| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ RENEGADE 1 (c) IMAGINE SOFTWARE ★ |
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Décidément, Imagine Software aime beaucoup Taïto. Leur dernière collaboration remontait à Arkanoïd, leur toute nouvelle s'appelle Renegade.
Avant toute Chose petit résumé à l'usage des néophytes: le bride Taïto est un éditeur spécialisé dans les jeux d'arcades, ces grosses consoles qu'on ne trouve guère que dans les salles de jeux. Imagine Software est un éditeur britannique, qui se spécialise dans les adaptations de ces Jeux (pas seulement ceux de Taito) sur micro-ordinateur, avec apparemment du succès. Voilà, passons maintenant aux choses sérieuses. Renegade est un jeu de combat. Allons bon, encore une simulation de karaté, une de plus, allez-vous penser. Eh bien non, c'est encore plus que ça. Accrochez-vous, j'explique. C'est l'histoire d'un loubard new-yorkais, qui a maille à partir avec des bandes de loulous aussi diverses que nombreuses. Le seul problème, c'est que j'ai pas encore compris pourquoi. Enfin bon.
Plusieurs prises sont possibles : coup de poing, coup de pied, saut avec coup de pied à la figure et course. Mais la plus ignoble et la plus immorale reste sans conteste celle qui consiste à aller achever un adversaire à terre, en le ruant de coups au visage jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ah ben oui, que voulez-vous, on ne rigole pas, dans ces milieux-là. Le premier tableau se passe dans le métro new-yorkais, qui a la propreté que l'on sait. Notre trépidant "zéro" est attaqué par une bande composée de six durs à cuire, trois blancs experts du corps à corps, et trois noirs armés de nunchakus (n'étant pas sûr de l'orthographe de ce mot, je vous prierai de bien vouloir le prononcer "nounechacou" merci d'avance). Une fois que la moitié de la bande a été décimée, c'est au tour du chef de se pointer; ce dernier est bien entendu le plus dangereux et le plus coriace. Il est dur à abattre mais pas impossible. Au second tableau, le décor change: on se retrouve sur le quai d'un port. Il est bien sûr possible de tomber à la flotte, c'est plus drôle. D'abord, des mecs à motos attaquent, et il faut les faire tomber de leur engin. Ensuite seulement arrive la bande. Le troisième tableau est le domaine de "la grosse Bertha", avec sa bande de furies. Là, il faut oublier jusqu'à la signification du mot "galanterie" pour espérer pouvoir les battre. Je vous décrirai bien les deux derniers tableaux, mais malheureusement, je n'ai pas encore réussi à me débarrasser de Bertha. Renegade à vous! Avant d'encenser complètement ce jeu, commençons par en énumérer les principaux défauts. Le plus énorme (et le plus impardonable par la même occasion) est sans conteste le choix des touches pour jouer. En effet, il faut tenir le Joystick de la main gauche pour les déplacements (gauche, droite, haut, bas, le bouton de feu ne sert pas), et avoir la main droite en constante action sur les flèches du pavé numérique, ces dernières servant à asséner les coups. Une élégante solution de remplacement consisterait à jouer des deux mains au clavier, si les programmeurs n'avaient décidé d'assigner les déplacements aux touches Q. A. D et Espace. Aucune de ces deux solutions n'est vraiment acceptable. Une troisième consiste donc à jouer à deux, l'un au joystick, l'autre au clavier. Second défaut, l'écran de jeu est trop petit, ce qui fait que les personnages, bien Que réalistes, ont du mal à ressembler àdes humains. De plus, dans la version originale de Renegade (que je connais, vous pensez bien), un scrolling horizontal accompagne les déplacements. Ici, un simple changement de tableau intervient. Stéphane Schreiber, AM-MAG n°30, p18 |
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Page créée en 376 millisecondes et consultée 12289 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |