L'auteur des aventures de Billy la banlieue récidive !!! Jean-Philippe Biscay, c'est son nom, nous a concocté un petit jeu d'arcade-aventures mignon tout plein dont le personnage principal est une petite blonde craquante ! Contrairement au deux Billy, MATA-HARI est entièrement en mode graphique moyenne résolution. Vous dirigez une jolie blonde dans un immeuble vu en coupe. Le but du jeu est de retrouver un agent double qui est, bien sûr. au dernier étage du bâtiment. Les graphismes sont clairs et les personnages du jeu sont particulièrement bien dessinés et bien animés.On accède aux étages supérieurs de l'immeuble grâce à un ascenseur. Mais pour pouvoir atteindre un nouvel étage, il faut auparavant trouver des disquettes, lesquelles sont enfermées dans des coffres-forts, qui sont eux-mêmes verrouillés. Il faut donc faire sauter ces coffres-forts grâce aux bâtons de dynamite que l'on peut trouver dans le jeu. Mais des portes fermées électroniquement empêchent l'accès à certaines pièces. On obtient les codes en menaçant, arme au poing, les personnages rencontrés dans l'immeuble. Ces codes seront frappés sur le pavé numérique du CPC et actionneront l'ouverture des portes. Certaines pièces sont gardées par des hommes armés qu'il faudra occire en leur tirant dessus. Autre danger, des robots et des systèmes de protection électroniques seront éliminés par des coups de feu ou évités en marchant à quatre pattes (dans une position qui aurait dû être, à mon avis, réutilisée à la fin du jeu). Si par malheur notre espionne était touchée par une balle ennemie ou par un dispositif de protection, elle serait envoyée à l'hôpital, où elle devrait affronter l'infirmier chef dans un duel au corps à corps pour continuer son aventure. JEU FACILE Pour être franc, il m'a fallu trois quarts d'heure pour arriver à la fin de MATA-HARI. Une lin de jeu mignonne et “un peu téléphonée", mais je ne vous la révélerai pas ici. Pour moi, ce jeu n'aurait pas du s'appeler MATA-HARI. C'est essayer de donner un scénario à un jeu qui n'en a pas vraiment. A l'époque de la Mata-Hari dont les livres d'histoire racontent l'existence, les ordinateurs n'existaient pas, pas plus que les lecteurs de disquette dans les ascenseurs. Vous allez dire que je chipote pour pas grand-chose. n'empêche que moi j'aurais plutôt appelé ça Drôles de Dames, mais il aurait fallu deux nanas en plus. Alors Cagney et Lacey. mais il aurait fallu une grosse de plus. Bon, disons Super Jaimie, alors !! ON VEUT UNE SUITE!! Vous vous dites, au regard de la note que nous avons donnée à ce jeu, qu'il ne doit pas être bien terrible. Effectivement, ce n'est pas le logiciel de l'année ; n'empêche que chez nous on préfère un petit soft sympa comme MATA-HARI plutôt qu'une espèce de conversion d'un jeu d'arcade complètement foireuse. MATA-HARI est un jeu créé par un possesseur de CPC pour le CPC. Et lorsque l'on s'aperçoit que l'on a pris beaucoup de plaisir à jouer avec ce soit, on ne regrette qu'une chose, c'est que l'immeuble à explorer n'ait pas quatre ou cinq étages de plus. Robby qui attend Mata-Hari II ou le fils de Mata-Hari. A100% n°8
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