| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SKATE CRAZY (c) GREMLIN GRAPHICS ★ |
| CPC Revue | A100% | AMMAG |
Skate Crazy, c'est pas du gâteau. C'est pas du skate non plus d'ailleurs, c'est du roller, ou patin à roulettes en français. Vous avez peut-être remarqué que, ces derniers temps, les éditeurs sont entrés dans une phase d'adaptamanie. L'adaptamanie est une maladie grave, qui consiste à adapter, de façon généralement moyenne, un jeu d'arcade de bonne qualité et connaissant un grand succès en salle de jeux ; il suffit de voir Out Run pour saisir toute l'importance de cette maladie. Ce n'est pas pire que le Sida ou Line Renaud, mais ce n'est pas vraiment mieux. A la recherche de l'originalité, j'ai trouvé Skate Crazy de Gremlin. Bravo les gremlin's, pouvez m'en mettre une douzaine comme ça, siouplaît ?
SKATE CRAZY C'EST PLUS BEAU QU'UN ROBBY Robby est un ignoble menteur, il a mis une bannière de un mètre de long sur trente centimètres de large, avec la mention : Robby est le plus beau. Non seulement il est pas beau, mais en plus j'ai essayé de lui apprendre à tenir sur des rollers pendant cinq ans, et rien à faire, il tombe. Par contre, Skate Crazy, c'est supermignon, et c'est de la bonne programmation, comme on aimerait en voir plus souvent. Achaque fois, ou presque, que j ai voulu tester le jeu, un olibrius sautait sur mon joystick, la bave aux lèvres et l'œil glauque. Ce n'est plus un jeu. c'est du cinéma ! Vous, le valeureux roller-man, avez enfilé votre tenue complète, casquette sur dimension née et lunettes comprises. Sous les regards rieurs ou parfois menaçants de quatre juges, le moment est venu de prouver votre valeur. Eviter des flaques d'huile, sauter par-dessus des pneus, foncer sur les tremplins, écraser des canettes de Coca, ramasser des bonus, mettre une claque au copain qui essaie de vous piquer votre joystick, tout ça en passant correctement entre les plots, voilà l'exercice de haute voltige qu'il vous faut réaliser... Facile, non ?
SKATE CRAZY : Et c'est plus beau qu'un Robby, je l'ai déjà dit mais il ne faut pas l'oublier ! L'écran du jeu est séparé en deux, les trois quarts principaux pour le déroulement du jeu, le dernier quart donnant des indications diverses : nombres de vies (trois au départ), indice de mécontentement des juges, score, et le temps qu'il vous reste... à vivre! Par une astuce de programmation qu'il est toujours bon de relater, l'écran du jeu est en mode seize couleurs, la partie inférieure étant, elle, en mode quatre couleurs. Les graphismes du jeu sont ainsi superbement colores (les roues des rollers sont rouges, comme les miennes, et le sol, cris, comme sur mon parking !). utilisant au mieux le plus grand nombre de couleurs. Les têtes des juges Bénéficient d'une résolution plus grande, la couleur n'étant pas primordiale dans cette partie. Notez d'ailleurs que les juges changent à chaque nouvelle épreuve, avec des tronches plus gratinées les unes que les autres, vraiment marrants les mecs... Quant au scrolling. je ne dirai qu'une chose : hyper very super génialement smooth. Ceux qui n'ont pas compris, prenez le dico... Je ne sais pas combien il y a de sprites pour chaque déplacement du rolleur-skateur de génie, et je ne veux pas le savoir, j'ai toujours détesté les nombres à cinq chiffres... Bref, ce jeu est dément, il me plaît, il plaît à tout le monde ici. et j'en ai vu plus d'un se rouler sur la moquette quand j'allais me "gauffrer" dans une barrière, retombant bêtement sur le c... Seul problème : les juges me semblent parfois un peu durs, ou alors je ne me rends pas compte à quel point je suis mauvais, mais ça. c'est pas possible, hein ?... Je vous dévoile un petit bout du deuxième tableau ou pas ? Bof non. je vous dis juste que c'est dans le style trois dimensions, complètement différent du premier, encore plus génial... Alors si vous voulez en savoir plus sur ce deuxième tableau et sur la musique d'ambiance qui l'accompagne, courez acheter SKATE CRAZY. sinon je deviens fou ! A100% n°5, p27 |
| ![]() |
Page créée en 099 millisecondes et consultée 5648 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |