★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ MARBLE MADNESS (c) MELBOURNE HOUSE ★ |
A100% | TILT | Amstrad Action | MF | TILT n°51 | A100% n°35 |
Contre-plongées vertigineuses, perspectives délirantes mises en scène dans un chatoiement de couleurs vernissées, MARBLE MADNESS est un des plus beaux jeux réalisés.Une architecture impossible à la Eisher décrit un univers fantastique fait de passerelles et de corniches où évolue une boule, en permanence sur le fil du rasoir. Sous la paume, la trackball orchestre les mouvements de la boule avec une précision d'orfèvre. La marble déboule sur le damier, glisse, rebondit en respectant les règles de l'inertie. Le moteur du jeu est hyper simple, atteindre le but en un temps record. l'idée CM originale et la réalisation parfaite : MARBLE MADNESS avait l'étoffe des jeux promis à une longue descendance. AIRBALL , BOBBY BEARING et GYROSCOPE. pour ne citer que les plus proches, s'en sont directement inspiré. L'auteur. Marc Cermy qui, à dix-sept ans dirigea les dix-huit programmeurs, musiciens et graphistes d'Atari, a par la suite rejoint le team Sega pour développer la console de la seconde génération. Sur Amiga. Electronic Arts réussit l'exploit de réaliser un modèle aussi fort que l'original. Somptueux. Merlbourne House s'est chargé de l'adaptation sur huit bits.
Sur Amstrad CPC, qu'en reste-t-il ? eh bien aussi étonnant que cela puisse paraître, il est possible de reconnaître l'arcade au vu de MARBLE MADNESS CONSTRUCTION SET. Bien sûr, de la couleur on passe au noir et blanc, ou presque, la vitesse est oubliée au bénéfice de l'inertie. les pièges raréfiés et le tout passablement simplifié. Tout cela pour dire que la version Amstrad est calamiteuse face à son ancêtre. Oubliés, les cuvettes verglacées, les tremplins dérapants ou les globos voraces. La boule rouge ne rebondit plus sur ses acolytes, mais s'immobilise dans un asssortiment de couleurs bâclé. Si l'on fait abstraction de l'original, il reste un bon jeu un peu lent, certes, mais prenant. Au premier tableau, seules les boules noires bloquent le chemin. Très vite la progression se corse avec un ressort qui vous gobe à la première incartade et une flaque paralysante. Par la suite, pistons et marteaux surgissent du sol pour vous envoyer en l'air ou vous broyer. Enfin vous, c'est-à-dire la boule, ne poussons pas l'identification trop loin. Tuyaux et catapultes prendront la relève. La difficulté donne tout son sel à l'aventure. Mais surtout. comme son nom l'indique. MARBLE MADNESS CONSTRUCTION KIT. permet de construire ses propres tableaux. L'éditeur, rapide et simple, aligne passerelles, précipices et dalles au relief tourmenté en saupoudrant çà et là les bonus. Libre à vous d'imaginer les parcours les plus fous, les constructions les plus délirantes, avec une seule limite, la lenteur de la boule, qui transforme rapidement, ou plutôt poussivement, la partie en mission impossible. A100% n°2 ( mars 1988 ) |
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Page créée en 252 millisecondes et consultée 4564 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |