★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ NEBULUS (c) HEWSON ★ |
A100% | Amstar&CPC | MICRONEWS n°12 | MICRONEWS | TILT |
Chez nos amis anglais, il y a ceux qui adaptent des hits de salles d'arcade à tour de bras, et puis il y a ceux qui nous pondent régulièrement des softs originaux. Hewson Consultant fait partie de ces derniers. Voici NEBULUS, qui constitue LE soft génial de ce mois de juin.J'AI FAIM Ne m'en veuillez pas si mon ventre fait d'infâmes borborygmes, mais voilà, j'ai grand faim !! Alors que je suis censé vous paner de gaphismes, d'animalion et de son, je ne rêve que de hot dog, de croque-madame ou de saucisse-frites. Vous allez me dire que mes goûts culinaires ne sont pas très éclectiques, mais c'est en gros ce que je mange au déjeuner quand j'ai peu de temps. Aujourd'hui, c'est te cas ; il est quinze heures passées et je n'ai toujours pas mangé. Parfois on m'invite à la pizzeria d'en face ; c'est sympa et les calzones n'y sont pas mauvaises. Bon, O.K., j'arrête ; excusez-moi, c'est la faim qui me fait délirer. Nous fermons ici la (ranche de (jambon, miam !) vie du Robby. CREATION ORIGINALE ET QUALITE SUPERIEURE Revenons-en à ce qui nous intéresse au plus haut point, à ce qui devrait, théoriquement, occuper l'intégralité des deux pages que vous avez sous les yeux, NEBULUS est un excellent jeu de plus à mettre à l'actif de Hewson (Prononcez "you-sonne", ça fait très branchos english. Mais attention, vous allez encore postillonner partout. Rhalalala !) Nous entamons la cinquième année d'existence des CPC d'Amstrad, et, à l'instar du Commodore 64, certains éditeurs nous proposent des réalisations tout à fait surprenantes. Les programmeurs qui, depuis quelques années, ont roulé leur bosse sur les CPC savent maintenant nous concocter des scrollings au pixel près, une gestion rapide des sprites, des musiques transcendantes, des images écran superbes... Bref, nous assistons à une floraison de softs de haut niveau. NEBULUS, ÇA RIME AVEC... Le premier qui te dit se prend une baffe ! NEBULUS est un jeu d'ascension de tours. Allons-y pour un descriptif détaillé du jeu. Début de jeu, un petit bonhomme vert sort d'un sous-marin. Il prend pied sur une plateforme en bas d'une tour bleue. Le but du jeu : aller tout en haut de la tour en un temps limité. De plates-formes en ascenseurs, il faut aller le plus vite possible tout en évitant les... inévitables ennemis qui sont, ici, des balles rebondissantes, d'énormes yeux clignants et des choubirazaledoufikus rouges !! Dur à prononcer hein ? En fait, il s'agit d'une sorte de groseille volante ! Enfin, comme je ne sais trop de quoi il s'agit, j'appelle ça un choubirazaledoufikus rouge. Le personnage vert que vous dirigez ne peut marcher que sur des dalles bleutées. Peut-il évoluer autour de la tour ? Suspens.... Angoissant suspens... Suspens d'une lourdeur terrible et horrible... Non. il ne le peut pas !!!! Allez, si, je voulais simplement vous faire peur. Il le peut !!! C'est même là l'attrait principal du jeu. Le personnage marche autour de la tour. Ou, plus exactement, c'est la tour qui tourne sur elle-même lorsque votre bonhomme vert (quoique ça ressemble plutôt à un chien vénusien !) marche. Well, maintenant, et dès le début du jeu d'ailleurs, vous vous apercevrez que certaines de ces plates-formes ou dalles se dérobent sous vos pieds. Désagréable. Si vous êtes en altitude, vous avez une chance de retrouver votre équilibre sur les dalles du dessous. Par contre, si vous êtes sur le premier niveau, vous finissez à la flotte ; un petit ricanement musical se fera alors entendre pour se moquer de votre maladresse. Pendant que j'y suis, je vous signale que l'on peut jouer sans musique, avec les sons seulement, ou avec les sons et la musique simultanément. D'ailleurs, la musique fait partie de ces petites musiquettes entraînantes que l'on chante le matin sous la douche, une de ces musiques qui rythment diaboliquement un jeu au point de vous en rendre accro pour longtemps. L'unique moyen pour aller toujours plus haut est l'ascenseur. Vous remarquerez des briques blanches ; il suffit de monter dessus et de pousser le joystick vers le haut pour faire décoller votre monte-charge. Animation et graphismes de qualité sont au rendez-vous, et lorsque la tour tourne sur elle-même, l'impression est grande, un véritable effet spécial de cinéma : du grand art ! Sur votre chemin, vous rencontrerez deux sortes de baballes. Les unes, rouges et rebondissantes, ont la fâcheuse habitude de se diriger vers vous lorsque vous arrivez à leur niveau. Les autres, noires et roulantes, ne se préoccupent guère de vous, mais si elles vous touchent, vous tombez. Bien faii ! Bon. la solution, c'est d'essayer de les flinguer. Les rouges, vous pourrez ; quant aux noires, on ne peut que les immobiliser. Les gros yeux bleus clignants, eux, on ne peut rien leur faire. Donc, essayez de les éviter. Les choubirazaledoufikus rouges, pareil, mieux vaut les éviter en prenant les bonnes portes. Ah oui. les portes. Elles sont disséminées autour de la tour, elles permettent... Bin d'avancer, quoi !! Vous franchissez une porte. la tour tourne, superbe, et vous ressortez par une autre porte : la, un escalier vous permettra de monter toujours plus haut. Allez, on dit qu'on arrive tout en haut. Vous voyez la fin de la tour et passez par la dernière porte. Alors la tour s'écrase, s enfonce, disparaît jusqu'au niveau de la mer. Là, le sous-marin qui vous avait déposé vient vous reprendre et vous amène à un autre tour. J'ai vu trois tours pour l'instant. Il paraît qu'il y en a six en tout Gasp !! La seconde tour est toute rouge, et comme vous le voyez sur les photos, les baballes sont maintenant jaunes à pois gris. L'agencement de la tour s'est diaboliquement corsé et vous courez toujours contre le temps. La dernière fois que j'ai charge NEBULUS, je suis resté plus de cinq heures rivé au clavier de mon CPC. Robby qui va manger. NEBULUS de HEWSON Test par Robby , A100% n°5 p18-18 |
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