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C'était par une nuit de pleine lune, les hurlements des loupsgarous se répondaient de façon lugubre. Quand brusquement je sentis un tressaillement de ma paupière droite. C'était l'heure, enfin je devais me lever. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il m'est toujours difficile de me lever pour aller bosser. De toute façon, le destin m'appelait et il me fallait y aller. Un petit frisson me parcourut la colonne vertébrale pendant que je me redressai lentement. Décidément, personne ne fait le ménage dans ce caveau. Ah, si mon grand-père se réveillait, lui qui dort depuis près de mille ans, il en ferait une jaunisse. Et un squelette jaune, il y a de quoi vous mer une trouille bleue. Mon bras s'allongea et mes doigts rencontrèrent la paroi glacée d'un calice. On a quand même pensé à m'apporter mon petit déjeuner! Du bon sang bien chaud, encore tout fumant de chaleur humaine. Un vrai plaisir! VOYAGE EN TRANSYLVANIE Pour ceux qui ne m'ont pas encore reconnu malgré tous ces indices, je peux vous dire mon nom, Comte von Dracule, autrement dit Dracula. Je me suis réveillé, alors tremblez dans vos chaumières, fermez vos volets et enfermez-vous bien au chaud dans vos petits intérieurs douillets. La nuit va être saignante. Le problème, c'est que je ne sais pas pour qui. La caractéristique principale d'un vampire est, outre le fait qu'il adore sucer le sang de ses contemporains, de retourner rapidement vers son beau cercueil. Et justement, je ne sais plus où se trouve le mien. Il va donc falloir vite me procurer les trois manuscrits et les cinq clés à chaque niveau. Les clés, bien sûr, me servent à ouvrir les portes, il va sans dire que je ne me risque jamais à ouvrir les portes bénéficiant de la protection des crucifix. MAMAN, J'AI PEUR Mon château est aussi le repaire de chasseurs de vampires en tout genre. Je ne sais même plus qui doit avoir peur, moi ou eux. Lorsque j'en croise un, je l'attrape par le cou pour lui prendre son sang. Aussitôt, je sens mon énergie remonter. La vie me paraît plus rouge. Car, comme le chantait Edith Piaf, quand je les pre s dans mes bras, je vois ma vie en rouge de cette page culturelle). C'est un véritable plaisir de les voir perdre leur substance et se transformer d'abord en squelettes, puis en amas d'os. Mais que faire lorsque les chasseurs se promènent en groupe? Mes pouvoirs sont certes immenses, mais la fuite vaut toujours mieux pour ma petite santé (ou sang-té). Lorsqu'ils arrivent en petit nombre, je peux évidemment me transformer en loupgarou. Ça effraie toujours les dames et me permet en quelques coups de pattes de réduire en cendre même les plus costauds. Pour la fuite, je peux également me transformer en chauve-souris. Mais toute transformation demande de l'énergie, alors à moins d'y être forcé, je préfère rester sous ma forme humaine. CHASSEUR, DEPRIME Tout ces va-et-vient me mettent assez mal à l'aise et m'empêchent de me concentrer sur ma quête. Celles qui m'énervent le plus sont les sorcières. Chevauchant leur fidèle balai, elles n'ont absolument aucune incidence sur le jeu si ce n'est vous faire perdre de vue le but de certaines actions. Mais au bout de quelque temps, vous n'y faites plus attention et c'est tant mieux parce que rien n'est plus lugubre qu'un vol de sorcières par les nuits de pleine lune. Les autres personnages sont beaucoup moins amicaux. Les femmes tentent de m'hypnotiser, c'est vraiment le monde à l'envers! D'habitude, mon pouvoir de séduction les fait se pâmer devant moi, ce qui facilite les rencontres. Celles-ci ont dû recevoir une formation spéciale car dès que je rencontre leur regard, c'est moi qui suis obligé de me faire porter pâle. Heureusement, il m'arrive d'en surprendre quelques-unes. Dans ce cas, je leur saute au cou sans autre forme de préliminaire, et cela me soulage autant par l'énergie que je récupère que par pure vengeance. Les autres sont des brutes épaisses et me foncent dessus, quelle que soit ma forme. UNE RUINE Mon château n'est pas très bien entretenu et il faut parfois se méfier des trous dans le plancher. Ceux qui sont en hauteur vous feront redescendre au niveau inférieur avec quelques dégâts, mais rien de trop grave. Par contre, ceux qui sont dans le sol vous feront perdre la vie. Mais quel est le prix d'une vie pour un vampire? Quand mon énergie arrive à zéro, je meurs et renais à l'endroit où j'ai commencé, mais je garde les objets que j'ai déjà trouvés. Avec tout ce qui me tombe dessus, les trois vies passent rapidement, en tout cas trop rapidement à mon goût. Mon château se compose d'un couloir central sur lequel donnent des portes et derrière celles-ci, des pièces closes. La tactique que j'ai mise au point me permet d'aller jusqu'au bout du couloir pour récupérer tous les objets qui s'y trouvent. Après, je cherche à entrer dans chaque pièce. Lorsque j'ai obtenu toutes les clés, je peux pénétrer partout à la recherche des parchemins qui me manquent. Une fois que j'ai enfin mis la main dessus, je me précipite vers la porte au fond du couloir et la franchis en hâte. Au passage, je remarque un nouveau personnage, une sorte de golfeur. Que va donc me réserver ce deuxième niveau? ON REMET ÇA Eh bien, à première vue, le décor est le même, mais les personnages sont plus nombreux. On voit maintenant des personnages en arme qui se promènent dans les couloirs. De plus, je n'ai même pas récupéré de nouvelles vies. Je me sens brusquement abattu. Heureusement, il existe aussi un décor en plein air, mais je n'ai pas encore pu y arriver. Je ne doute pas le faire un jour, ranimation est tellement bien faite que je ne m'en lasserai pas de sitôt. C'est vraiment génial de voir que les programmeurs français peuvent largement rivaliser avec nos voisins d'outre-Manche. Test par Lipfy, A100% n°21 Decembre 89

CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c Page créée en 143 millisecondes et consultée 6873 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.