà pour le principal. Loption intéressante, c'est la possibilité de jouer -vraiment - à deux joueurs, car on joue EN MEME TEMPS, et non pas l'un après l'autre comme c'est trop souvent le cas. Ça. c'est le genre de truc qui octroie généralement une bonne note a un soft... pourvu que le reste suive. Et dans le cas présent, le reste suit. Il précède même. J'aurais aimé vous narrer le scénario, mais la notice étant seulement en deutsch et en english, et n'étant pas très fort en langues... (au fait, vous la connaissez celle-là : c'est un type qui demande à une gonzesse "D'après toi, la langue, c'est un muscle ou un os ?" Elle répond : "Un muscle..." Alors il lui demande : 'Tu viens faire un bras de fer ?" Wouarf. wouarf !). D'après c'que j'a compris, ça s'passe-rait dans un pays étrange, où qu'y aurait des magiciens et tout et tout, et pis un château où vous devez aller. Dans ce château, y'aurait un vieux dragon que vous devriez occire. Vous, l'elfe Pulgram, et le nain Wuron. Moi je les appelle Rick et Al, tout ça pour introduire un jeu de mots bidon à la fin, vous verrez. CECI ETANT DIT, PARLONS DE CELA Cela, c'est le jeu lui-même. Avant toute chose, sachez que votre objectif principal, à chaque tableau, est de diriger une boule, au début immobile, mais en mouvement après une vingtaine de secondes (voir le chrono sur la droite), jusqu'à un bloc marqué IN. De cette façon seulement, vous passerez au niveau suivant. Chaque tableau que vous atteignez est ordonné d'une manière bien définie. A vous de choisir la bonne tactique pour atteindre les suivants. Différents objets sont disséminés dans chaque tableau. Ainsi, des amulettes font littéralement exploser certains visages, indestructibles comme les blocs d'or, placés aux endroits importants et qui vous embêtent, vous embêêêtent ! Les diamants ne servent qu'à accumuler des points. Le sablier initialise le chrono, laissant la boule immobile plus longtemps, ce qui vous permet de "construire" votre petit chemin plus aisément, parce qu'une fois partie, la ba-balle roule, roule et ne s occupe pas de vos déboires. Une bougie fait apparaître à vos côtés une petite balle tournoyante qui a l'agréable particularité d'anéantir vos adversaires. Une potion magique (Non Lipfy ! Tu sais bien que tu es tombé dedans quand tu étais petit...) de couleur rouge fait disparaître de l'écran tous vos adversaires, en appuyant sur F9. A réserver aux tableaux les plus ardus. Une fiole vous fait récupérer votre énergie. Une autre option, sans doute la plus originale, inverse la gravitation : imaginez que vous retourniez l'écran de votre CPC et que celui-ci réagisse en fonction... La balle au lieu de descendre vers le sol descend vers le plafond. Mais cette option n'est pas "gratuite", vous vous en apercevrez lorsque le bloc marqué IN se trouvera au-dessus de la boule. Ça fait tout bizarre quand on ne s'y attend pas (bah oui, pac'qu'ici, on a l'habitude de jouer tout de suite, sans lire la notice). Ça fait déjà un paquet d'options, et encore, j'en oublie... Présage de renouveau et de diversité, ce qui n'est pas de la moindre importance. Dernière chose : tous les dix tableaux, vous devez exterminer un monstre. Monstre superbement dessiné. Je le souligne, car là, le graphiste s'est vraiment donné à fond. Matez les photos, il doit bien y en avoir une qui représente une de ces créatures. MAIS OU SONT LES DEFAUTS ? Jai bien cherché. Bien réfléchi. Bien pesé le pour et le contre. Et j'en ai déduit que côté graphisme, animation, richesse, notice et longévité, c'était quasi parfait. Pour le reste, les manquements sont vraiment minimes. La plus grosse aberration : l'absence de musique (juste des sons). A peu de choses près, ce jeu était parfait. Alors je pose la question aux protagonistes du jeu : pourquoi ces mini manquements, comment ça s'fait Rick. Al ? Chris, sans thème, ACPC |
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Page créée en 205 millisecondes et consultée 5271 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |