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Métro, c'est tropParis 2018 : depuis longtemps.la complainte « métro - boulot - dodo» a cédé le pas à « info -bureau - dodo». Le métro n'est plus qu'un vieux souvenir que tout le monde à oublié... sauf Han Duo, votre copain étudiant en histoire. A la recherche d'éléments pour sa thèse, il n'hésite pas à se jeter dans cette cour des miracles. Sans nouvelles depuis quarante-huit heures, vous décidez de partir à sa recherche dans les seize salles du jeu. Tout cela vous l'apprendrez en vous coltinant les cinq minutes du texte inscrit en prélude au jeu. Un peu long. Heureusement la suite est plus excitante: long périple de Gobelins à Monge en passant par Jussieu, ponctué de rencontres avec des résidents belliqueux ou amicaux, d'obstacles variés, le tout dans une saine ambiance de fuite de gaz, de virus propagateur, de fatigue et de faim croissantes...
Ce qui fait l'originalité de Métro 2018, vous l'aurez compris, n'est pas ; tellement son intrigue, mais la manière dont le jeu est conçu. Tout est basé sur la souplesse et l'interactivité. L'ordinateur comprend deux cents noms, il tolère les « donne livre » comme « auriez-vous l'amabilité de me remettre ce bouquin». De même, il se «souvient» de toutes les commandes que vous lui adressez : des « regarde » insistants se clôturent par un «écoute vieux, on t'a déjà dit qu'il n'y a rien à voir ». Tout n'est pas forcément noir ou blanc. Il vous faudra amadouer les résidents (se faire coiffer en iroquois par la shampouineuse, violée au détour d'un couloir pour se faire admettre par les punks, par exemple). Les clins d'œil au cinéma sont nombreux, vous avez tout intérêt à dépoussiérer vos connaissances en la matière et à vous procurer un plan des lignes de métro pour les correspondances. Métro 2018, c'est « subway » matiné d'aventure, sauf pour ce qui est de l'image. Les vues en deux dimensions des stations sont particulièrement décevantes et les objets ou résidents, un peu trop shématiques. (K7 et disquette Initiel pour Amstrad). TILT n°27 (Décembre 1985) |
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Page créée en 277 millisecondes et consultée 8146 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |