Simulation
La construction d'un circuit de voilures électriques, si elle procure de grandes joies (Ah les connecteurs métalliques qui se tordent, la surface occupée, la poussière qui s'accumule dans les rails !), n'en est pas moins fastidieuse si l'on veut éviter les menus ennuis cités plus haut. C'est pourquoi, comme vous êtes l'heureux(se) propriétaire d'un AMSTRAD (je le suppose puisque vous lisez AMSTAR), je vous propose d'essayer Scalextric. Ce nom don provoquer une étincelle dans votre cerveau : c'est, en effet, la marque d'un fabricant de circuits. Le logiciel vous propose deux utilisations : simulation de conduite automobile et/ou construction d'une piste. La simulation vous offre une dizaine de circuits célèbres : Monza, Paul Ricard, Détroit. Le choix s'effectue au joystick en déplaçant une petite clé à molette sur le menu. Ensuite, deux écrans superposés vous donnent le paysage vu des: deux cabines de pilotage. Votre adversaire peut être soit l'ordinateur, dans ce cas vous choisissez le niveau d'opposition (facile, moyenne ou difficile), soit un être humain normal (possédant au moins 15 doigts puisqu'il devra se servir du clavier). Un peu d'action que diable ! Le circuit s'est dessiné en bas de l'écran. Les bolides sont prêts au départ. La lampe verte s'allume, c'est parti ! La poignée du joystick coincée vers le haut (accélération), ma voiture attend bientôt sa vitesse maximum (240 miles per hour ou mph). Premier virage, la force centrifuge pousse la formule 1 vers le bord extérieur, je dois ralentir si je ne veux pas sortir de la piste. Puis, j'accélère à nouveau dans la longue ligne droite. J'en profite pour noter ma position relative à celle de mon adversaire. C'est bon, il est loin derrière. Dans les virages, il risque de me rattraper. Il vaut mieux qu'il se dépêche car j'ai prévu un tour unique et choisi une opposition facile. J'ai encore gagné. Le drapeau à damiers flotte dans le ciel bleu. Assez d'autosatisfaction (ha, ha, très drôle), passons au travail manuel. La construction d'un circuit ne pose pas de problèmes particuliers. On choisit tout d'abord la position de départ, puis on ajoute des éléments tels que virages simples, chicanes, différentes tailles de droites. Le tout en respectant ces deux conditions : ne pas sortir de l'écran et créer un tracé « fermable », c'est-à-dire pas trop biscornu. Votre circuit est prêt, sauvez-le et allez vous entraîner. Un petit truc, si votre adversaire est vraiment coriace et si vous tenez absolument à être le vainqueur, portez-vous en tête, puis ralentissez jusqu'à l'arrêt, de manière à ce que la deuxième voiture vous percute. La course s'arrête là, mais vous êtes félicité par le programme. Quant au graphisme, il ne fait pas le poids avec celui de 3D Grand-Prix, mais il reste au-dessus de la moyenne. AMSTAR n°10 |