★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ON CUE (c) MASTERTRONIC ★ |
A100% |
Vendredi soir, les journalistes d'Amstrad Cent Pour Cent viennent tout juste de toucher leur paye, durement gagnée à la sueur de leur front. Pris par le démon du jeu qui les habite, ils se jettent en transe, et en équipes, sur le premier CPC venu pour jouer leurs gains à ON Q.ROBBY, DIT ROB LA CANNE Les mains sont moites et les muscles tendus. Les regards se croisent furtivement. A l'occasion d une partie de ON Q. les vieilles haines resurgissent et les amitiés se dénouent Mais, seulparmi les loups, je garde mon calme et me concentre, à l'écoute de mes sens ultra-développe, transformés en superpouvoirs depuis l'accident qui m'a ôté la vue. UN NUAGE DE LAIT, PLEASE... ON Q est un jeu de billard, mais attention, pas n 'importe lequel, un billard anglais, cousin de f américain, en plus complexe : le snooker. On dispose ainsi de quinze boules rouges, valant un point chacune, et de six boules de couleur différente, soi! jaune, marron, verte, bleue, rose et noire, qui valent, dans l'ordre cité, de deux à huit points. Le but du jeu est de rentrer toutes les boules avec la blanche, appelée boule porteuse. Mais attention, il faut, pour rentrer une boule de couleur, rentrer auparavant une boule rouge, et ce sans distinction de camp. Chaque fois qu'une boule colorée est mise dans un trou, elle retrouve d'ailleurs sa place sur le jeu (à un endroit non arbitraire, chacune ayant une place précise), jusqu'à épuisement des boules rouges. Le mieux est bien sûr d'essayer de rentrer le maximum de noires. qui payent bien. Quand les rouges sont épuisées, on rentre les autres. PAS DE PROBLEME, JE RENTRE LA VERTE ! Attention aussi à un détail qui a son importance : le joueur doit annoncer la boule qu'il compte rentrer, car en rentier une autre donne des points à l'adversaire. Pour cela, il faut placer un curseur, se trouvant au départ sur la porteuse, sur la boule visée. Outre ce curseur, on dispose de deux autres réglages de tir : la puissance et l'angle d'attaque de la pointe de la queue sur la boule. Une fois les réglages définis, on tire en appuyant sur la barre espace... Oups ! Manqué. Au suivant ! LA FIN DE LA REDACTION D'AMSTRAD CENT POUR CENT ON Q est donc très bien réalisé, clair et agréable. Les fous de précision y trouveront leur compte. Evidemment, le côté spectaculaire du jeu est obligatoirement gommé, vu l'impossibilité de rendre compte de l'immensité de la table et du système de rallonges et de trépieds propre à ce jeu et permettant l'exécution de coups diaboliques. Pour votre gouverne, sachez aussi qu'au snooker. les boules sont plus petites et les pointes des queues plus fines qu'au billard américain. Dernier avantage pour les amateurs de plaisir solitaire, on peut jouer à ON Q contre l'ordinateur, en lui choisissant un niveau novice, moyen, ou expert. Au fait, je vous vois bouillir d'impatience, avides de connaître les résultats de la partie titanesque qui a opposé les combattants du magazine. Sined : hospitalise. Robby : riche mais mal en point. Miss X : partie en vacances avec Lipfy dépenser tous ses gains. Pierre. Brice et Nathalie : ruinés. Pour ma part, j'ai retrouvé la vue. Matt MURDOCK , A100% n°6 - Juillet-Aout 1988 |
|
Page créée en 059 millisecondes et consultée 2289 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |