| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ RENEGADE 3: THE FINAL CHAPTER (c) IMAGINE SOFTWARE ★ |
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Sous-titré "le chapitre final", voici enfin le dernier volet de la saga Renegade. Renegade serait-il fatigué de courir à droite et à gauche pour secourir sa petite amie. Aurait-il décidé de la laisser tomber. Pas encore ! Cette fois, il accepte de partir dans le passé pour retrouver sa copine dans le futur. Quel romantisme !
Renegade se retrouve donc projeté dans le temps à la recherche de son amour perdu. Une fois de plus, diront les mauvaises langues. Mais que voulez-vous, quand on tient un scénario en béton comme celui-là, pourquoi voudriez-vous que l'on en change 7 (Quelqu'un aurait-il perçu dans ces banalités, la moindre critique ; si oui, qu'il me récrive et je transmettrais avec empressement vos suggestions à l'importateur.) Trêve de plaisanteries, je parle quand même de Renegade, de ces softs qui ont fait trembler le petit monde de la micro ! Oui, et par respect pour ses aînés, je ne dirai pas trop de mal de Renegade dans son ensemble, mais uniquement de cette troisième partie, pour laquelle nous sommes réunis tous ensemble ici en ce jour. IL EST HARD MON SOFT Dès le premier abord, je suis un peu surpris par le graphisme, il ne ressemble pas au premier et encore moins au second et pour tout dire c'est le plus moche des trois, avec cet avantage qu'il est aussi facile à manier que le premier, mais cette fois-ci entièrement au joystick. Bon, puisqu'une t'ois de temps en temps, il faut être un peu honnête, je ne comprends pas comment prendre son pied avec un tel jeu, alors qu'il est déjà si difficile de sauter, au moment voulu. En plus, il considère parfois que vous êtes tombés dans une crevasse, et vous enfonce dans la terre ferme ; une absurdité comme on n'en avait pas vu depuis longtemps sur nos écrans. SOFTISSIMO HARDISSIMO II aurait mieux valu dire : "hardi les petits". Car c'est en commençant le jeu que tout se dégrade. Bien sûr, l'écran vous montre un paysage préhistorique, mais ce sont leurs routines qui sont préhistoriques. Je ne sais pas si vous vous souvenez de la fluidité des déplacements des personnages dans les autres ! Il est vrai que l'on se demandait parfois s'ils n'étaient pas chaussés de patins à glace, tellement les déplacements ressemblaient à des glissades. Cette fois-ci, pas de problème, ils sont à pied et. pour peu que l'écran abrite plusieurs monstres des cavernes, ils passent carrément à l'aviron (traduisez : ça rame un maximum).
PROMENADE DANS L'HISTOIRE Bon, j'ai assez déversé de fiel pour le moment. Je ne l'aurais certes pas fait, si ce jeu n'avait eu des ancêtres aussi prodigieux. En le sortant de ce contexte, c'est quand même un jeu plus qu'honorable et pas facile du tout, surtout si l'on possède quelques faiblesses dans les doigts. Il s'agit de triturer un maximum son joystick, si l'on veut progresser. Les puristes chercheront certainement à esquiver les coups, les "duristes", eux, frapperont comme des barbares. En fait, c'est une solution intermédiaire qu'il faut trouver, si l'on veut vraiment avancer dans le jeu. Certains coups sont beaucoup plus efficaces. A vous de découvrir les coups les plus payants, vis-à-vis de chaque adversaire. Nous commençons à l'époque de nos ancêtres les hommes des cavernes. BANDELETTE DE RA Arrivé à la fin du tableau préhistorique, me voilà transporté dans l'Egypte des pharaons. C'est fou ce que les momies volent bas ces temps-ci, il doit y avoir un nid pas loin. Mais je ne fais pas que ce genre de rencontre, il m'arrive aussi de croiser au détour d'une pyramide, un adepte d'Anubis à tête de chacal. A propos de tète, il l'a souvent au carré quand il repart dans son monde. La manière de progresser est la même que dans le tableau précédent et tenez-vous bien, on peut la comparer à celle des deux tableaux suivants, étonnant, non ? Bref, de fil en aiguille, après avoir recousu toutes ces bandelettes, je me retrouve au Moyen Age. Cette fois, l'armement est un peu plus lourd. Mais rien ne résiste à mes poings d'acier, surtout pas leur armure en vulgaire tôle. Mes coups font office de bélier, et chacun disloque les armures des preux chevaliers. Seuls les fous me posent quelques petits problèmes, ainsi que de drôles de guignols montés sur des chevaux de bois ; leur lance, en effet, m'oblige à me tenir à distance. Le dernier tableau se passe, lui, dans le futur.
De drôles de petits hommes verts, genre pub pour des pâtes, essayent de me faire la peau (lognèse), mais je ne me laisse pas manger à toutes les sauces et je les transforme vite fait en parmesan. Le moral triomphant une fois de plus, je délivre encore ma petite amie, sous les acclamations de la foule en délire. Vous me trouvez sûrement un peu vantard, bien sûr. Pour parvenir à ce résultat, j'ai bénéficié d'un cheat mode, car ce jeu, comme ses prédécesseurs est redoutable. Alors, à vous de faire vos preuves, et bonne remontée du temps. The Final Lipfy , A100% n°16 , p19-20 |
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Page créée en 268 millisecondes et consultée 6573 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |