| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SORCERER LORD (c) PSS SOFTWARE ★ |
| AMMAG |
Après nous avoir proposé la reconstitution du jour le plus long (Pegasus Bridge) PSS, une maison d'édition distribuée par Infogrames, nous plonge dans l'univers médiéval fantastique de Sorcerer Lord.Pendant des siècles, les seigneurs des Ténèbres s'étaient succédé sans le moindre désir de conquêtes. Ils avaient limité leurs pouvoirs de sorcier à leur royaume, territoire hostile dont on ne revenait jamais. Shadowlord fut couronné trois jours après la mort de son père, lors d'une éciipse de lune. Les astrologues prédirent sang et dévastations, ils avaient, hélas, raison ; le lendemain. les légions ténébreuses déferlaient sur Galanor... » (Extrait des chroniques d'Elios. seigneur sorcier de Galanor). C'est quoi un wargame ? En bon français, c'est un jeu de guerre. On considère que le wargame est né pendant les guerres napoléoniennes ; un stratège de l'Empereur aurait eu l'idée de simuler les batailles avec des soldats de plomb. Il n'est devenu que bien plus tard un jeu de plateau où les figurines furent remplacées par des pions en carton. Evoquons rapidement les principaux inconvénients de ce type de jeu. Beaucoup de pièces (attention aux courants d'air et au rangement !). des règles pas toujours évidentes à gérer et des parties qui durent des heures. C'est ici que l'informatique intervient bénéfiquement, aucun risque de perdre les pions, gestion des combats par l'ordinateur et possibilité d'interruption d'une partie grâce à la sauvegarde.
Le pays des trois royaumes «... Galanor se compose de trois royaumes : Rovanium, Morgalion et Herdach Sur chacun d'eux se dressent plusieurs forteresses et une citadelle. ainsi que des cercles de menhirs aux propriétés magiques, objets de convoitise pour Shadowlord. Les deux royaumes indépendants. Savantor et Imryth. oublièrent les querelles passées pour lutter à nos côtés contre l'ennemi commun.... » Une carte de neuf cents cases hexagonales représente le monde où se déroule l'affrontement : douze types de terrain (plaines, montagnes, bois, etc.) modifient les potentiels de déplacement et de combat des troupes en fonction de leur royaume d'origine. Le manuel du jeu indique que vous devez empêcher le seigneur des Ténèbres de contrôler l'une de vos forteresses ou l'un des cercles de menhirs pendant douze jours ou de s'emparer de la Haute Citadelle. Détail insolite, il n'est précisé nulle part dans quel cas vous serez vainqueur I Ma longue expérience de sorcier va heureusement combler cette lacune, il faut réduire à néant les légions ténébreuses. reprendre le contrôle des citadelles perdues et s'emparer de celles de l'ennemi. Après avoir sélectionné l'un des trois niveaux de jeu. un récapitulatif des pertes des troupes apparaîtra à l'écran ainsi que le nombre de citadelles, forteresses et menhirs contrôlés par chaque belligérant. Le premier tour de jeu commence. Il se décompose en cinq phases: mouvement et combat du seigneur des Ténèbres, alliance, mouvement et combat de Galanor. Pendant les trois premières phases, vous n'intervenez pas : une partie du monde est représenté a l'écran (cent quarante-quatre cases) et vous observez les déplacements des troupes de votre ennemi (pions représentant une tête, de dragon), puis la résolution des combats. Les alliances : une carte du monde dans son intégralité apparaît et l'ordinateur vous indique quels leaders mobilisent leurs trou-pes pour vous aider et quelles sont les forteresses renforçant leurs garnisons. Nous partîmes cinq cents... « Les premiers assauts des légions ténébreuses firent de nombreuses victimes dans nos rangs. Peu de troupes étant mobilisées, nous combattions à dix contre un. Lorsque la Haute Citadelle de Galanor fut mise au courant de la situation. plusieurs forteresses étaient tombées et un cercle de menhirs subissait l'influence des sorciers ténébreux ... » Vous déplacez un curseur en utilisant le pavé numérique (peu pratique !) sur une partie de la carte du monde : comme il est malaisé de se repérer ainsi, vous avez accès à une vue d'ensemble des troupes. Lorsque le curseur passe sur une case contenant un de vos pions, la composition de cette unité s'affiche; caractéristiques du leader (qualité de combattant et de sorcier); troupes présentes (cavaliers ou guerriers), potentiel de déplacement et état de fatigue. Tapez sur F8. Vous déplacez l'unité. Peu de troupes de Galanor étant mobilisées au début du jeu, il faudra dans un premier temps aller de citadelle en forteresse pour lever une armée. Lorsque deux unités ennemies se retrouvent sur la même case ou qu'une unité pénètre dans une forteresse ou une citadelle, une bataille commence. L'ordinateur prend en compte le rapport de force, les qualités du leader et l'état de fatigue des troupes pour désigner le vainqueur. Si le leader est un sorcier et que le terrain où se déroule l'affrontement est proche d'un cercle de menhirs, il peut lancer un sort plus ou moins puissant pour augmenter les chances de victoire. L'ordinateur indique les pertes (qui peuvent aller jusqu'à l'élimination totale de plusieurs unités de chacun des opposants) et vous propose, une. fois le dernier combat résolu, de sauvegarder le tour de jeu. Le tour suivant peut commencer... Seul en jeu Sorcerer Lord réjouira les wargamers débutants par la simplicité de ses règles et son originalité (mobilisation des troupes), le graphisme des cartes est clair, la présentation du manuel est agréable (une carte du monde de Galanor est incluse). Il est regrettable qu'aucune option pour jouer à deux ne soit'prévue, sans possibilité de retour en cas d'erreur lors du déplacement des pièces (un conseil, faites une sauvegarde après chaque tour). Ce jeu excellent passionnera les fins stratèges. « ...J'écris ces lignes devant la citadelle de Shadowlord que nous assiégeons depuisdeux jours. L'état de la blessure qu'un démon m'a infligée empire, je prie pour que la vie ne me quitte pas avant la chute du seigneur des Ténèbres... » Dominique Poulain, AMMAG |
|  |
Page créée en 135 millisecondes et consultée 2652 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
