Il est assez rare que le logiciel de la semaine soit un jeu de réflexion, mais ce soft est tellement bien foutu, que je n'ai pas réussi à lui trouver quelque défaut que ce soit. Tenez, prenons la présentation : en haut de l'écran vous avez une barre de menu contenant un certain nombre d'options qui permettent de faire plein de trucs (nous verrons quoi plus tard), vers la gauche vous trouvez le damier et à droite vous avez, de haut en bas, le niveau du jeu, le rapport des forces entre vous et votre adversaire, la liste des coups joués ainsi qu'une fenêtre dans laquelle vous trouverez des indications sur la réflexion de l'ordinateur. Le jeu de déroule très simplement : il suffit d'amener le curseur (avec les touches fléchées ou avec le joystick) sur la case que vous voulez jouer, mais vous pouvez aussi, si vous êtes partisan du proverbe "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", entrer les coordonnées des cases en les tapant au clavier.Sachez que ce programme comporte 6 niveaux de jeu, et que même au niveau 1 il donne pas mal de fil à retordre, alors le niveau 6, je vous raconte pas les emmerdements. Nous voici arrivés au "plus tard" de tout à l'heure, c'est-à-dire au maintenant de tout de suite. Voici donc les "plein de trucs" dont il était question un peu plus haut; allons-y dans l'ordre et dans la joie : nouveau jeu, c'est quand on veut entamer une nouvelle partie; échange, c'est quand on est un mauvais perdant, et que l'Amstrad est un trop bon baiseur, on échange ses pions avec les siens pour le baiser à notre tour; modifications, permet de modifier le jeu, soit pour résoudre un problème, soit pour tricher quand on est trop nul; liste, donne la liste (sinon ça ne serait pas une liste) de tous les coups joués; charge, appelle Napoléon, euh... non, charge une partie préalablement sauvegardée par l'option de sauvegarde, qui permet de sauver une partie avec l'option de chargement, etc.; retour en arrière, sert aussi à tricher, c'est-à-dire que quand l'ordinateur vous a fait un coup du tonnerre, vous décidez qu'il aurait pas dû faire ça, et vous revenez en arrière pour prévoir le coup foireux et l'éviter (vous suivez ?); options, on sélectionne toutes les couleurs (bordure, écran, pions...), redéfinir choisit le système de coordonnées (style échiquier ou Othelloîer (ça se dit, ça ?)), et enfin l'option jeu qui permet de revoir les coups joués, un peu comme la liste, mais là, l'ordinateur déplace les pions en même temps. On a accès à ces options en allant les chercher dans la barre de menu au sujet de à propos de laquelle on vous cause un peu plus tôt (pour les étudiants en français, vous pouvez reprendre le plan de cet article qui est très bien structuré littérairement parlant), et alors, ô miracle de la technologie française, de magnifiques fenêtres sans rideaux s'ouvrent, vous donnant accès aux options décrites un peu plus haut. Sinon, le graphisme est assez sommaire : il représente un damier sur lequel reposent des pions qui sont ronds comme des pions d'Othello. Bon, on conclut : voilà un jeu qu'il est bon tout plein, et que si vous cherchez un super Othello, c'est celui-là qu'il faut prendre et pas un autre, et que comme ça vous pourrez vous éclater, et qu'on pourrait en parier encore pendant des heures, et que tout a une fin, et que je m'arrête donc là. Hebdogiciel n°138 (Juin 1986) |