| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SILENT SERVICE: THE SUBMARINE SIMULATION (c) MICROPROSE/USGOLD ★ |
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Remarquable simulation de combats sous-marins, Silent service mêle stratégie et action dans un cocktail explosif. Extraordinaire !
Premier octobre 1944. Au large de Bornéo, le convoi japonais fait route au nord-est, escorté d'une flotille de trois destroyers. La nuit vient de tomber sur l'océan, assombrissant l'écran de votre périscope . Il faut refaire surface, au risque d'apparaître sur les radars ennemis. Les moteurs réduits au minimum, le submersible émerge lentement à quelques deux milles du convoi, paré à lancer sa première offensive... Les combats sous-marins de la seconde guerre mondiale ont été longuement développés dans bon nombre d'ouvrages historiques. L'étude des diverses stratégies et l'emploi d'un matériel déjà fort sophistiqué ont servi de support à l'élaboration de ce logiciel. Véritable wargame de par son réalisme, superbe jeu d'action pour la complexité et la rapidité de ses manœuvres, Silent service vous invite à reprendre le commandement d'un submersible américain pour enrayer au mieux le cheminement des convois japonais dans le Pacifique. Votre mission se déroule en trois étapes : l'apprentissage et la mise en œuvre des premières manœuvres d'approche et de tir, l'accomplissement de cinq combats spécifiques et enfin, le départ pour le combat final, une croisière longue et dangereuse... Lors de son premier embarquement, le jeune commandant que vous êtes se retrouve dans la salle de commande. C'est de cet endroit précis que vont se décider toutes les manœuvres . Dans un graphisme superbe, le personnage apparaît donc au centre de la salle. A l'aide du joystick, vous le dirigez vers l'un des quatre principaux postes de pilotage, puis validez votre choix d'une pression sur la gâchette du joystick. La première mission qui vous est confiée ne représente en fait aucun danger véritable. Penché sur lécran radar , le commandant repère un convoi de trois navires, immobilisés à quelques mille yards du sous-marin . Le zoom de l'écran permet de visualiser avec précision la situation. Le submersible y apparaît sous la forme d'un petit point noir et les vaisseaux ennemis sont autant de taches blanches sur le bleu de l'Océan. La cible est idéale... Sous la casquette du périscope, le premier navire apparaît, bientôt centré sur la visée de tir. Le lancement de votre première torpille est surprenant. Dans un bruitage convaincant, L engin tend la surface de l'eau pour percuter, quelques secondes plus tard, le flanc de l'ennemi. Tandis qu'un jet d'eau et de débris témoigne de la précision de votre tir, le vaisseau adverse s'enfonce dans les flots... Mais attention, vous êtes repéré et, si le convoi reste sans défense, il va tenter de fuir au plus vite. Descendu dans la salle des machines, vous vérifiez les divers témoins et écrans de votre équipement. Le maniement du sous-marin est très simple. Vous ne contrôlez en effet que la puissance de vos turbines (de 1 à 4) et la mise en action de l'immersion. La salle des machines met en place plusieurs compteurs (vitesse, pression, température de l'huile, etc.) sur lesquels il n'est pas possible d'agir précisément. Il suffit en fait de gérer la vitesse de l'engin ainsi que son immersion ou son émersion. Ces dernières commandes sont accessibles à partir de la salle des machines ou du poste radar. Celui-ci est très pratique puisque, s'il permet de visualiser les positions exactes de chaque navire, il indique en outre le déplacement de ces derniers en figurant leur sillage. C'est en fait l'écran fondamental pour toutes les manœuvres de recherche et de déplacement.
Vous voici à même de contourner l'ennemi secrètement (immergé de quelques mètres...) afin de le surprendre à nouveau ! L'armement du submersible ne se borne pas aux torpilles. Vous devez apprendre à manipuler le lance-roquettes situé sur le pont arrière. Ce dernier ne sera bien sûr utilisable qu'en surface et son emploi purement stratégique. Lorsque l'on sait effectuer toutes ces manœuvres avec efficacité et rapidité, il est utile de charger l'un des cinq mini-scénarios accessibles sur le menu principal. Ces options vous permettent de lutter contre différents convois et surtout de tester, avant l'épreuve finale, les divers modes de combats que vous allez mener sans interruption. Ces scénarios retracent des faits historiques. La difficulté majeure réside dans la reconnais-Le logiciel met en place seize types de navires. Un commandant qui ne sait différencier un simple croiaucune chance de remporter la bataille ! Les seize silhouettes rencontrées dans Silent service sont dessinées sur la notice. Malheureusement pour vous , leurs noms respectifs ne sont pas mentionnés sur le papier... Cette lacune est volontaire et ne sera comblée que par vos victoires successives ! En effet, chaque navire coulé apparaît sur votre tableau des scores afin que vous en mémorisiez la forme. Cette démarche est de première importance. Le scénario de Hammerhead, vous propose de détruire un convoi escorté. Il est ici primordial de couler tout d'abord le pétrolier, afin de suspendre l'approvisionnement en carburant de l'armée japonaise. A vous de reconnaître la silhouette du « tanker » et de pointer sur lui vos premières torpilles...
Tandis que vos missions s'agrémentent de nouveaux périls, votre propre survie va mobiliser tous vos efforts... En effet, votre submersible est repéré par l'escorte ennemie, avant même que vous n'ayez lancé l'offensive. C'est à ce moment que l'action atteint son réalisme maximum. Pris en chasse par deux destroyers, vos torpilles ne suffisent plus à enrayer la progression ennemie. Une seule solution : l'immersion ... Les moteurs coupés , le sous –marin s'enfonce dans 1 océan, pour bientôt s'immobiliser à l'approche de l'adversaire. L'ambiance qui se développe alors est remarquable. Les destroyers japonais tentent de vous repérer ,passant sans cesse au dessus de vous . Le bruit de leur progression s'amplifie à leur approche, se perd ensuite dans les profondeurs de l'océan pour reparaître encore plus menaçant... Si l'ennemi vous repère , actionnez la touche « ? » afin de larguer, à la surface, quelques débris. Il peut croire à votre destruction mais rien n'est encore gagné . Un seul tour de moteur, une seule manœuvre ou la plus petite perte d'huile (réservoir endommagé par l'adversaire...) risquent d'être fatals ! Silent service vous offre alors des moments d'angoisse superbes, des sueurs froides dignes des plus belles épopées ! Après tant d'émotions, de victoires ou de défaites , vous serez un jour fin prêt pour la grande aventure. Mission de longue haleine au cœur du Pacifique, vous appareillez pour plusieurs jours, repérez l'ennemi, pour couler un fort tonnage de navires. Combats de nuit, vision limitée par une météo vagabonde, inutile de préciser ce qui vous attend. Une aventure ne sera jamais semblable à la précédent , tant sur le plan des manœuvres qu'en ce qui concerne la force de l'adversaire. Les bases alliées assureront votre réapprovisionnement en nourriture et en carburant. Pour le reste, seule l'expérience et la logique assureront votre succès. Les navigateurs expérimentés pourront enfin multiplier par quatre la vitesse de jeu et adapter au mieux les diverses stratégies spécifiées dans la notice. TILT n°35 Oct 86 |
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Page créée en 248 millisecondes et consultée 8576 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |