| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ OPERATION WOLF (c) OCEAN ★ |
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Repié m'avait dit : toi, tu vas tester ThunderBlade ce mois-ci. Comme tu y as joué dans sa version arcade, tu verras bien si l'adaptation est à la hauteur de notre espoir. Ben, j'étais bien content, ThunderBlade n'étant toujours pas arrivé, je pouvais faire la sieste entre deux bidouilles. Pour mon plus grand malheur, Thunder Blade s'est transformé en Opération Wolf, alors pas de sieste.
Je me présente, bande de petits salopards. Sergent-chef Korved-Patat, pour vous en faire baver. Vous êtes tous ici pour devenir des commandos, des vrais, des durs à cuire, des qui font peur. Et c'est à moi que revient la dure tâche de faire d'une bande de lavettes de vraies machines à tuer. Alors, branle-bas de combat, et que ça saute. GARE A VOUS C'est sur ces mots que le gradé nous balança une grenade dans tes pattes. Engagez-vous, rengagez-vous, qu'ils disaient. Le sergent-chef Korved-Patat, qui a tout le temps la frite, est une vraie teigne qui profite de sa supériorité hiérarchique pour nous rabaisser au niveau des pâquerettes (et moi, j'aime pas les fleurs). Tu vas voir, lui, quand il n'aura plus son uniforme... Y va pas comprendre ce que je vais y mettre. Même sa mère ne pourra pas le reconnaître tellement je te l'aurai réduit en purée pour nouveau-nés. C'est pas une petite cuillère qu'il faudra pour le ramasser, je vous le dis, mais un aspirateur à liquide. En parlant de liquide, pour l'instant, c'est moi qui en bave. Je les ai comptées, les pompes faites depuis ce matin. Mille quatre cent trente-deux, et sans compter celles que j'ai prises dans le derrière. Je te jure qu'il va me le payer cher, ce sergent sénile sévissant vicieusement sans soucis ni scrupules.
OPERATION SPECIALE Parait qu'on va partir en commando spécial pour délivrer des otages prisonniers en Massoumipourie orientale du Sud. Je vois pas pourquoi on va risquer notre vie pour en sauver d'autres. Après tout, je tiens quand même plus à ma vie qu'à celle de ces gens que je ne connais même pas. M'enfin, il paraît que c'est ça le devoir. Moi, je suis un soldat super entraîné, capable de lancer des roquettes du bras gauche tout en mitraillant avec le bras droit. Hé ! ça n'a pas l'air, mais c'est plus difficile qu'il n'y paraît. En plus, dans les missions, il faut faire attention à ne pas tuer les enfants et les infirmières ; et, bien entendu, il ne faut pas s'amusera descendre un otage, sinon à quoi ça sert que les commandos se décarcassent. Oh ! nous n'avons pas à nous plaindre, notre vie est tout de même assez pimentée. En parlant de piment, je vais en vacances à Rome. GENS SPECIAUX Ca y est, c'est le grand jour. Il est temps de nous préparer. Un couteau par-ci, quelques grenades par-là, penser à emmener sa gourde, son papier hygiénique (on n est pas des sauvages, et, pour ma part, j'utilise souvent un, deux ou trois rouleaux de papier Lotus). Une fois le sac préparé, nous grimpons dans l'avion, en espérant que le morceau de chewing-gura qui verrouille la porte ne lâchera pas en altitude. C'est le continuum spatio-temporel C, l'ère E. le millénaire M, le siècle S, l'année A, le mois M, le jour J, l'heure H, la minute M , la seconde S. Bref, l'instant I, où, comme d'habitude, le sergent-chef Korved-Patat nous expulse hors de l'avion en portant le pied sur une des parties les plus douloureuses de notre individu (ces maux étant provoqués par des agressions intempestives d'une pointure d'environ 46. Enfin, nous voilà dehors à grands coups de pompe dans le bas du dos, pour rester poli.
ATTERRISSAGE CATASTROPHIQUE Si, par chance, vous n'êtes pas coincé dans un arbre, dévoré par un alligator, pour suivi par un lion, mortellement piqué par un serpent-minute, fait prisonnier avant de toucher terre, ligoté solidement par les fils d'une toile de mygale géante, alors vous serez heureux de savoir que la peste bubonique s'attrape par simple contact avec une sangsue. Les rescapés du parachutage se retrouvent seuls, à la merci du pire supplice : la peur du moustique. Rapidement, le professionnel localise sa cible et se met en route, vers l'enfer (à cheval). BANZAI De nouveau, cet homme, représentant de l'élite des guerriers, se retrouve livré à lui-même, dans cette contrée hostile et sauvage. Son objectif est droit devant lui. Avant de se lancer dans sa folle expédition, il fait ses derniers besoins, histoire de se détendre un peu. C'est alors que ce monstre de guerre doit utiliser son plein potentiel de ruse, de stratégie, d'intelligence, de sang-froid, bref, qu'il fonce dans le tas en braillant comme un âne, histoire de surprendre et d'impressionner l'ennemi qui tentait désespérément, comme moi, de faire la sieste.
TCHACTCHAC-POUM-POUM : T'ES MORT Vous devez sûrement tous avoir entendu parler de Opération Wolf, qui n'a de rapport avec Thunder Blade que par le fait que des hélicoptères apparaissent à l'écran de temps à autre. Mais si ! la version de Shoot Them up, où il faut tirer sur tout ce qui bouge, sauf sur ce qui est interdit. Eh bien, figurez-vous que ce petit bijou vient d arriver sur CPC. Alors là, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles, il est plus rapide sur CPC que sur la machine d'arcade. Il faut envoyer tout le monde au paradis, depuis un camp retranché, puis d'une rivière, puis encore d'un village et d'un aérodrome, etc. Injouable, hyper rapide, d'enfer, géant le tchactchac-poumpoum par excellence. De loin, le meilleur scrolling sur CPC, et une vitesse que j'en suis encore par terre. Gryzor est allé se cacher dans le fond du tiroir en voyant ce truc. Démentiel, je ne trouve plus mes mots pour exprimer la stupeur qui me tient au ventre. Plus rapide que lui, tu meurs, alors sortons les FM. Sined le Borambar OPEARION WOLF de OCEAN SINED , A100% n°10 , p25-26[ |
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Page créée en 350 millisecondes et consultée 14146 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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