En voilà un jeu qu'il est bizarre. D'ailleurs, rien que le titre aurait dû vous alarmer. En plus, c'est un des jeux sponsorisé par Pepsi-Cola, ne vous étonnez donc pas de trouver des consonances pep-siennes aux noms propres de ce logiciel. C'est donc l'histoire de Mad un Pepsiman qui s'ennuie ferme dans son Pepsi village. Il s'ennuie même tellement qu'il préférerait avoir à combattre les fantômes si ceux-ci devaient revenir. Coup de bol, les ectoplasmes envahissent justement la contrée. C'est Mad qui est bien sûr chargé de débarrasser le pays des indésirables visiteurs. Pour cela, il faut parler un peu du relief de Pepsi-land. Il s'agit en fait d'une série de labyrinthes (15 au total) qui sont parsemés de petites sphères d'énergie. Ces petites sphères doivent être mangées pour se débarrasser des fantômes, cela vous rappelle sans doute quelque chose (ça c'est le côté mix du jeu). Mais tout n'est pas aussi chouette que prévu car les pièges et les chausse-trapes ne manquent pas. Tenez pour commencer, les fantômes se baladent un peu au hasard dans le labyrinthe mais dès qu'ils vous «accrochent» ils foncent sur vous. Et ce n'est pas tout, il y a également les ladybro-ther sortes de coccinelles, pas dangereuses mais qui remplacent les sphères que vous venez juste d'avaler. C'est assez agaçant. Le dernier méchant est le répugnant, représenté par une tête patibulaire et verte. Sa mission est de «vissep» les sur leur support. Votre seule arme contre l'action de ce personnage est de vous transformer en Pepsidigger. Pour cela, il suffit de trouver l'icône correspondante puis, muni de la pelleteuse adéquate, de passer sur les sphères «vissées» pour les déloger. Le Pepsiman peut trouver d'autres icônes prêtes à le transformer en Pepsipotamus par exemple. Ce personnage est une sorte de monstre capable d'écraser les méchants, en revanche pendant que Pepsiman est transformé, il ne peut plus manger de sphères. Autre transformation : Pepsiman en colère qui lui aussi peut manger les méchants sans avoir les inconvénients de Pepsipotamus. Enfin, certaines zones permettent à Pepsiman de se transformer en Pepsiship ou en Pepsitank, deux engins munis de canons semant la destruction parmi les adversaires. Sur le territoire, on trouve aussi des passages automatiques, véritables tapis roulants qui entraînent Pepsiman le long d'un chemin prédéfini. Il vaut mieux que vous ne croisiez pas un fantôme à ce moment précis. Il reste à décrire les cliquets, des sortes de portes à sens unique et basculantes : en les franchissant dans le bon sens, elles vous laissent passer et changent d'état. Ces portes sont plutôt pratiques pour semer des adversaires un peu trop collants. Mais je discute, je discute et Pepsiman a encore 13 labyrinthes à terminer. Bonne chance. AMSTAR&CPC n°28 |