Depuis les débuts de la micro-informatique, rares furent les fois où le football, sport bien connu des anglais, fut exploité à des fins scénaristiques. Mais pour un commencement, c'est un commencement. Les graphismes de ce jeu ne sont pas extraordinaires mais il faut avouer que c'est à la faveur des animations qui sont, elles plus que sympathiques.Un grand stade apparaît devant les yeux ébahis de l'utilisateur novice et peu averti et celui-ci (le stade, pas le novice) se remplit de joueurs multicolores. Le coup d'envoi retentit et les joueurs se disputent cet objet sphérique tant convoité par tous. Le jeu par lui-même n'est pas inintéressant car les animations sont suffisamment rapides pour ne pas sombrer dans un profond sommeil devant un moniteur paresseux. Sans complexe, il est possible de se prendre pour le roi Pelé, numéro dix, meilleur mondial depuis longtemps. Le joueur le plus près du ballon se déplace en fonction de la touche pressée au même moment sur le clavier et les autres acteurs se déplacent automatiquement pour se diriger vers ce centre d'intérêt. Mais c'est là que se pose un grave problème, il est difficile, et même parfois impossible de faire la différence entre le joueur pilote et les figurants programmés. En plus de cela, il faut parfois se battre avec son moniteur pour pouvoir distinguer son équipe de celle adverse. Sans quoi, il est divertissant d'essayer de lober l'ordinateur qui paraît à première vue invincible. Denis Jarril , Amstrad Magazine n°29
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