Bon, voilà : c'est le dernier né de chez Softhawk. Il s'agit d'un jeu d'aventure graphique entièrement animé, dans lequel vous avez pour mission de retrouver votre fiancée, enlevée par la DST (pas la Direction de Surveillance du Territoire, l'autre, la secrète qu'on ne connaît pas), dans le but inavoué de vous livrer au simulacre de la reproduction (pas avec une photocopieuse ; c'est ici purement génétique ; vous comprendrez, un jour) afin de refonder votre race, décimée voici quelque temps par les ignobles Ohms.  
Sacré Skall ! Comme la plupart des jeux d'aventure de maintenant, Skaal n'utilise pas d'analyseur syntaxique, mais des icônes. Ce qui simplifie énormément la vie, car il n'y a plus que quelques touches à se rappeler pour pouvoir jouer. Mais le plus intéressant est sans conteste l'animation ; Skaal n'est pas un jeu d'aventure statique ; chaque action demandée est "réellement" effectuée : par exemple, les déplacements. Cela dit, on pourra regretter quelques lenteurs dans le jeu, notamment au niveau du temps de chargement, quelque peu rébarbatif, chaque animation requiérant un accès à la disquette. Il eut été plus simple de tout charger en mémoire d'un seul bloc. Enfin bon. Du point de vue graphisme, Skaal n'a rien à envier à personne ; le choix du mode 2 (haute résolution) enlève certes de la couleur, mais rajoute une finesse de dessin que l'on aimerait rencontrer plus souvent. En bref, Skaal est un jeu qui ne casse pas des briques, mais qui, avec le temps et l'accoutumance, s'avère assez intéressant à jouer. Stéphane Schreiber , Amstrad Magazine n°29
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